jeudi 15 septembre 2011

débat télévisé en vue de la primaire socialiste programmée pour le 9 Octobre prochain - notes prises



... ces notes prises à mesure du débat ne font pas foi puisque - par construction - elles n'ont pas été revues par les participants. Il est possible - je n'ai pas cherché à le savoir - que le Parti socialiste édite une transcription intégrale et contrôlée. Elles ne sont que personnelles, mais telles quelles elles constituent un instrument de travail, tant pour la généralité et le mouvement des thèses et de la présentation de chacun, que pour mes propres notations d'ambiance.


A ce genre d'exercice, je me livre depuis 1966.


conventions
NS = Sarkozy, Nicolas Sarkozy
M = Arnaud Montebourg
V = Manuel Valls
A = Martine Aubry
H = François Hollande
R ou SR = Ségolène Royal
JMB = Jean-Michel Baylet

italiques :
commentaires BFF
journalistes

. . . 20 heures 35, France 2 + Débat pour la primaire socialiste.

Soirée de clarification, réunis pour la première fois sur un plateau. MONTEBOURG et VALLS vraiment jeunes, et trop jeunes. AUBRY donne bien en portrait buste. HOLLANDE, pas bien et filiforme.Exposé de PUJADAS, qui avait eu le tête-à-tête avec NS.

I - Exposé liminaire de chacun

A - Martine AUBRY -. Je comprends votre inquiétude, notre pays va mal. NS dit qu’on n’y peu rien. Il y a un chemin pour sortir de la crise, dans toutes les responsabilités que j’ai eues, grande réformes, emploi, sécéurité sociale. Retrouver la justice sociale. J’aime dire oui, je sais aussi dire non. Déterminée et prête.


V - Chères Françaises et chers Français... incarner une gauche disant la vérité et rendant la mémoire. Vérité. La dette, 24.000 euros par habitant, sacrifier modèle social et service public. Priorité désendetter. 2007 ? NS a échoué. Candidature utile pour la gauche, énergie, amour pour la France.




M - Madame, Monsieur, je sais que vous êtes inquiet (il parle debout), la fin de mois, la délocalisation, les responsables sont connus, la finance mondiale, les gouvernements qui ont démissionné devant elles, on peut surmonter les périls si nous affrontons la finance et reprenons le contrôle de l’économie. Pesonnalités nouvelles. Père boucher charcutier dans le Morvan. Côté mère, un grand-père arabe qui fit la guerre. Mon combat vient de loin, engagé depuis quinze ans, Europe, VIème République, nouvelle gauche pour nouvelle France




JMB - (accent du midi). Destin de la France, porter une autre vision de la gauche républicaine, laicité. Europe fédérale, VIème République, radicaux avant-garde. Sensibilité de chefs d’entreprise engagés à gauche, militants, progès et rassemblement.

R - (debout, en noir ou bleu très foncé avec coutures soulignements à grandes mailles blanches. Cela lui va très bien) . Inquiets, vous avez perdu et avez peur de perdre encore. Vous avez raison. Je pense comme vous. Quatrième enfant d’une famille moyenne, Vosges, obstacles franchis sans relation ni piston. Ce ne serait plus posible aujourd’hui. Reconstruire l’escalier social. République française et égalité des possibles. (sourire charmeur, grande aisance). Gagner le droit à l’espérance d’une vie meilleure.

H - Moment décisif, chacun l’aura bien copmpris. Echec de NS cruel pour les Français, inégalités insupportables, doute par rapport à l’avenir du pays. Seule question posée pour mon engagement ? Réussir le changement pour 2012 : crédibilité pour comptes publics, justice fiscale sinon pas d’effort consenti, espérance sans laquelle une nation ne peut se relever : la jeunesse pour elle-même et pour le pays. La confiance, maitre-mot de ce que je veux engager, j’ai fait un long chemin. (ce n’est pas mal).

Leur docilité au modèle imposé, un peu scolaire, un peu artificiel. A l’évidence les deux « jeunes » plus B. sont éliminés. Comment la primaire ? être inscrit, payer un euro, signer une charte d’adhésion aux valeurs de gauche. Nous assistons à un exercice extraordinaire : pas tellement pour la comparution-comparaison des six candidats socialistes ou de gauche, mais pour le fait-même du vote général ouvert à tout électeur inscrit.

