lundi 21 novembre 2011

Inquiétude & Certitudes - lundi 21 novembre 2011


Lundi 21 Novembre 2011

Prier… [1] fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d’étoffes d’or ; on la conduit, toute parée, vers le roi. Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ; on les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi [2] . Images hiératiques et multicolores, machisme valant tout de même mieux qu’enfermement ou viol, comme chaque semaine, aujourd’hui, nous en avons l’horrible rappel : pulsions et imprudences. Images, je crois de nos âmes et d’une félicité nuptiale, conjugale, bonheur des promesses, joie des ébranlements de tout commencement, accueil subtil et exquis, surprise du cœur et de l’esprit quand l’âme unifiée se confie à la prière et y rencontre son Dieu, notre Dieu. Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. Réconciliation de l’humanité trouvant sa référence en son Créateur et en son chef de file : Père et Fils, au lieu de chercher en elle l’introuvable, l’incurable et l’insatiable de ses rêves et de ses plaies. Que toute créature fasse silence devant le Seigneur, car il se réveille et sort de sa Demeure sainte. Point commun des trois textes, « hadith » évangélique, cliché du psalmiste, exhortation du prophète : la demeure… Sa mère et ses frères se tenaient au-dehors… elles entrent au palais du roi… voici que je viens, j’habiterau au milieu de toi, déclare le Seigneur. D’habitation en Dieu que selon son initiative, son appel, son adoption. Notre mouvement est celui d’une connaissance reçue, d’une joie totale, rien de plus mais tout cela vraiment : chante et réjouis-toi, fille de Sion… tu sauras que le Seigneur m’a envoyé vers toi… il choisira de nouveau Jérusalem. Alleluia, selon la nuit encore là. Ma condition limitée, le jour qui achève de se préparer à nous. Oublie ton peuple et la maison de ton père, change, va, crois, tu es appelée, attendue, accueillie, voulue : ô mon âme, et tu entres accompagnée de toutes celles que tu aimes et qui marchent avec toi : des jeunes filles, ses compagnes… voici ma mère et mes frères !

A nouveau, la notation AAA + : manifestement l’agence Moody’s prépare la dégradation. Preétextes qui changent : renchérissement de la dette, trop faible croissance, ce n’est plus le risque politique des élections à venir, c’est insatiablement et fondamentalement une spéculation, il est vrai dans la logique de tout placement : pas l’état du moment mais la projection d’une solvabilité. Baroin réplique que l’excellente note demeure et qu’on emprunte facilement. Pécresse assure qu’il n’y aura pas de troisième plan de rigueur et que le gouvernement a des réserves, si nécessaire.

Espagne.

Danielle Mitterrand.

Al Tahir.

Les efforts de Juppé

Le conflit Delanoë-Aubry.






à développer

[1] - Zacharie II 14 à 17 ; psaume XLV ; évangile selon saint Matthieu XII 46 à 50

[2] - Ce « chant d’amour », chir yédidout, mentionné au début de ce psaume, fait peut-être allusion au roi Salomon, appelé aussi Yédidyah, chéri de Dieu. Il se peut aussi que ce soit un chant d’amour en l’honneur du mariage du roi (David ?). On a aussi évoqué un hommage au Roi-Messie des temps futurs, hypothèse la plus vraisemblable si l’on tient compte du texte lui-même. Toujours est-il que le psalimiste s’érige en écrivain émérite : son cœur lui souffle et « sa langue est un scribe alerte ». Le résultat est un chef d’œuvre de composition littéraire. De nombreux termes ont été empruntés par l’auteur du Bar-Yoh’aï, Rabbi Chim’on Labi : pour leur donnet un sens mystique. Décrit comme un guerrier héroïque d’une beauté incomparable, béni de Dieu, parfumé de myrrhe, d’aloès et de cassis, le Messie impose la vérité, la justice et la modestie, soumet les peuples à la loi divine. Il est possible que « la fille » qui doit devenir reeine désigne symboliquement le peuple d’Israël. Elle doit oublier « son père et sa mère », entendez son particularisme, car elle doit se consacrer à sa tâche de reine universelle parmi les nations. Le monde vivra alors dans une harmonie parfaite et « les peuples loueront le nom de Dieu de génération en génération ». - Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.Je suis frappé de ce que, consciemment ?, le religieux juif donne à appliquer ce texte au Christ et à la Vierge Marie.

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