mardi 11 octobre 2011

Inquiétude & Certitudes - mardi 11 octobre 2011

Mardi 11 Octobre 2011

Prier…[1] la relation de Jésus avec les autres, ses contemporains… les disciples, les inconnus, les autorités, les pharisiens, les publicains. Il est souvent invité par ces deux dernières catégories. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas d’abord fait son ablution avant le repas. Cette distance du Christ par rapport aux usages, curieusement, n’est pas invoquée par les Apôtres, à propos de la circoncision et autres rites juifs, quand se poseront les questions de discipline. Jésus tient à l’authenticité, la sincérité, le cœur oùse forme les pensées, l’impureté qui vient de l’intérieur… vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté… L’hôte est servi ! Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. Redondance de Paul, très ajustée sur le plan intellectuel. Ils se sont laissés aller à des raisonnements qui ne mènent à rien, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs sans intelligence. Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu immortel contre des idoles … voilà pourquoi, à cause des désirs de leur cœur, Dieu les a livrés à l’impureté de sorte qu’ils dséhonorent eux-mêmes leur corps. Pédagogie et dialectique du comportement le plus pratique, le plus précis. Théologie de la pureté. Immensité des développements et leçons possibles. Dans la prière et la tranquille réflexion.

Montebourg et ses flottements, les réactions des deux intimés, physique et voix de Hollande rédhibitoires. Le « troisième homme » publie une lettre avec quatre points résumant ce qui l’a porté à 17% des suffrages de gauche et à être voté par 365.000 personnes : étatisation des banques, protectionnisme, etc… Les deux gagnants du premier tour rivalisent de posture présidentielle : ne céder à personne, même quand on est d’accord. Avantage de cette thématique, la droite s’oppose évidemment aux propositions Montebourg ce qui la met en porte-à-faux et la somme de défendre la mondialisation, les banques…. – Le trompe-l’œil et les strabismes de l’UMP : un courant humaniste – Nicolas Sarkozy en campagne depuis son élection en Mai 2007 tansdis que son entouraage fait savoir qu’il lui conseille de ne se déclarer que le plus tard possible, la Creuse et les services publics en milieu rural. – Manif. contre l’austérité et la ponction des mutuelles : pas beaucoup de retape préalable, mais ce n’est pas un insuccès. A froid, et pour des motifs divers : près de 300.000 manifestants semble-t-il. Pour la masse, évidemment, ce qui va tout dénouer c’est l’électdion présidentielle, pas les manifestations qui n’ont pas fait reculer le pouvoir en place pour les retraites.

Dans la Creuse, Sarkozy fustige les primaires socialistes – seul dans sa majorité et contredit par anticipation par François Fillon et Bernard Accoyer : ce n’est pas ce que voulait de Gaulle. Je réplique, par la seule voie qui m’est ouverte : le courriel et sa diffusion.


----- Original Message -----
From:
Bertrand Fessard de Foucault
To:
Christian Frémont, directeur du cabinet du président de la République
Cc:
Franck Robine - Matignon
Sent: Tuesday, October 11, 2011 10:57 PM
Subject:
l'esprit de la Cinquième République

Monsieur le Préfet, cher ami,

je suppose que ma lettre vous est bien parvenue par la poste.

Je n'ai pas compris l'argument du Président contre les "primaires socialistes". Elles n'enferment pas du tout dans son parti le candidat qui sera investi après ces deux tours, puisqu'au contraire le scrutin étant ouvert à tous les électeurs, elles l'en émancipent, tout en respectant la lettre de la Constitution stipulant que les partis concourent à l'expression du suffrage. Tout le monde, même dans la majorité parlementaire et présidentielle l'a bien compris, et si le Premier ministre ainsi que le président de l'Assemblée nationale jugent qu'elle sera évidente et générale dans notre vie politique nationale, ils se gardent d'en suggérer l'application pour 2012, seulement pour ne pas paraître impertinents.

Vous invoquez l'esprit de la Cinquième République, comme vous appeliez à témoin le général de Gaulle contre les primaires socialistes... mais cet esprit, c'est la pratique du Général précisément. C'est en tournant le dos à cette pratique que nous sommes de fait dans une République différente - la sixième sans que cela soit revendiqué - depuis qu'en 1997, le président Chirac s'est maintenu dans ses fonctions alors qu'il avait été désavoué à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, et à plus forte raison quand il n'a pas démissionné après le referendum de 2005. Sixième République avec le quinquennat adopté par seulement 20% des électeurs inscrits et un mandat de l'Assemblée nationale calé sur le mandat présidentiel, sauf décès ou démission du Président, ou contradiction du peuple français dans les quelques semaines séparant l'élection législative de l'élection présidentielle. La Cinquième République, c'est le respect des compétences de chacun à commencer par celle du peuple souverain pour trancher sur l'essentiel.