II - Débat avec interrogateurs - La crise économique + thème au choix (dix minutes chacun)







M. - Arnaud MONTEBOURG – Le seul prônant non un aménagement, mais une rupture. Vous reconnaissez-vous dans le programme du PS qui n’est pas une rupture ? – Une transformation plutôt que rupture. Programme PS est une bonne vision. Pour le réaliser, afronter le sysème éconoique et financier (il a de l’aisance). Il suffit d’imaginer dans les quizne jours de l'arrivée de la gauche au pouvoir. L'alternance aussitôt réduite à néant. – Loi de sécurisation de l’économie. Nationalisation dus sytème bancaire comme en 1981 ? – Pas question que les contribuables payent, mise des banques sous tutelle avant qu'elles nous y mettent. Etat entrera d’autorité dans les conseils d'administration ainsi que les usagers du crédit. Les banque collectant l' épargne des Français ne pourront pas faire des affaires. Les banques ne pourront spéculer qu’avec leur argent. – Comment ferez-vous dans un seul pays ? - Le président OBAMA a pris des mesures très évères avec son congrès, le système bancaire est sous contrôle. (Il est très précis et convaincant). – Protectionnisme nouvelle vague. Barrières, monopoles. Cela ne va pas plomber le pouvoir d‘achat ? – Avons perdu deux millions d’emplois industriels. La protection européenne, c’est le protectionnisme de chacune des grandes nations, les seuls naifs du village mondial, ce sont les Européens. Nous protéger vis-à-vis du reste du monde. La Chine ruine une partie de l’Europe. – Préférence européenne ? pour entreprises européennes ? – C’est excatement ce que font les Américains, c’est le traté de Rome initial. – Austérité ? on laisse filer la dette ? - Contre faire payer les classes moyennes, je propose que ce soient les 400 milliards à rembourser à raison de la crise depuis 2008. Une taxe sur les transactions financières dans la zone euro. MERTKEL s’y est ralliée : cette crise est le fait de nos dirigeants. – L'euro ? – Nous pouvons encore sauver l’euro. Le système financier paiera. Plus d’argent en comptes publics ni dans les entreprises, mais dans le système financier. Je propose que les banques payent. – Déficit de l’Etat ? 6 pacte de désendettement. La dette liée à la crise. La mauvaie gestion de NS : pour 3% des Français, rétablir l’ancen niveau fiscal. Un enfer pour les PME et un paradis fiscal pour les grandes entreprises. Civisme fiscal. – Carte blanche : le pouvoir d’achat. Vos recettes ? – Le pouvoir d‘achat est la promesse et l’échec majeurs de NS. Même avant la crise n’a pas traité cela sérieusement. Ces femmes au supertmatrché, 700 euros, et les ouvriers tandis que leur entreeoise distirbuent dividendes. Loi du partage : puisque vous distribuez 100 euros aux actionnaires, vous distribuerez 100 aux travailleurs. C’est une stratégie de sortie. Les excédents des entreprises très performantess seront partagés. Blocage général des loyers, dont un certain nombre devront revenir à niveau pour les plus hauts avant 2008. (Il a de ‘énergie, il ne bafiuille pas). Allocation pour femmes seules, les aider dans vie quotidienne et solitude. Rétablir, établir l’allocation familiale au premier enfant et bonus pour femme seule. Pas de mise s sous condition des allocations familiales. – Comme Bruo LEMAIRE ?

