vendredi 22 juillet 2011

Inquiétude & Certitudes - vendredi 22 juillet 2011


Vendredi 22 Juillet 2011

Je me réveille : pas content de moi-même ni du temps qui passe, dont je ne sais. J’espère, mais pas en moi ni en ce que j’ai parfois de forces. J’espère bien plus sûrement : fins et moyens, paramètres, aucune donnée n’échappe au Créateur, mon Sauveur. Je suis à Lui. Qu’Il veuille m’aider à ce que je ne déçoive pas ceux qui ont confiance en moi ou ont besoin de moi.




Prier…
[1] Marie-Madeleine, entre beaucoup de confusions, la combinaison sans doute de plusieurs personnages, une figure emblématique de l’amour surgit et s’impose : modèle de vie spirituelle ? plutôt indication des réponses de Dieu à qui se projette sur Lui. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient… Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? … On a enlevé le Seigneur, mon Maître, et je ne sais pas où on l’a mis. Soliloque de toute recherche, tant qu’elle est seulement mienne, nôtre. Cesse de me tenir… interrompt le Ressuscité. Transformation, conversion, libération, mission, témoignage : vie. J’ai vu le Seigneur et voilà ce qu’il m’a dit. Conclusion pour nous que donne un contemporain, mystérieusement témoin quoique n’ayant pas été disciple de Jésus pendant le ministère public de celui-ci : nous ne connaissons plus personne à la manière humaine : si nous avons compris le Christ à la manière humaine, maintenant nous ne le comprenons plus ainsi.

Le tonneau des Danaïdes, plus l’Europe paiera, plus on lui en demandera. « On » c’est la spéculation qui a avantage à jouer les plus faibles puisqu’elle les contraint à payer les plus gros intérêts. Il y a une analyse mécaniste à mener sur les divers produits financiers qui – sans que j’y connaisse grand-chose – montrerait probablement que ce système d’investissement sur la faiblesse d’autrui a des antécédents lointains.

On ne s’en sortira que par une imagination politique, qui n’est possible qu’à deux conditions : une volonté, un soutien de cette volonté, un président élu au suffrage direct de tous les Européens, la démocratie dans le fonctionnement de l’Union (double clé, les peuples selon les Etats, l’ensemble des citoyens)

Echange avec Jacques Myard, qui caractérise et qualifie fort bien mais ne dit pas de remèdes. Je lui réponds.

COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République

A/S : Zone Euro / Accord de Bruxelles / Soyons sans illusion, le problème reste entier !




L’accord d’aide à la Grèce est présenté comme une victoire de la zone euro ! Malheureusement le problème reste entier ; pire même, on est en droit de se demander si cet accord n’a pas mis en place une véritable machine infernale qui va conduire inéluctablement au bouquet final !
La Grèce va bénéficier d’un prêt de 79 milliards ( UE+ FMI) et d’une restructuration partielle de sa dette soit au total une aide de 158 milliards d’euros. De surcroit, le Fond Européen de Stabilité Financière (FESF) va être aussi autorisé à intervenir sur le marché secondaire pour racheter les Bons du Trésor des pays en difficulté.
Indubitablement, ce système prôné par la Banque Centrale Européenne constitue une mutualisation européenne des dettes souveraines des Etats.
La zone euro est ainsi directement entrée dans l’ère de l’Union de transferts - les riches – France–Allemagne – s’engagent à honorer les dettes des faibles – Grèce aujourd’hui, et demain le Portugal – l’Espagne … ???
Ce système de mutualisation des dettes souveraines est-il à la hauteur de l’enjeu, de plus la mutualisation est-elle la réponse aux causes de la crise de la zone euro ?
- En premier lieu, la force du FESF demeure très limitée, sur le papier il peut mobiliser par emprunt 440 milliards d’euros en réalité sa capacité est fortement réduite car seuls les Etats notés triple A peuvent conférer au fonds la même garantie. En réalité le Fonds ne peut emprunter plus de 260 milliards dans la situation actuelle.
En conséquence, la capacité du FESF n’est pas à la hauteur pour racheter les dettes souveraines de la Grèce mais aussi du Portugal et de l’Espagne et peut être après demain de l’Italie.
- En second lieu, cette aide n’aura aucun effet sur les causes réelles des difficultés de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne voire de l’Italie : la perte de compétitivité économique.
Dans ces conditions, l’accord de Bruxelles permet de gagner du temps sans espoir de retrouver une compétitivité économique, gage d’avenir.
Les contribuables français et allemands doivent savoir que l’aide apportée à la Grèce ne sera jamais remboursée, car ce pays est et sera incapable de rembourser ses créanciers. La dette grecque est aujourd’hui une dette française et allemande.
C’est la réalité incontournable, sans appel !
On doit la vérité aux Français à un moment où la France est déjà fortement endettée, l’accord de Bruxelles rajoute la dette grecque à la française.
Dans ces conditions l’accord de Bruxelles va fonctionner comme un engrenage, une machine infernale : les Etats européens vont s’endetter ensemble, sans pour autant rétablir la compétitivité économique des Etats étranglés par un eurosurévalué.
L’Union européenne ainsi transformée en Union de transferts conduit inéluctablement au bouquet final quand payer pour les autres deviendra insupportable.


----- Original Message -----
From:
Bertrand Fessard de Foucault
To:
Jacques Myard
Sent: Friday, July 22, 2011 1:08 PM
Subject: Re: Communiqué : Zone Euro / Accord de Bruxelles / Soyons sans illusion, le problème reste entier !


D'accord sur votre qualification des choses et décisiions. Les remèdes sont simples
1° au plan des dettes, de la finance et de la monnaie, tout entre Etats et Etats comparables de moeurs : en gros l'OCDE, peut-être pas le Japon. Car d'une part, il faut sortir les banques, les agences de notation et les fonds d'investissements du cycle en nationalisant les premières et peut-être les fonds - ce qui suppose une révolution culturelle dont la France est sans doute la plus éloignée car elle préfère les raisonnements aux réalités, même les libéraux de doctrine que sont les Allemands et qu'étaient les Anglais savent nationaliser, et d'autre part il faut sortir la Chine du jeu (et accessoirement le Japon en tant que créancier des Etats-Unis presqu'à égalité de la Chine). Donc, l'ensemble des endettements sous la responsabilité des Etats et se finançant par l'emprunt direct aux personnes physiques
2° le protectionnisme entre zones socialement comparables, ce qui fait sortir la Chine du jeu, relocalise nos industries et recentre la consommation européenne ou américaine sur les productions européenne et américaine. L'esclavagisme en Chine a moins de raisons économiques d'être maintenu et le système politique est à nu.

Accessoirement, l'UMP - en cas de sondages castastrophiques pour NS malgré Match et Carla - a son champion à la manière PS : le directeur général du FM féminin, dont en six ans on n'a toujours pas discerné la pensée sur la France et pour les Français.

Et les deux décrets sur les armes à feu en cas de manifestations ? et le vote à onze participants au Palais-Bourbon sur le fichier d'identité biométrique ?

Bien amicalement et merci pour les clartés.

[1] - Cantique des cantiques III 1 à 4 ; 2ème lettre de Paul aux Corinthiens V 14 à 17 ; psaume LXIII ; évangile selon saint Jean XX 1 & 11 à 18

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