vendredi 18 juillet 2008

écrit pour Nathalie Ménigon - 21 novembre 2005




Vendredi 18 Juillet 2008 . . . depuis hier, la militante d'Action directe est libre. Je ne sais si c'est une mourante pourqui l'on a un soudain égard, ou si la rémission est en cours pour tout ?
A plusieurs politiques, anciens ministres, ancien garde des Sceaux - j'avais écrit, après un paragraphe rappelant la relation que le destinataire a avec moi depuis du temps , et je concluais sur une demande, ces proches de François Mitterrand avaient-ils connaissance de ce qu'il aurait fait à terme ? J'ai pensé adresser leurs réponses à Nathalie, je comptais "relancer", ne pouvant - et certes la condamnée plus encore - me contenter de la semi-liberté accordée l'an dernier

Un sujet me tient à cœur depuis longtemps mais qui a repris de l’actualité, et pour lequel les années ne passent vite que pour nous. Il s’agit des condamnés d’Action directe et singulièrement de Nathalie MENIGON, maintenue en prison malgré un état de santé devenu très précaire, une nouvelle décision à son encontre en Septembre dernier. Le maintien, la durée et les conditions de cette incarcération me paraissent excéder la justice humaine. J’ai d’ailleurs cru comprendre que la famille du président BESSE (j’ai connu ce dernier, quelques mois avant son assassinat, à ol’occasion d’un voyage qu’il effectua en Grèce, alors que j’y étais en poste diplomatique) n’exigeait pas le maintien en détention. Tout cela m’émeut beaucoup. Je ne le vis pas par esthétique de la révolte, de l’engagement ou du nihilisme, ni par nostalgie de certaines conditions intellectuelles et politiques qui dans les années 1970 avaient pu mobiliser certains esprits – heureusement rares – chez nous et en Allemagne. Je le vis parce qu’il me semble que la société ne doit pas être plus cruelle ou aussi cruelle que ceux qu’elle a condamnés précisément pour leur cruauté. Elle doit même être capable de magnanimité et d’un certain pardon, qui peuvent faire la grandeur d’une génération et d’une collectivité. Se montrer meilleur que… C’est comme cela que nous avons compris qu’il nous fallait abolir la peine de mort.

J’ajoute d’ailleurs que la disparité de traitement avec Maurice PAPON est choquante.

Quelle est votre propre opinion ? que je garderai naturellement pour moi et surtout quel est le point de droit, à propos de quoi je n’ai ni votre compétence ni votre très grande pratique.


Mardi 15 Juillet 2008 ... j'ai déposé au Palais-Royal, mon recours pour la liberté de Marina Petrella et pour mon honeur, entâché par une parole nationale non respectée.

2 commentaires:

Bertrand Fessard de Foucault a dit…

Essai de commentaire - moi-même sur moi-même - puisque ma chère femme dit ne pouvoir accéder à la boîte de dialogue.

Reconnaissant aux éventuels visiteurs de me laisser un signe de leur lecture.

Soir du vendredi 18 juillet 2008

Edith Jeanne a dit…

Mon mari teste son blog en prenant mon identité


soir du vendredi 18 juillet 2008