samedi 3 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - dimanche 4 septembre 2011

Dimanche 4 Septembre 2011

Prière maintenant (je viens d'accomplir avec une facilité inespérée quelque chose que je n'arrivais pas à mener à bien) …
[1] leçons du Christ, la correction fraternelle, soit ! la délégation divine du pardon et de la justice, voire de la condamnation, soit ! nous voici maintenus dans nos responsabilités… si ton frère… s’il t’écoute, tu auras gagné ton frère… s’il refuse… considère-le comme … tout ce que vous aurez délié sur la terre, sera délié dans le ciel. Ce qui suppose tout de même que nous ne soyons pas passifs. L’essentiel vint ensuite : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. La sollicitude de Dieu, la présence de Dieu : condition unique, notre union, notre fraternité… notre amour mutuel. Le moins que l’on puisse dire, expérience constante, nous demandons peu, ce qui n’est pas affaire de mots ni d’expression même mentale (mais simplement à notre naissance de chaque instant, la confiance…) et nous sommes fort peu fraternels, c’est-à-dire tolérants, respectueux les uns des autres, et pourquoi pas admiratifs… Encore une fois, je vous le dis. … L’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’amour.

matin

Je courielle aux députés, et le communique à l’Elysée et à Matignon.

----- Original Message -----
From:
Bertrand Fessard de Foucault
Sent: Sunday, September 04, 2011 10:08 AM
Subject:
notre pratique de la responsabilité ?
Pièces jointes : l’honneur du chef 13 VII 07 – lettre aux députés pour l’amnistie à Jacques Chirac 28 IX 10


Chers députés, vous êtes élus du peuple, soumis à réélection. Vous faites la loi, expression de la volonté générale (Jean-Jacques Rousseau... mais nous ?). Vous contrôlez le pouvoir exécutif, et veillez aussi à ce qu'il respecte la séparation des pouvoirs et notamment l'indépendance du pouvoir judiciaire...).

Permettez-moi d'exprimer ce que vous pensez sans doute.

A 78 ans, de Gaulle affronte les "événements de Mai 68" et met en jeu la suite de son mandat par referendum. Il respecte le non, et s'en va.

A 88 ans, Pétain arrive de Suisse où il eût vécu une vieillesse et un repos convenables, et affronte son procès, venu exprès pour répondre de tout et d'abord de ceux qui se réclament de lui et l'ont servi.

A 78 ans, Jacques Chirac qui a obligé la République à lui inventer un statut pénal au titre de l'élection présidentielle, ce dont aucun de ses prédécesseurs y compris Louis Napoléon, n'avait éprouvé le besoin, ne comparaîtra pas devant un juge, alors que depuis 1995, c'est sans cesse partie remise. En 2005, ayant déjà des "ennuis de santé" et désavoué par referendum qu'il avait seul pouvoir de convoquer et sur un sujet divisant de plus en plus manifestement les Français, il ne démissionne pas, et perd ainsi la grande occasion de trouver enfin la grandeur après quarante ans d'une brigue d'un pouvoir suprême qu'il a gaspillé pour ne nous léguer que le quinquennat (mettant tout exercice du pouvoir en campagne permanente, en tutoiement des élus, en voyages divers pour gagner des voix) et que, précisément, son actuel successeur dont il ne voulait - manifestement aussi - en aucun cas.

Le prétexte médical n'a pas empêché les Egyptiens de faire comparaître en civière et avec l'habit blanc des prisonniers un Raïs qui avait eu quand même quelques bons moments. Le grand âge ne fit pas accepter au Maréchal qu'on plaidât la circonstance atténuante de la sénilité.

Le prétexte médical - en sus - sent l'arrangement. Pour qu'aucun propos de l'ancien président ne réitère une blague corrézienne, il est chambré : ne pas ajouter un obstacle de plus à la réélection de l'élu de 2007 qui a déjà craqué devant l'ultimatum du candidat à Bercy, et qui craque devant un grand électeur poitevin. En République ! une épouse (octogénaire avide du paraître, au besoin par une élection locale, même annulée une première fois...) gouverne le président pour se venger d'une vie privée probablement désastreuse puisque la seule récréation de l'arriviste - qui sut être sympathique longtemps, surtout en privé - était certainement autre qu'en couple et en famille. La tragédie grecque se joue à Epidaure ou dans les agences de notation, nous l'applaudirions puisqu'il paraît que celui qui se défile demain est le popilitique le plus aimé des Français. On ne disait pas première dame de France pour Danielle Mitterrand, pour Anne-Aymone Giscard d'Estaing, pour Claude Pompidou, ni pour Yvonne de Gaulle. On l'a importée de Mamie Eisenhower, c'est dire... comment nous nous respectons nous-mêmes.

Quelle pédagogie de la part d'un pouvoir, d'une majorité, d'une opposition qui prétendent à qui mieux mieux, en faire. Paternalisme et citoyenneté ne vont pas de pair, en République ?