JMB - Jean-Michel BAYLET. – Le plus méconnu des candidats. Pas membrre du PS, vous récusez le programme du PS, que faites-vous dans cette primaire ? – Je l'avais demandée pour la gauche en 2005. Je suis là par légitimité, primaire citoyenne, appellation contrôlée de cette primaire. – ... dans votre livre, on voit bien que vous n’êtes pas socialiste. Ce qui choque le plus ? – Le projet socialiste a été fait avant le temps de crise, ne prend pas en compte, situation catastrophique. Impossible de dépasser plus. – La création de 300.000 emplois d’avenir ? – Trop couteux, pas efficace. Les emplois aidés se retrouvent au chômage. (Il est pointilliste, pas d’ensemble, il est vrai que c’est la question initiale qui l’a mis là-dedans).J’ai fait les comptes, cela chiffre et comment réduisez-vous la dette ? – Cesser de ne pas remplacer. Réfiorme fiscale. – L’impôt paye tout ? – Les niches NS sont 70 milliards, et leur total : 100 milliards. Ce ne sont pas les plus riches qui payent le plus. Les grandes entreprises sont taxées à 14%, les PME à 30%, impôt unique sur les sociétés comme aux Etats-Unis. Impôt unique pour les particuliers est une idée radicale, fusion CSG, IRPP, etc – Baisser les dépenses publiques ? – Ne pas en engager de nouvelles ! – Les dépenses publiques : 56% au lieu de 47% en Allemagne. Que diminuer comme dépenses publiques ? – Rassemblement républicain. Analyse à gauche est à peu près la même. Conférence nationale de redressement. – Créer une nouvelle tranche ? – Impots spour els coiétés et les particuliers, ni juste ni efficace. – Qui veut de l’Europe fédérale ? – La crise est politique, depuis 2002. Seule zone monétaire au monde sans gouvernanece économique. La Grèce dépenses abyssales, emprunt. Monnet : l’Europe avance pour le mieux dans les périodes de crise. Je ne suis pas le seul. Fédéralisme, le volontarisme. – Vous perdrez la main sur le budget. – Courage de déléguer. L’Union pourra investir. M. a raison, jusqu’où irons-nous ? La seule réponse est politique et en allant vers l’Europe fédrale (C’est ma thèse). – Sujets de société : dépénalisation du cannbis ? – Vous avez mal lu. La légalisation du cannabis. Ma dépénalisation pas une solution ni de qualité ni dealers. On met fin au trafic créant insérucité. Vendu en pharacie, sous contrôle. (Tous ces gens sont très bien, et évidemment beaucoup mieux que le garde à vous et les rivaliés effrayantes au sein de l’UMP, c’est également plus intelligent). – Le droit à mourir librement ? – Dans la dignité. Bayonne. Le suicide de cette dame. Encadrer. Médecins, famille, le malade s'il est en état de le faire. – A laisser mourir, ou à donner la mort dans certains cas – Incurables, souffrances considérables, famille consentante.

S ou SR - Ségolène ROYAL (sa prestation va être décisive, notamment pour moi). Déjà candidate, déjà gagnante d’une primaire mais moins large ? En quoi avez-vous changé non pas sur un plan personnel, mais sur un plan politique. – Plus en avant. Bien sûr j’ai changé, densité, détermination, beaucoup travaillé. Je sais que je demanderai aux Français de travailler dur. J’ai appliqué dans ma région ce que je propsoais aux Français. Voyagé dans le monde entier. – je veux être la voxi des sans-voix. Une ou deux mesures ? (elle a donné le tempo. et inspiré les questions). – Résoudre la crise, 10 % se sont enrichies. Déficit et dette. Pas à transmettre sur les générations qui viennent. Relancer l’activité économique (elle est vague et ne s’engage pas). Loi sur la réforme des banques. Que les banques obéissent au lieu de commander. Obéissent à leur métier. Financer l’économie réelle, le métier n’est pas de spéculer sur les Etats. Réforme fgaite aux Etats-Unis, et qui commence d’être en Grande-Bretagne. L’Etat viendra dans le capital des banques s’il les renfouent. Cela aurait dû se faire en 2008. (Ele est claire, elle a ses convergences avec M. – elle erst belle, énormément photogénique). Création banque publique à dimensiosn régionales. – C’est le projet socialiste – Créer des richeses au lieu de faire des impôts – On est très en France – cela va de pair avec réforme système bancaire européen et internatiuonal. Quand NS et AM se sont rencontrés, on savait ce qu’il y avait à faire (elle se laisse avec élégance interrompre) Votre spécificité : ne pas augmenter les impôts – Vous pensez que les Français peuvent accepter de payer plus d'impôts. Je ne ferai pas de hausse, mais réforme fiscale (elle a l’habileté de se référer au programme socialiste, chaque fois, elle est offensive). La nouvelle tranche d’impôt fera partie de la réforme. La justice fiscale, c’est de faire payer les plus riches, enlever le bouclier fiscal, faisons en sorte que les riches obéissent à la loi, on retrouvera 40 milliards. Seuil à fixer ? c’est la globalité de l’impôt sur le revenu et sur le capital. – Vous vous êtes prononcée pour la règle d’or ! – Règle de bonne gestion. Il faut être rigoureux. Je n’ai pas augmenté les impôts dans la région que je préside depuis 2005. Cela ne me gêne pas de l’inscrire dans la Constitution, ce n’est pas celle de NS : contribution égale du capital et du travail, justice fiscale, garantie de la sécurité sociale, et pas seulement le non-déficit. Améliorer l'organisation de l'Etat – Postes identifiés ? – Economies dans l'organisation des pouvoirs publics. Décentralisation. Mieux répartir les compétences (elle sait parler précis tout en souriant). Réformes consensuelles et rapides, si cela doit créer des remous. Croissance verte. Pays d’entrepreneurs, ayant les moyens, un Grenelle des PME. Première puissance écologique d’Europe. Energie, emploi, espérance. – Les institutions ? – L’armée, encadrement des délinquants ? Je le maintiens. Droit à la sécurité contre impunité. Si NS se rallie à mes bonnes idées, c’est qu’on a perdu cinq ans. Mettre fin à l’hyperconcentation à la présidence de la République. – Je remettrai ... La République du respect, l'ordre social juste, chaque institution à sa place, celle du Parlement sans cumul des mandats, pas d’intrusion de l'exécutif dans le judiciaire, démocratie participative. Réforme du conseil supérieur de la magistrature, parquet. Contrat de la nation : comité de surveillace des engagements composé à 50% majorité et 50% opposition. Les Français sont très choqués de l’accumulation des affaires, régime à bout de souffle, tout élu condamné sera immédiatement inéligible à vie, et déchu de son mnadat. (elle a été excellente)

