lundi 24 septembre 2012

appel aux dirigeants européens pour qu'ils décident l'élection du président de l'Union au suffrage universel direct

----- Original Message -----
Sent: Monday, September 24, 2012 1:57 PM
Subject: courrier vers le président de la République pour une initiative européenne fondatrice

Par la poste aujourd'hui vers vous pour le Président, cette lettre en autographe et en information la version française pour Madame Merkel. Sauf si vous me donnez un meilleur canal vers celle-ci, je passerai par la fondation Konrad Adenauer ou par la personne au Kanzleramt que cette institution me suggèrera.

S'il vous est possible, vous pourriez y ajouter à l'attention du Président que le sujet de la réunion des deux Parlements à Berlin pour le cinquantenaire du traité de l'Elysée, est tout trouvé. L'adoption à l'appel des deux gouvernements allemand et français, par les deux Parlements en termes semblables de cet appel aux Européens : élection au suffrage direct du président de l'Union, prérogative présidentielle du referendum européen (voire d'initiative populaire européenne), réécriture du traité fondamental par le Parlement européen à élire en 2014 avec compétences constituantes.

Disons qu'ainsi nous sortirions des banalités. Il faut vraiment renouveler les liturgies républicaines - chez nous - et européennes pour tous. Et - aussi - construire.

En chaleureuse sympathie, Monsieur le Secrétaire général, cher Préfet.


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Reniac, le soir du dimanche 23 Septembre 2012

Monsieur le Président de la République,

notre fille de bientôt huit ans, ma femme alsacienne et moi dans la délégation de la Fondation Charles de Gaulle, nous vous avons écouté et entendu hier à Ludwigsbourg. D’abord avec émotion puis avec déception : vérité des rappels, absence d’apport tel que l’exigent les circonstances, les peuples et aussi notre rôle traditionnel, . Mais toujours avec confiance, car demain n’est pas encore écrit ni pour l’Histoire ni pour la banalité. Regrettant seulement – surtout pour Marguerite – de ne pas vous avoir serré la main.

Presque chaque mois depuis votre investiture comme candidat socialiste à l’Elysée, puis la prise de vos hautes fonctions de président de notre République française, je vous ai suggéré, supplié de pousser le cri que réclament notre époque et notre Europe. Une époque toute nouvelle et sans repère, une Europe redoutée des siens, méprisée des tiers  et humiliée par tous les soi-disant mécanismes de la mondialisation. Vous avez raison : la réponse à la crise d’Europe est l’Europe. Encore faut-il que celle-ci soit visible, audible, capable et surtout acceptable, populaire.

L’élection du président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire, permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples, efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité financière – elle aussi directe car la solution aux endettements et aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance envers les marchés et les sytèmes bancaires. C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe, il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.

Avec vos homologues des autres Etats-membres, et particulièrement celle de la chère et décisive Allemagne, faites que le Parlement européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là concertez au maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de notre charte à tous. Ainsi, la déclaration Schuman aura son plein aboutissement d’espérance et sa définitive efficacité : elle venait de nous. Puisse l’aboutissement vous devoir autant. Le charisme et le génie du général de Gaulle tenaient précisément à ce qu’ils répondaient à l’attente : bien plus qu’un appel en 1940 ou en 1962-1963, une réponse, la réponse.

Combien je souhaite – puisqu’il en est temps encore – que tout vienne de vous, donc de nous.

Vous savez, Monsieur le Président de la République, toute ma très déférente confiance.