Démocratie et règlement de la dette. Tout simplement, cesser le huis clos entre gouvernements et banques, et par referendum européen (même question dans chaque Etat-membre le même jour, sans forcément une référence au traité de Lisbonne et selon les procèdes internes) organiser l'emprunt direct auprès des citoyens, contributeurs volontaires récompensés à terme, au lieu d'être contribuables par contrainte. A partir de cette réussite - probablement massive - introduire cette procédure dans les institutions européennes.

Jusqu'à la dernière minute ou presque le Président peut proposer avec netteté la voie du bien commun.

Nicolas Dupont-Aignan a crevé l'écran samedi soir par l'évidence de sa liberté personnelle et par une dialectique montrant que les Français sont conviés à se libérer eux-mêmes des carcans et des dogmes, pour libérer leurs futurs gouvernants. Cette sensation de fraicheur et de pureté - soutenue cependant par de la répartie et une bonne connaissance des "dossiers" - qui la produit actuellement ? et quel bénéfice aurait pu en tirer le part présidentiel et son gouvernement ! Avec discrétion mais netteté il a d'ailleurs rapporté sa conversation avec M. Nicolas Sarkozy, avant l'élection de 2007. Beaucoup autour de moi - non sollicités et pas vraiment intéressés par la politique - m'ont spontanément dit que pour la première fois ils s'étaient sentis d'accord en presque tout avec ses réponses et répliques. Sincérité chez Rama Yade : il est bien tard pour susciter un courant "humaniste" à l'U.M.P., alors qu'il y en a certainement autant qu'ailleurs mais ils n'ont pas protesté l'été de 2010 ni lors des exercices proposés ensuite par le secrétaire général de l'U.M.P.

Pensées déférentes.

soir


à développer



La Syrie

Avant-hier, parallèle strict comme en Février dernier, la Tunisie, l’Egypte, les « printemps arabes » ne sont pas pluriels dans les impasses et les persistances de l’ancien pouvoir.

Le vote slovaque, les 22 voix du plus petit des partis de la coalition de droite à Bratislava.


La Belgique, enfin… et semble-t-il sans vainqueur ni vaincu.

nuit

Admirables morceaux choisis parlementaires de Jack Ralite, qu’il est appelé – sur la chaîne Sénat – à commenter. Le respect ou l’injure. Le peuple, le gouvernement de l’argent, l’émotion en conseil des ministres et au banc du gouvernement quand l’âge légal de la retraite est abaissé à 60 ans, le mutisme de l’opposition de droite ne pouvant aller contre une aspiration à la vie, la sécurité sociale mise en place et financée à la Libération alors que la France est à demi-détruite. – François Fillon vazouillant lamentablement en questions orales avec débat sur Dexia.


nuit

Admirables morceaux choisis parlementaires de Jack Ralite, qu’il est appelé – sur la chaîne Sénat – à commenter. Le respect ou l’injure. Le peuple, le gouvernement de l’argent, l’émotion en conseil des ministres et au banc du gouvernement quand l’âge légal de la retraite est abaissé à 60 ans, le mutisme de l’opposition de droite ne pouvant aller contre une aspiration à la vie, la sécurité sociale mise en place et financée à la Libération alors que la France est à demi-détruite. – François Fillon vasouillant lamentablement en questions orales avec débat sur Dexia. Interrogé sur la rencontre Merkel-Sarkozy, Alain Juppé, les mains et le front d’un vieillard, le haut du crâne plus lisse et jaune qu’une coque d’œuf reprend les « éléments de langage » pour au besoin être le candidat de l’UMP la veille pour le lendemain… la démondialisation n’a été inventée qu’en France, le protectionnisme est impossible, l’euro. et l’Union européenne sont la seule protection des Français, il conclut sur le ton qu’il avait, faisant claquer son dossier, quand il exposait ses projets en Novembre 1995… ce rappel saisissant de sa manière de parler il y a seize ans… s’il était resté à Bordeaux, il pouvait être, en dosant ses silences et ses communiqués, un début d’autorité à droite… Xavier Bertrand et la distribution d’une part des profits : le cas qui fait rire tout aujourd’hui, Securitas donnant trois euros cinquante à chacun de ses salariés.


Equation sidérante : un Juif vaut mille Arabes !

[1] - Paul aux Romains I 16 à 25 ; psaume XIX ; évangile selon saint Luc XI 37 à 41



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