(suit son ex-compagnon).
H - François HOLLANDE. – A tort ou à raison, vous faites figure de favori. Le réalisme, le sérieux en matière de finances publiques, mais vous avez surpris en proposant l'embauche de 60.000 dans l’enseignement pour pallier les suppressions. – Je n’ai pas surpris, une grande cause, une grande espérance. La jeunesse, c’est l’enjeu. Sinon, les "indignés", des mouvements qui se lèveront parfois dans la violence. La croissance. (Il a un ton ch…). Enjeu de citoyenneté, notre société charrie ségrégations et ingégalités. – Susciter une espérance, mais garder la crédibilité suit la démonstration sur le pénitentiaire. – Oui, 500 millions par an. NS faisait une autre propositon : 30.000 = 3 mrds d’investisement + 1 mrd de fonctionnement (il est excellent dans l’attaque, ce sera le deuxième tour). – Nous ferons ce que les disposnilités de la croissance nous offrirons (faible). Devoir de dire cette évidence. Soutenir la croissance, elle ne sera pas là d’un seul jour dès que NS sera battu. Mon premier acte, réforme fiscale. Améliorer force productive. Contrat de génération, grande idée. Permettre à l’employeur gardant un senior. La retraite à niveau correct : moins d’un salarié sur deux est au travail au-delà de 55 ans. Pas de charges sociales sur le cumul des deux emplois senior/junior = 89 milliards d’exonérations. Or, on en fait 200 milliards sans effet. (voilà quelque chose de très précieux – il retoque très bien les 66.000 pour 60.000 emplois dans l'éducation). Destruction de 100.000 postes depuis 2002. – Education, pourquoi pas du donnant-donnant, l’Etat décide tout ? – Loi de programamtion, remettre à niveau l’école surtout les maternelles et le primaire, les handicapés, le premier cycle universitaire. Des engagements les uns et les autres. – Pourquoi avoir dit ? – Un signe, sinon on ne vous entend pas. J’ai visité beaucoup d’écoles, j’ai vu des directrices d’école, des enseignants de secondaire, j’ai vu ce qu’il se passe, zones et quartiers difficiles (il part bien quand il part et est difficile à interrompre ou contrer). Pour celui qui veut changer la République. – Petite phrase il y a cinq ans. je n'aime pas les riches, en 2005. A La Rochelle, "qu'ils nous attendent, nous arrivons" – Je n’aime la richesse insolente, je n’aime pas l’arrogance, les soucis personnels (c’est du FM). Vous confondez tout, ce que j’ai voulu dire s’est vérifié, indignation devant des rémunérations. Un million par part, seulement pour exception. Réforme fiscale, pas pour inventer ... pour des impôts sur les plus fortunés. Première fois, que les plus riches, disent taxez- nous. Non pas spolier, punir ou empêcher, transparence, progressivité, encouragement à l’intitiative. Fusioner IRPP et CSG et revenus travail et revenus du capital. Tant pis pour la carte blanche (temps de parole pour la toisième partie de l'émission), c’est trop important ce que j’ai à dire (il a de l’autorité). Chiffre record : 75 milliards de déficit commercial. Une partie des cotisations sur le travail pénalisant l’embauche, ce seront des cotisations écologiques. Je n’ai pas dit la TVA : c'est ce que veut faire la droite – Le nucléaire, du flou( il a un visage qui paraît sérieux). Fkushima a des conséquences, j'ai des convictions ; sécurité des centrales. Nous ne pouvons être le seul pays à être au niveau 75% . Je dis les mots que j’emploie et pas celui que les autres me prêtent. Si je suis président de la République, ce qui est le centre de ma démarche, cela ne vous a pas échappé. Démarche : passer à 50% en 2025. Exactement la même intensité que les Allemands passant à zéro. Ils passent de 22% à zéro.

