mardi 6 mai 2008

Ségolène Royal interrogée par France-Infos - 6 Mai 2008

Mardi 6 Mai 2008, 18 heures 15


18 heures 15 + Ségolène ROYAL interrogée par France-Infos. : premier anniversaire de sa défaite… notes prises à la diable et n'engeageant que leur preneur

Ce qui m’intéresse, c’est de leur redonner de l’énergie et de l’espoir, pour qu’ils reprennent de l’espoir. Le pouvoir en place n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation. Comment maitrisons-nous la situation, la crise mondiale ? Le gouvernement explique qu’il ne peut rien faire à cause de la mondialisation. Le pouvoir politique a d’autant plus de moyens et de rersponsbailités, au contraire, dans cette situation de crise. Le pouvoir capitaliste ne fonctionne que pour lui-même. Je rencontrais tout à l’heure l’ensemble des ambassadeurs du nord de l’Europe, même au plus fort de la crise en 1980 la Finalnde était parvenue à… sans parler des résultats dans le domaine éducatifs, qui sont exceptioinnels. Bien sûr qu’il faut réformer l’Etat mais il faudrait que ceux qui réforment l’Etat, aiment le service public, aiment l’Etat. Avec la fermeture des tribunaux, des hôpitaux, des bureaux de postes, des services de proximité … nous avons une France à deux vitesses. Même si c’est un bilan très négatif, réformer l’Etat ce n’est pas casser le service public, mais au contraire en mettre là où c’est nécessaire. Il faut une nouvelle étape de la décentralisation mais l’Etat doit garantir l’égalité de traitement sur tout le territoire. Expérience de micro-crédit dans la région : cinq mille petites entreprises, créées. Il y a des solutions, les régions en font la démonstration : nous souffrons en France de la superposition de plusieurs échelons et de la législation, ces réformes, elles existent. Réforme correctement, mais pas contre les gens, mais avec eux, expliquer le sens des décisions. Quand les décisions sont injustes, les gens les refusent.

La situation d’aujourd’hui tient à hier. La réforme des retraites, JOSPIN n’a pas su s‘y attaquer, elle est faite aujourd’hui. Je ne vais pas faire des comparaisons dans le passé. Ce qui est important aujourd’hui, c’est la réforme d’aujourd’hui, la réforme des retraites n’est pas faite. La pénibilité, le chomage des seniors ne sont pas des problèmes réglés. Là aussi des solutions existent, Allemagne, Suède, Finlande ont fait la liste des métiers pénibles. On pourra alors parler de l’allongement de la durée des cotisations, pour le moment c’est retirer du pouvoir d’achat. Nicolas Sarkozy avait promis une augmentation immédiate de 25% des petites retraites, ce qui lui a apporté beaucoup de voix. Il est dans l’impossibilité de tenir ses promesses. Les Français sont intelligents, ils voient ce qu’il se passe. Avec les pays voisins, on peut maîtriser la mondialisation. Ces hausses du gaz à répétition ? Je crois qu’il faut garantir aux Français les pour l’accès aux services de base et à l’alimentation. Sur ces grands domaines de la vie quotidienne, les Français ont besoin de prix stables. Gaz de France et la fusion avec Suez, c’est pour maintenir le cours de Gaz de France, que sont haussés les tarifs : c’est scandaleux. On peut baisser la fiscalité sur l’essence et sur le gaz et exiger de Gaz de France une transparence.

Le PS doit se rénover… Bertrand DELANOË sort du bois. Votre avis ? je crois qu’il est prématuré d’entrer dans une bataille de congrès, on sait ce que cela donne, et les batailles de personnes aussi. J’ai lancé une consultation participative (énumération de thèmes…), la France dans le monde, l’identité nationale. Les militants doivent avoir la parole, je souhaite que ce congrès redéfinisse la place et le rôle du parti socialiste : on ne gouverne pas demain avec les méthodes d’hier, je ne participerai à aucune bataille comme les batailles du passé. Je ne me prononce pas sur les questions de personne. Sur le fond ? Bertrand DELANOË : quelle différence avec vous ? Demandez-le lui, j’ai développé la campagne présidentielle, et je reste dans la continuité de cette campagne, j’ai défendu la démocratie participative, l’ordre juste pour mettre à fin aux désordres écologiques, internationaux, on peut concilier compétitivté des entreprises et sécurisation des salariés, la décentralisation qui fera faire des économies à l’Etat. « Pour un congrès utile et serein », le site… Cela ne suffit pas, on vous a reproché d’avoir été un peu en marge du PS pendant la campagne. Tous les socialistes ont besoin d’un parti fort, uni, en mouvement et pas d’un parti se lançant dans des batailles de congrès et de personnes. Nous devons être à la hauteur des défis. Si ce mouvement vient, j’expliquerai pourqiuoi, comment et sur quelle base. Les militants trancheront comme pour la désignation du candidat à l’élection présdentielle Il faudra alors de la discipline, de la fraternité, de la gaîté. A la hauteur des défis du temps présent. Je suis très sereine.

Un an jour pour jour, vous pensiez à quoi ? j’ai pensé à tous ceux qui m’oint accordé leur confiance, à leur peine, on m’a reproché ces images de fierté, debout. Ces idées sont réhabilitées aujourdh’ui, j’ai pensé à incarner cette fierté.

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