Bertrand Fessard de Foucault

à Monsieur François HOLLANDE, président de la République française,
aux bons soins de Pierre-René LEMAS, secrétaire général
présidence de la République – Palais de l’Elysée . 55 rue du Fbg. Saint-Honoré


P S  J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel (traduit en allemand), à Madame Viviane Reding, aux présidents Joao Manuel Barroso et Jean-Claude Junker

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Reniac, le soir du dimanche 23 Septembre 2012

Madame la Chancelière,

avec émotion, ma femme alsacienne, notre fille bretonne de bientôt huit ans, et moi qui ai servi en Allemagne aux années tournantes, ayant eu l’honneur de connaître beaucoup de vos grands hommes d’Etat contemporain, nous vous avons entendue. Vous avez étudié de près le message du général de Gaulle – renouvelant du 4 au 9 Septembre 1962 son discours du 19 Mai 1945, précisément à Stuttgart : la réconciliation par l’estime et l’admiration mutuelles (vous savez son mot aux Soviétiques quand, en 1966, il visita le champ de bataille à Stalingrad, le 28 Juin : quel grand peuple ! murmura-t-il… ses hôtes crurent qu’il évoquait l’Union Soviétique. Il précisa alors : les Allemands ! et il l’avait d’ailleurs dit aussitôt avant Ludwigsbourg, à votre Ecole de guerre, à Hambourg) – mais surtout l’avenir.

Pour l’heure, l’Europe et notre grande entreprise des années 1950 et 1960 pour laquelle le très grand Konrad Adenauer fut absolument décisif, visionnaire et en même temps concerné très personnellement selon toutes ses convictions, et tout son passé… pour l’heure l’Europe n’a plus d’avenir parce que l’Union européenne n’existe pas en tant que telle.

L’élection du président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire, permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples, efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale). C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe, il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous. Vous comme nous.

J’avais fait la même proposition à Nicolas Sarkozy dès sa propre élection et l’ai répétée à notre élu du 6 Mai dès son entrée en campagne, puis sa prise de fonctions. Il y a d’ailleurs eu au congrès de votre parti à Leipzig des résolutions dans ce sens.

Avec vos homologues des autres Etats-membres, décidez que le Parlement européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là concertez au maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de notre charte à tous. Nous serons alors dignes de Robert Schuman, de Konrad Adenauer, de Charles de Gaulle, et surtout nous serons enfin de plain-pied dans l’avenir. La déclaration Schuman aura son plein aboutissement d’espérance et sa définitive efficacité : elle venait autant de la France le 9 Mai 1950 que de la République fédérale un mois auparavant dans un entretien capital du Chancelier avec le journal Le Monde ce qui inspira Jean Monnet. Puisse l’aboutissement vous devoir autant, Madame la Chancelière.

En même temps que l’expression de mes hommages chaleureux, recevez, Madame la Chancelière, celle de ma très déférente confiance.

Bertrand Fessard de Foucault

  
à Madame Angela MERKEL,
chancelière de la République fédérale d’Allemagne
aux bons soins de la fondation Bundeskanzler Konrad Adenauer – Haus


P S  J’écris dans le même sens à Madame Viviane Reding, aux présidents Joao Manuel Barroso, François Hollande et Jean-Claude Junker


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Reniac, le soir du dimanche 23 Septembre 2012

Monsieur le Président,

je vous ai lu avec le plus grand intérêt selon votre discours d’il y a quinze jours. Votre appel est décisif. Votre pays que j’aime comme s'il était mien car il fut ma première affectation diplomatique des gouvernements de Vasco Gonçalves jusqu’à ceux de Luis Nobre da Costa et de Mario Soares, a démontré par sa passion d’adhérer à l’entreprise européenne quand l’Outre-Mer lui faisait défaut – exactement comme la France comprit son avenir avec l’Allemagne quand elle décolonisa l’Afrique et quitta l’Algérie – que notre avenir est européen. J’avais beaucoup aidé vos responsables de l’époque dans leur démarche auprès de ma hiérarchie française, et notamment de Raymond Barre avec qui j’étais lié et qui me faisait confiance. Et rencontrant tout le monde chez vous, des militaires (Melo Antunes notamment) aux civils, ceux-ci-dessus et aussi Salgado Zenha et Sa Carneiro, j’avais eu la fierté de me sentir adopté.