V - Manuel VALLS – Image caractérisée. Réaliste, langage ferme. Sang et larmes. – Ce pays (il fait peur, dit ma feme. Il fait voyou et vulgaire). Cette dette n’a a fait que croître. C’est à la gauche de … si nous perdons la fameuse note AAA +, cela étranglera (il est ch…). Etre de gauche, c’est dire la vérité. – Vous êtes le plus radical – C’est mon ami JPB qui est radical. Les engagements des traités européens. Nouvelles marges fiscales pour la dette. – Quelles sont vos marges de manœuvre ? – On peut réformer l’éducaiton sans mettre d’argent sur la table. C’est se révolter contre le fait que l'école reproduise les inégalités... La règle d’or, je l’ai proposée il y a deux ans. Pourquoi voulrez-vous nous mettre d’accord avec NS qui a échoué ? Loi de programmation pluri-annuelle sur les dépenses et recetttes. Si NS veut cela, il lui fallait entendre nos propositions. Revenir sur les défiscalisations des heures supplémentaires. Un compromis ce n’est pas une opération politicienne. – Vous vous distinguez des autres, la TVA sociale. – Vous ne lisez pas bien, j’ai signé avec LE GUEN, proche de HOLLANDE, et DSK l’a déjà sdit, transfert des cotisations sociales vers les produits de consommation. Protéger nos emplois industriels. Je ne veux pas de vicoire de la gauche, suivie d’une déception (il ressemble à Daniel AUTEUIL et il est très lent). – "carte blanche" : intégration, sécurité. – Quotas immigration. Etre de gauche, c'est ne plus tolérer les ghettos ; si nous n'organistons pas, échec. – C’est l’ immigration choisie ? – Critères pour régulariser, organiser l’imigration, discussions avec partenaires sociaux et pays d’émigration. Quotas par métiers, et non par ethnies. Faire aimer la France, intégrer. (à l’évidence proche sur ces sujets de NS) Débat sur l'interdiction du voile à l’Assemblée nationale, un des seuls à la voter, heureusement suivis au sénat avec Robert BADINTER) – Peines planchers ? – Ne pas bouleverser. La justice est en miettes. Plus de moyens pour la justice. (C’est peu de gauche…). -NS l’a fait il y a quelques jours. – Pour deux cent détenus seulement. On ne va retomber dans le panneau, NS a échoué sur le travail et sur la sécurité.

A. - Martine AUBRY – Programme socialiste adopté au printemps n’est-il pas obsolète puisque crise maintenant, alors qu'il a été adopté avec une projection de 2,5% de croissance ? – Programme encore plus crédible puisque la crise est revenue. (Elle dit : nous)Equilibre financier ? – Augmenter la croissance (elle répond mal et hésite souvent, sans doute parce qu’elle « passe » la dernière et que tout le monde est fatigué). La croissance peut revenir, de manière ciblée. Cinquante milliards de niches fiscales. (Elle a les mêmes yeux fendus et mi-clos de son père – Si je note : je mets Ségolène d’abord, puis HOLLANDE ensuite). Si l’on pense qu’il faut seulement réduire la dépense publique, sans la croissance : c'est la Grèce, on n’arrive à rien. Les 300.000 emplois d'avenir. Situation Grèce et Italie. Si nous faisons moins de croissance, on étakera es eplois. J’ai affiché des prioriéts : emploi, éducation, sécurité (on est loin de l’aisance de Ségolène ROYAL, et du charme de François MITTERRAND – ma chère femme fait remarquer qu’on peut la croire appareillée – elle s‘acharne à ses démonstrations, elle ne cherche pas ou ne comprend pas comment intéresser). Mutation verte de la croissance. Les jeunes : 3 milliards, même montant que la TVA restaurant. Faire confiance aux jeunes, on ne leur propose que des stages jusqu’à 27-28 ans (elle redevient bonne sur les jeunes). – Priorité nombre enseignants ? (la force de ce débat est que jusqu’à présent ils ne s’écharpent pas). La modernité de la gauche, pas d’uniformité tout le monde pareil, mais chacun. – Zéro déficit en 2017 ? – Je ne fixe pas de chiffre en 2017. Réduire les dépenses des ménages, les loyers à 40%. (Elle a un joli sourire pour la fin, dommage qu’elle ne l’ai pas tout le temps : en cela, elle était la moins artificielle).

III - Débat général. Entre les six.





Profil du candidat et alliances. Y a-t-il un profil idéal contre NS ? R. la personnalité qui a le meilleur projet : équitable, efficace ?