Quelle révérence au fond pour la fonction présidentielle que de faire engoncer à Jacques Chirac l'habit du fantôche, et de faire s'interroger son lecteur : a-t-il baissé si vite alors que les deux tomes de ses mémoires sont censés de sa plume ou au moins de son dialogue... avec un aide...

Henri Emmanuelli et Alain Juppé ont payé, qui n'étaient pas commanditaires.

L'actuel maire de Paris, le parti confisqué par un successeur payent les laxisme d'un ancien maire de Paris pour financer sa machine électorale. Ses partisans pendant des décennies attendirent son règne... depuis deux-trois ans, on commente ce que lui doit la France : n'être pas allé en Irak... rien que cela... alors que sans le courageux rapport d'El Baradeï et de son alter ego suédois, rendu sans doute au Conseil de sécurité, au péril de leur propre sécurité physique à venir, la France eut été mise au pied du mur et l'Elysée communiqua quelques minutes avant l'entrée en séance qu'il n'y aurait pas de veto.

Comment enseigner à tous le sens civique, le sens d'une responsabilité qui peut être, en cas de manquement, sanctionnée, si cela ne s'observe pas dans des hauteurs tellement médiatisées ?


----- Original Message -----
From:
Bertrand Fessard de Foucault
To:
Franck Robine - Matignon ; Christian Frémont, directeur du cabinet du président de la République
Sent: Sunday, September 04, 2011 2:49 PM
Subject:
l'anniversaire de quoi ? Fw: notre pratique de la responsabilité ?

J'interrogeais ce matin notre fille car nous avons l'habitude de souhaiter, le plus souvent par courriel, les anniversaires à nos proches, mais aussi à nos rencontres. Le 4-Septembre, l'anniversaire de quoi ? de qui ? Ma femme et notre fille sèchent. L'anniversaire de la fondation de la République, en 1870. C'est quoi la République, ai-je demandé à notre fille. Réponse : c'est la maison du général de Gaulle.
Il est vrai que nous nous sommes mariés un 18-Juin et qu'elle est née un 22-Novembre...

Il me semble courtois de vous communiquer à tous deux, chers Préfets, chers directeurs, ce que j'ai couriellé aux députés ce matin.

Le quinquennat est une réforme vraiment désastreuse, nous sommes en campagne sans discontinuer depuis 2005, donc en distraction permanente. Comme le montrent nos éphémérides et beaucoup de verbatim. Le retour des ministres démis à leur siège électif sans revenir devant les électeurs au préalable, est une réforme encore plus pernicieuse : car le hasard ? a montré combien elle est immorale dans ses applications depuis 2008, presque tous les "revenants" au Parlement sont coupables, notoirement, de quelque chose qui a précisément forcé le départ du gouvernement.

Il est presque trop tard pour ce gouvernement d'union nationale, Premier ministre de consensus entre tous les partis, mettant à plat sans surenchère ou mensonge en vue de 2012, notre situation financière et pour proposer - en concert européen - les grandes réformes que sont la nationalisation des banques, le protectionnisme par zones, l'emprunt direct auprès des citoyens dans l'ensemble européen. Mais tant qu'on est au pouvoir, il n'est jamais trop tard.

Voeux ardents, d'autant que le Président ne sera battu que par la défection de ses soutiens et de ses proches et que l'obsession de tout compenser par les voix du Front national dénature le gouvernement et notre pays. Je suis atterré que tant d'expertise dans nos administrations centrales ait été gaspillée par le bâclé des mesures listées le 24 Août dernier, et qu'on ait si peu compris la leçon des symboles de la shoah (les trains, les lamentables demandes d'excuse de Pépy en Californie pour obtenir un marché que nous n'aurons évidemment pas) ... donc le tramway des Roms, comme si la polémique avec la Commission et avec le Pape, l'été dernier, n'avait pas suffisamment, et comme si nous n'avions pas eu assez de chance pour qu'elle s'éteigne dans l'indulgence et la tolérance de nos légitimes censeurs.

Oui, voeux ardents.

Chance de l’U.M.P., sinon du président sortant. Non seulement, l’affaire D.S.K, mais son retour, et probablement son retour la scène. La démocratie plus le fait divers rendent encore plus floue la pétition de l’opposition, et ont plus de relief qu’aucun des candidats, même s’il est acquis… selon les sondages qu’Hollande remporte l’élection présidentielle avec 59% des voix et Aubry, si c’est elle la candidate, avec 56%. On est loin des prévisions de la victoire de Dominique Strauss-Kahn, il n’y a pas encore quatre mois.


[1] - Ezéchiel XXXIII 7 à 9 ; psaume XCV ; Paul aux Romains XIII 8 à 10 ; évangile selon saint Matthieu 15 à 20


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