Pour l’heure, malgré une succession de traités et une multitude de réunions entre gouvernements, l’Europe n’est plus ni populaire ni capable, l’Europe n’a plus d’avenir parce que l’Union européenne n’existe pas en tant que telle.

L’élection du président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire, permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples, efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale). C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe, il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.

Vous êtes au centre des institutions. Avec le président Junker, vous êtes un vétéran des discussions européennes. Vous avez l’expérience de ce qui fonctionne et surtout de ce qui empêche.

Poussez les chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats-membres, à décider que le Parlement européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là prenez les initiatives de vos prédécesseurs pour commencer de concerter au maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de notre charte à tous.

Il serait significatif que ce soit un Portugais – au besoin par-dessus les gouvernements – qui interpelle les peuples et fasse redécouvrir l’Histoire et le monde à notre vieux continent. 

Veuillez croire, Monsieur le Président, en ma grande confiance.

Bertrand Fessard de Foucault

à Monsieur Joao Manuel BARROSO, président de la Commission européenne,
200 rue de la Loi . Bruxelles


P S  J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel, à Madame Viviane Reding, aux présidents François Hollande et Jean-Claude Junker


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Reniac, le soir du dimanche 23 Septembre 2012

Madame,

vous écoutant souvent dans nos médias, en 2010 comme cet été à propos des droits de l’homme et des fondements de la justice en Europe, et ces temps-ci de plus en plus sur l’ensemble de nos questions d’avenir, j’ai confiance en vous. Et vous m’avez l’honneur de correspondre avec moi à plusieurs reprises, notamment sur les Roms, mais aussi sur la relation euro-africaine.

Nous sommes dans l’impasse. Malgré une succession de traités et une multitude de réunions entre gouvernements, l’Europe n’est plus ni populaire ni capable, l’Europe n’a plus d’avenir parce que l’Union européenne n’existe pas en tant que telle.

L’élection du président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire, permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples, efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale). C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe, il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.

Vous êtes au centre des institutions. Avec le président de la Commission, votre éminent collègue Joao Manuel Barroso, et avec Jean-Claude Junker pour l’Eurogroupe, vous avez l’expérience de ce qui fonctionne et surtout de ce qui empêche.

Poussez les chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats-membres, à décider que le Parlement européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là prenez les initiatives de vos prédécesseurs pour commencer de concerter au maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de notre charte à tous.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes chaleureux hommages et de toute ma déférente confiance.



à Madame Viviane REDING, vice-présidente de la Commission européenne,
200 rue de la Loi . Bruxelles


P S  J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel, aux présidents Joao Manuel Barroso, François Hollande et Jean-Claude Junker



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Reniac, le soir du dimanche 23 Septembre 2012

Monsieur le Président,

vous observant et vous écoutant comme tout citoyen européen convaincu de naissance ou selon ce qu’il se passe ou ne se passe plus depuis des années, j’ai la plus grande confiance en vous et en vos capacités d’entrainement de vos pairs et de l’opinion.

Malgré une succession de traités et une multitude de réunions entre gouvernements, l’Europe n’est plus ni populaire ni capable, l’Europe n’a plus d’avenir parce que l’Union européenne n’existe pas en tant que telle.

L’élection du président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire, permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples, efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale). C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe, il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.

Vous êtes au centre des institutions. Avec le président de la Commission européenne, Barroso, vous êtes un vétéran des discussions européennes. Vous avez l’expérience de ce qui fonctionne et surtout de ce qui empêche.

Poussez les chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats-membres, à décider que le Parlement européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là prenez les initiatives de vos prédécesseurs pour commencer de concerter au maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de notre charte à tous.

Veuillez croire, Monsieur le Président, en ma grande admiration.

Bertrand Fessard de Foucault


à Monsieur Jean-Claude JUNKER, président de l’Eurogroupe,
chef du gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg


P S  J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel, à Madame Viviane Reding, aux présidents Joao Manuel Barroso et François Hollande

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