SR – Quand on vous a entendu dire inexpérience, etc… - Tous les éléments comptent, personnalité avec son passé, son bilan, ses valeurs. C’est surtout la capacité à réaliser (elles e trompe, c’est le charme et l’épaisseur d’une personnalité – elle a ce charme. Regard assassin d’HOLLANDE pris à la subreptice).




A. – Incarner les valeurs de la France, le malheur de la France c’est la difficulté des fins de mois, le pays ne se sent plus ce qu’il est, il rapetisse. Les Français sont toujours fiers de la France, ils ont souffert aux discours de Dakar et de Grenoble. Courage et clarté.




H. - Oui , il y a beaucoup de bons profils. Nous allons sortir d’une présidence fatigante, qui a abîmé la France. Cette constance, cette cohérence, cette stabilité, et aussi cette proximité, cette compréhension des autres, qui écoute. Une présidence normale mais pas banale ou ordinaire, elle doit être à la hauteur de l'événement. Rassurer et emmener les Français. L’inexpérience ? Puisque vous ne m'avez pas posé la question, j’y réponds. Expérience politique. J'ai été dix ans premier secrétaire du Parti socialiste, pendant cinq ans j'ai été associé à toutes les décisions de Lionel JOSPIN. Je n’ai pas l’expérience de président de la République. – Pas même celle de ministre – Pour devenir président, il faut l’avoir été, dira NS. Je dis : le contraire.




V. - (il a l’éloction de Jen-Pierre CHEVENEMENT). Le meilleur candidat, c’est celui qui sortira des priaires (c’est excellemment dit).




M. - (ma femme le dit un peu ordinaire, congé payé – il est regardé avec un certain amour, en tout cas de l’affection par SR). On gagnera sur des idées dans les primaires. Nous sommes nous-mêms en train de changer de monde. Préfiguration de la VIème République. Face à NS, qui croit avoir le monopole des idées, nous démontrons en ce moment-même qu’il y en a à gauche.




JPB. – Par définition, c’est l’un ou l’autre d’entre nous qui affrontera NS (pourquoi ? NS peut jeter l’éponge et ils auront FILLON à affronter, et est-il exclu que Marine LE PEN soit placée au second tour).






Alliances ?




M. - Tout le monde m’adresse des compliments, Nicolas HULOT, Jen-Pierre CHEVENEMENT, MELENCHON.




– A. Comme première secrétaire du PS, j’ai essayé d’avoir des relations de confiance avec tous nos partenaires de gauche. Confiance. Tendre la main à Dominique deVILLEPIN. JPB l’a bien dit, il y a des Français qui n'en peuvent plus. Républicains, démocrates. Comme le Modem à Lille. Le poids et la voix de la France. La France on ne la reconnaît plus.




– V. Rupture entre les Français et les politiques. Beaucoup incombe à NS, crise politique et morale. La nécessité du rassemblement entre les deux tours et au début du prochain mandat. Le Modem, pas débaucher. (Evidemment les autres candidats hors NS ne font pas le poids).




– H. Revenir à lalogique de l’élection présidentielle. Ne jamais parler du second tour avant le premier. L’extrême droite a atteint des niveaux qu’elle n’avait même pas en 2002. 18 à 19% pour l’extrême droite. Faire le plus haut niveau au premier tour. Normalement, on sera en face du candidat de droite, ce sera aux autres à prendre leurs resonsbailiéts, pas nous (C’est lui le meilleur stratège, sinon le seul... il a vu…). Mouvement irrépressible, à condition qu’ils acceptent le programme.






– SR. Situation très difficile, rassembler. Contrat avec la nation : engagement n° 9 (c’est mauvais). Je veux une France unie (c’était le slogan de François MITTERRAND en 1988, pourquoi ne pas le marquer ?). Rassembler son camp d’abord : gauche, syndicalistes, centristes humanistes, gaullistes sociaux. Sens de la moralité publique.




– JPB. Déjà alliance puisque je suis là. (approbation de H.). La République, c’est ainsi, c’est entre les deux tours que se forme la majorité. Divergences sur les conséquences de la crise. Préalable absolu pour indépendance de la France, ou bien résultante de la croissance.


M. – Pas une priorité mais n’êtes-vous pas en distance de V. ? – La "règle d’or" a été adoptée à Maastricht, mais jamais appliquée sauf en Finlande et au Luxembourg. On ne va pas maintenant s’appliquer une règle en période de crise qu’on n’a pas pu appliquer en période plus facile.



