lundi 22 novembre 2010

Inquiétude & Certitudes - lundi 22 novembre 2010


Lundi 22 Novembre 2010

La parole de Dieu par les circonstances, par les autres, par l’Ecriture éclairée des autres et des circonstances, comprise dans la prière et par la prière, la présence à Lui. Je choisis la vie, après délibération, et je choisis celle qu’Il me donne, même si le bilan de ce que j’ai fait et suis, hors mes velléités et mes imaginations, ne correspond pas à ce que j’ai attendu autrefois ou hier, ou il y a quelques instants. Non pas ma volonté mais la tienne. Il y a eu les époques de l’imitation de Jésus-Christ, et aussi du dolorisme – que nous jugeons (facilement) tout à fait inadéquates et irréalistes – mais ce qui importe c’est la nôtre, dont la mienne. Jésus, maître et accompagnateur, initiateur et guide jusqu’à la croix et depuis la crèche, me laisser prendre par le compagnonnage proposé, vivre selon ce qu’Il me donnera à comprendre et m’enseignera minute par minute. Je choisis la vie proposée, même si je n’en connais rien dans cet instant de mon choix. J’ai confiance. Je sais que j’ai le choix du désespoir ou de l’amertume, je sais que mes aimées veulent mon choix, je choisis et repars. Prier pour commencer … [1] et en accompagnant notre meilleur modèle pour le don de nous-mêmes : comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du Trésor ; il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre ». A la suite de cette femme que Jésus observa, dont il connut l’état de vie, l’état de fortune et regarda le geste, je me glisse dans la foule des aimés qui pleurent et n’en peuvent plus, mais qui sont connus, vus, regardés : voici le peuple de ceux qui te cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face ! Qui suis-je ? ou vais-je ? J’entends : il obtient du Seigneur, la bénédiction et de Dieu son sauveur, la justice. … Personne ne pouvait apprendre ce chant, sinon les cent quarante quatre mille, les rachetés de la terre. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau partout où il va. Amen… aujourd’hui, jour et mois de la naissance d’André Gide, de Charles de Gaulle et de « notre » Marguerite. Vœux de bonheur et de paix à chacun de celles et ceux qui parcourent ces lignes. Heureux sommes-nous, les pauvres, car nous verrons Dieu, car nos larmes… car nos joies… car… déjà !


soir

La radio par bribes, ce que relève ma femme, le fil de mes pensées.Je n’ai pas travaillé les journaux ni l’A.F.P. et j’ai deux numéros de retard pour le Canard. Toujours considéré l’histoire des autres époques comme si c’était de l’actualité toute contingente et à suspense, et notre quotidien comme de l’histoire où chacun est jugé tranquillement, à fond

La communication devait être « l’arme absolue » du principat. Elle est en train de le tuer. La détestable habitude de faire de la politique intérieure et surtout pour se défendre personnellement… quand on est à l’étranger et en réunion : donc Sarkozy assurant que dans l’affaire de Karachi tous les documents ont été fournis. Ce genre d’affirmation – comme celle qui me fit me découvrir le 29 Mars 2009 au nom de mon ami Sidi Ould Cheikh Abdallahi relevant le mensonge de son homologue français à propos de son renversement – a appelé ce matin un démenti absolu du juge d’instruction : liste des documents dont le magistrat a réclamé la déclassification en Juillet 2009 et en Mai dernier ; toujours rien et la commission compétente, toujours pas réunies. M° Olivier Morice demande qu’après Dominique de Villepin, volontaire puis relaps, Alain Juppé soit interrogé en tant que Premier ministre. Entretemps, hier, Claude Guéant se fend d’un communiqué de deux pages, une extension sans précédent sous la Cinquième République (où les secrétaires généraux de la présidence de la Républiuqe n’ont jamais exister pour les médias), pour dire que le président régnant n’est pour rien dans l’affaire. – L’affaire, si elle tourne au duel Sarkozy-Villepin, sera une nouvelle étape de la « mithridatisation » des Français. Valéry Giscard d’Estaing manqua sa réélection présidentielle pour l’affaire des diamants – de peu de valeur et sans mort d’homme – mais l’affaire n’était tolérée par personne, même à droite, et le soupçon de mensonge auquel il donna prise le condamna. Aujourd’hui, après l’affaire Woerth énorme (le trésorier du parti présidentiel, ministre du Budget, vendant le domaine public et dont la femme organise la fraude fiscale d’une de nos grandes fortunes personnelle), celle de Karachi : onze morts et le financement d’une campagne présidentielle. On ergote sur le rôle qu’avait dans cette campagne l’actuel président : il n’en était, après le candidat, que le chef et ce candidat malheureux a été monté en épingle pendant tout le début de l’actuel quinquennat : les institutions constitutionnelles et locales. – Une jeune femme au téléphone, à propos d’un collectif pour appréhender avec chaleur un chien errant devenu la mascotte d’une capitale cantonnale, me demande si je connais l’histoire de la grenouille. - ? – C’est simple, jetez une grenouille dans l’eau bouillante, elle saute si fort qu’elle renverse la casserole et s’échappe, mais mettez-la dans l’eau froide et faites bouillir, elle s’endormira progressivement. Cela commença – publiquement – par le Fouquet’s et le yacht de Bolloré, on n’avait pas su les soins pour Bernard Tapie, je ne savais pas les étapes, une à une et méthodique pour la prise de contrôle de l’U.M.P. et pour la mise en place de la Françafrique par détournement de clientèles, du « vivant » politique-même de Jacques Chirac.

La fêlure à droite date du congédiement de VGE par Pompidou en Janvier 1996 pour trouver une place à Michel Debré. Les Républicains indépendants qui donneront naissance avec les centristes divers à l’U.D.F. ont les premiers donné l’exemple de la « trahison », et ce sont les gaullistes qui ont ajouté la dose de haine : cela commença par le refus d’élire VGE à la présidence de la commission des Finances en Juillet 1968. Puis Chirac jouant tout pour doubler l’ancien président de la République dans l’opposition à la gauche. Système repris par Sarkozy à partir de 2005, et qui sera repris par Jean-François Copé bien avant 2017 (d’autant que l’on ne remarque pas assez que la disposition constitutionnelle de 2008 interdisant un troisième mandat ne vaut pas pour l’élu de 2007).

L’Irlande. Toujours pas de réforme de la « gouvernance » monétaire de l’Europe. Toujours pas d’analyse de ce qui met sous pression les gouvernements : les agences de notation. Toujours pas d’appel direct à l’épargne publique et toujours le soin pour les banques. Ce matin, la presse financière dans les kiosques… les Echos, l’Irlande appelle à l’aide internationale, une autre feuille : un entrepreneur (allemand ?), renouer avec les profits n’est qu’une première étape.

[1] - Apocalypse de Jean XIV 1 à 5 ; psaume XXIV ; évangile selon saint Luc XXI 1 à 4

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