jeudi 19 août 2010

Inquiétude & Certitudes - jeudi 19 août 2010


Jeudi 19 Août 2010

Prier… [1] Les nations apprendront que je suis le Seigneur, déclare le Seigneur Dieu, quand par vous je me montrerai saint à leurs yeux. Délicatesse et manière « habituelle » de Dieu. Nous continuons Sa création, nous sommes associés à Son œuvre, les miracles tiennent à notre foi et Sa propre gloire – la sanctification de Son nom, selon la prière du Notre Père – dépendent de nous… En réalité, c’est l’œuvre divine accomplie en jnous qui est la « preuve » et la mnifestation de Dieu pour tous, y compris pour nous-même. Rythme aussi des sacrements de l’Eglise, par anticipation : je verserai sur vous une eau pure… je vous donnerai un cœur de chair…je mettrai en vous mon esprit… et de leur aboutissement : réconciliation, alliance, vie éternelle : vous serez mon peuple et moi je serai votre Dieu. Projet universel, puisque le peuple initialement choisi, les invités se sont dérobés. Parabole du festin de noces. Les serviteurs allèrent sur ls chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. … Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres. La parabole est déconcertante. Appel universel, mais les élus sont peu nombreux. Le roi surtout a jugé à l’habit, à la mine, à l’extérieur. Le pauvre type avait-il de quoi se vêtir convenablement, s’il était SDF ? sur les chemins ? a-t-il eu l’occasion de s’expliquer ? L’autre gardait le silence. Inflexibilité du jugement…le regard de l’âme qui va prier va de l’exclu à la proposition divine. Dieu rabroué par les premiers invités, l’un à son champ, l’autre à son commerce, les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Dieu rabroué par les « repêchés », Dieu aux grands projets et aux généreuses propositions. Et la mission, notre mission, le partage humain du salut divin puisque tous ces comportements répréhensibles et fous eu égard à la proposition de Dieu, sont bien le mal dont nous souffrons, nous qui ne mettons pas la robe de noce… la robe trempée dans le sang de l’Agneau . Rends-moi la joie d‘être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés. Grand absent du récit évangélique, le fils dont sont célébées les noces. Comme le plus souvent, le Royaume est comparable à une personne, roi ou maître, et pas à un lieu. Le fils – prodigue, assasiné par les vignerons, absent… le Père toujours présent, le Christ dont le rôle est décisif, il sauve et guérit, tandis qu’absent, le festin tourne mal. Ce n’est pas dit ce matin mais tout l’évangile, la Bonne Nouvelle ne sont que cela, ce récit, cet enseignement.

après-midi

Je range et classe des magazines, hebdomadaires et aussi Le Monde.

Aussi loin que je me souvienne de la manière dont j’ai pensé l’actualité et l’histoire – en politique – j’ai considéré et analysé l’une et l’autre de la même manière.
Prendre les choses autrement qu’événementielles, et donc révélatrices d’évolutions qui commencent peut-être ou d’une situation jusques là pas mise en lumière.
Voici comment j’ai tendance actuellement à reconstituer l’histoire contemporaine – celle de la France et celle des relations internationales…
sera développé

Juger Nicolas Sarkozy non sur sa manière, non sur ses dires mais sur ce qu’il fauit, sur ce que le gouvernement fait, a fait et fera. Juger non du spectacle, même s’il est horrible et s’il défigure la France et s’il désapprend civisme, unité nationale et bien commun aux Français, pour juger ce qui est fait, ce qui n’est pas fait, ce qui est détruit, ce qui est édifié. Cela posément. Scientifiquement, éphéméride par épéhémride,n texte par texte. Ne se poser qu’ensuite la question de l’auteur et de ceux qui l’applaudissent ou le sauvegardent de la vindicte des victimes et de la rumeur réprobatrice – symbole du règne : les barrières tenant à distance peuple et même journalistes… autrement dit ne pas s’acharner sur la caricature ou la quintaine, ce qui d’ailleurs valorise l’acteur unique, mais voir les effets, voir l’œuvre. Et pour l’avenir analyser les causes que je vois davantage dans un processus qui nous a fabriqué Sarkozy depuis vingt ans, comme les décennies précédentes on nous avait fabriqué le Front natikonal, on ? nous, plutôt que l’acteur, sommes coupables. Nous avons favorisé ce dont nous pâtissons.

soir

Les mensonges…

France 3 sur les Roms : on présente les avions comme le transport de volontaires récompensées pour leur bonne volonté, on présente cette politique comme humanitaire, on évoque les gratifications (trois cent euros par adulte et cent par enfant). Les critiques internationales ne sont pas citées, le non-paiement des gratifications n’est pas dit. Le pouvoir actuel – dont il est acquis que les comportements, déclarations, « pistes » sont tous dictés aux ministres, aux parlementaires et sans doute à certains journalistes par Sarkozy personnellement, sans cesse le téléphone portable à l’oreille.
La confusion entre la répression et l’humanitaire a commencé avec les bombardements OTAN sur la Serbie et le Kosovo en 1998 : les bombes étaient suivies des rations alimentaires et des trousses de secourisme, jetés par les mêmes avions. La notion de guerre substituée par celle de « boulot », de « travail » a cionduit forcément aux entreprises privées sécurisant ! les soldats réguliers en Irak et en Afghanistan. Droits de l’homme en France, centres de rétention, état de nos prisons, garde à vue jusqu’à la réaction tardive du Conseil constitutionnel, magistrature du siège supplantée par le parquet : Besson… la France n’a de leçons à recevoir de personne. Goering au procès de l’ibncendiaire supposé du Rechstag : des crimes ? imputés aux Nazis ? vous n’y pensez pas. Woerh irréprochable, donc rien à lui reprocher.

Le départ des derniers combattants américains d’Irak, mais il reste 50.000 soldats pour soi-disant instruire l’armée irakienne : 4.500 morts du côté américain, des centaines de milliers de morts civils, un millier de milliards de dollars dépensés militairement. On joue sur les mots. Dès sa première diffusion de campagne, Obama était entré dans la dialectique de Bush, quitter l’Irak, le laissant pire qu’il avait été trouvé et sand doute mûr pour une guerre civile qui arraangera Iraniens et Israëliens et permettra aux Etats-Unis tous les coups tordus, et s’investir en Afghanistan, gouffre en vies humaines et en argent, aux portes de l’Inde et de l’ancienne Union soviétique, toutes deux expertes sur une Asie centrale qui sont aujourd’hui ce qu’étaient les Balkans pour l’Europe à la fin du XIXème siècle. Ce départ n’est pas et il est aussi catastrophique que l’agression. Il y a des politiques irréparables. La France – grandiose, celle du commerce extérieur – cherche une part de gâteau là-bas, alors qu’elle avait eu presque par hasard la sagesse d’être absente de ce conflit.

Vladimir Poutine l’a promis, tout le monde aura recouvré une maison avant l’hiver. Louange de l’homme providetiel par des villageois interrogés, le bien commun et les évidences operçus, dans les régimes d’autorité et donc de démagogie, comme un effet de la bienveillance du dieu incarné qu’est le tyran contemporain.



[1] - Ezéchiel XXXVI ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu XXII 1 à 14

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