– V. si vous voulez me mettre en désaccord avec Arnaud, allons-y. Nous perdrons notre indépendance si nous laissons filer les déficits.




– A. J’ai fait des propositions au président de la République, cet été. (tutoie Manuel). - M. (la voix de Lionel JOSPIN) sortir du cadre passé. Le traité de Maastricht violé pour aider les banques. J’ai voté non.


– H. On ne peut pas accepter que la dette publique soit... (On en est au moment où chacun des autres s’ennuie quand il ne parle pas – évidence oubliée, Maastricht a été très peu un traité institutionnel et beaucoup un cadre pour la monnaie et le budget, mais sans sanctions, ni institutions – regard de SR., lassée, sur son ex-compagnon – à deux reprises).


– SR. Tant que les banques commanderont au lieu d'obéir, on ira dans le mur comme en Grèce, qui paye l’écart entre la voracité financière et le bseoin de l’économie, c’est les peuples. (Elle est excellente) C’est ce que je ferai, alliances européennes, spéculer sur la dette des Etats, c’est sur le malheur des peuples. Distinguer entre les dépôts et les spéculations, accords de Bâle, réformes de tarifications bancaires, interdiction des crédits revolving (elle sait ce dont elle parle). Plonge les gens dans l’insécurité, la précarité, la pauvreté.


Le retour à 60 ans pour les retraites ?

– SR chiffrage a été mensonger


– H. M. PUJADAS, vous êtes brouillé avec les chiffres... 6 milliards, c’est la fourchette la plus haute.


– SR transfert au système général.


– JMB la croissance. Le budget européen. (Aucun problèmes de politique étrangère na été abordé). Retraite par répartition et retraites par points. (Il évoque implicitement sans le voir la question d’une politique familiale).


- A. Comme SR, revenir sur ce qui a été fait. Vg. les ventes à découvert si tardivement interdites. Accord avec SPD allemand sur le programme dont Ségolène a parlé. Revenir à retraite à 60 ans, ne pas caricaturer : plan valable jusqu’à 2026. Durée de cotisations, pénibilité, Tour faire pour… mais pas d'engagement, imprévisibilité… travailler subtilement. Contrat de génération coûte cher, je ne suis pas d’accord. NS a menti aux Français.


– H. je ne serai pas le président qui augmentera la dette. Ce que j’ai proposé y compris contrat de génération est financé par des économies équivalentes. Rien dans ce que je propose ne dégrade les comptes ublics. La croissance.


– V. moment de vérité. Les traités, les respecter. Les euro-bonds, mutualiser la dette des pays en défaut avec l’Allemagne. Le nouveau président de la République aura pour tâche de parler avce les Allemands. La France n’a pas fait d‘effort avec NS. (Il dit : "les petites gens" - A. le jauge, perplexe). Rebâtir l’Europe avec l’Allemagne et la zone euro.


– A. je donne des lignes, mais je ne m'engage pas. Conduire subtilement. La crise sera peut-être là pour deux ans. Morale publique que de réduire les… je ne crois pas aux contrats de génération. Je préfère les emplois jeunes. Je veux préparer la France à sortir du nucléaire. Le non-cumul des mandats. 45 milliards pour remettre au niveau le nucléaire.


– H. On est dans le débat. (Il en prend la direction : excellent). Le nucléaire.


- M. Si nous somems en concours d’imitation avec la droite. Trois étages de la dette. J’approuve avec SR. La dette sur la dette ? 2ème étage, j’approuve H. Il va falloir sévir. Jamais le monde n’a été aussi oppressif pour la souveraineté des Etats. Le nucléaire , faire le plus possible pour sortir, mais nous ne savons pas combien coûte le démantèlement, les inconnus sont nombreuses.


– JMB . Homme de raison. J'ai assisté à l’arrivée de la centrale que je vois de ma fenêtre. Dire qu’on va sortir dans dix ans ou tout de suite, ce n’est pas sérieux. Quand on en est 75%. V et M peut-être là pour dans cinquante ans, pas loi, ni nous... Laissons la science progresser, le nucléaire ne sera pas le même, ce n’est plus le même. (sur le sujet nuéclaire, le meilleur)..


– V. aller à 50%,


- SR trop frileux. H. ? – La mutation énergétqiue est une chance pour la France. Remettre le sujet à un certain niveau. La mutation de l’après-pétrole, c’est le pétrole qui pose le problème climatique et les migrations de population sans eau. Je suis pour une sortie… avec experts contradictoires, on peut imaginer en quarante ans. (Elle est jolie même de profil). Economies d'énergie, civilisation autre car ce sera se déplacer et habiter autrement. La révolution écologique est notre nouvelle frontière. Je veux pour réussir cette mutation, associer les ingénieurs nucléaires. Importance du comment faire ? Comment rassembler les Français là-dessus, ne pas laisser mettre en accusation les ingénieurs et ouvriers nucléaires (elle est très bonne), maintenir deux réacteurs pour régler le problème des déchets.


– A. Le nucélaire est énergie de transition et du passé. Le cap, c’est de se préparer à sortir, que la filière prépare l’après-nucléaire. Je donne un cap. Je veux que l’on continue les énergies renouvelabels. On ne peut dire peut-être ben qu'oui et que non.


– H. et l’EPR ?


– A. on ne fait pas le second. Tu ne répondras pas autre chose que moi. (tutoiement et oppositions mais courtoises).


– H . il y a eu de la clarté.





Dépénalisation du cannabis ?




(effrayant que l’on traite ce problème dans un tel débat et à cette heure : 23 heures 07).

– JMB. expose sa thèse


– M. contre cette dépénalisation ? on dépense des milliards pour lutter contre l’alcool… contre toute addiction. Les libéralisations, tous les pays reviennent là-dessus.


– V. Sait-on de quoi on parle ? Libéraliser une dépendance ? non. (regard approbatif de H. qui recrute ses jeunes). Pas de concession.


– M. pleinement d’accord.


– H. un fléau, un drame pour la santé publiue, trafic, abîme les quartiers, le monde : Mexique. Notre législation n’est pas adaptée. Maintenir l’interdiction, pas de prison, l’interdit existe. Soigner et une grande campagne.




Dominique Strauss-Kahn ?


DSK, parole très respectée sur la crise internationale. Sa parole avait un poids important et pourrait en avoir un pour la campagne présidentielle. Associer ou pas DSK à votre exercice du pouvoir ?


– M. affaire regrettable qui m’a heurté. Retour pas possible ni souhaitable. Ses positions au FMI ont été un marqueur, instance qui a finalement poursuivi la révolution libérale tant bien que mal (très bien). Il doit des excuses à toute la gauche. Il en a faites au FMI, la gauche vaut autant que le FMI.. J’ai dit ce que j’avais à dire (PUJADAS cherche à piéger, on revient à une obédience NS).


– JMB, pas à dire.


– V. Un ami, cohérence de DSK, on règle les problèmes de la mondialisation, je veux de la cohérence, on aura besoin de DSK, la ligne et ce qu’il pensait du monde, cela reste une ligne.


– H. Si DSK avait été là, j’aurais quand même été là. Ma démarche avait été engagée bien avant. J’écouterai dimanche, ce qu’il a à dire.

Conclusion.



- H. réussir la primaire. Essai de rassemblemenyt, nous l’avons bien lancé. Si je ne suis pas choisi, je serai derrière celui ou celle qui aura été choisi. Le prochain président de la République doit prendre des décisions (il est excellent). Un président tellement différent, associer le plus grand nombre au choix : décentralisaiton, démocratie sociale.



- SR situation très diffficile (elle se répète) Il ne faut pas que les Français soient désenchantés, des solutions efficaces et équitables exstent. Livre-programme, contrat avec la nation, douze engagements que les Français pourront contrôler. Que la vie quotidienen change tout de suite, proposé cinq solutions. Ce travail, nous le ferons ensemble, les Français unis, ce sera difficile, savoir-faire, intelligence, enthousiasme (elle a de l’éloquenece)



- JMB . les primaires démarrent bien.



- M . je me suis rendu dans une usine de l’Est de la France. Interpellé par une femme : condition de sa vie de salariée. Je n'avais pas de réponse dans la tête à l’époque. Depuis trois ans, travaillant et expérience d’autres pays, ni héritiers d’un cadre ni destinataires de modèles d’autres, inventer un nouveau monde. Réponse, c’est ma candidature. Donner un coup d’épaule à l’Histoire.



- V que les Français se mobilisent pour les primaires. Je suis un des rares parlementaires naturalisés. Je veux lui rendre à ce pays qui m'a beaucoup donné.



- A J’ai bien aimé ce débat. Points communs, quelques différences, c'est l’intérêt des primaires. Je suis carrée, clarté et courage. Ces femmes et ces hommes humiliés par le libéralisme. La morale, on est tous d’accord là-dessus. Rassembler la gauche, les démocrates, les humanistes, rassembler les Français. M. Sarkozy nous a divisés.



(H. photographié in fine, souriant trop étincelant).



PUJADAS, nouvelle émission si deuxième tour. – 23 heures 27


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