mercredi 10 octobre 2012

Inquiétude & Certitudes - mercredi 10 octobre 2012


Mercredi 10 Octobre 2012 

Dernier croissant de lune, ciel gris et sans relief. Je reste pétri d’admiration par les Nobel de médecine et de phsyique : de cellules matures et spécialisées refaire des indifférenciées permettant donc de relancer, sans rejet du patient, les processus de constitution ou de reviviscence… les interactions entre la lumière et la matière… l’homme et l’univers confirment ces chapitres de la Genèse où tout est dit avec tranquillité du créateur, des créatures sauf de l’amour qui mettra du temps à venir, peut-être est-il en sentiments comme en liens de fidélité et de très mystérieuse attraction (puisqu’il y a entre chacun de nous autant de forces de répulsion, à vrai dire projections de nous-mêmes)… Prier : son amour envers nous s’est montré le plus fort [1] ce qui nous permet la prière du Notre Père, enseignée et donnée par le Fils. La Révélation (majuscule, comme en Islam) n’est pas tant que Dieu existe, qui n’en a pas le désir, l’intuition, la culture à proportion que soi-même et le monde demandent un déchiffrement exigeant plus que de l’analyse et de la culture : comprendre et accepter les événements, l’autre, précisément ce qui nous échappe et ne dépend pas de nous. La Révélation est que Dieu nous aime et qu’Il est accessible (pas seulement à nos prières, mais Lui-même en nos mains, en nous… Jésus était en prière. Quand il eut terliné, un de ses discioles lui demanda… regarder dans les évangiles les indications-descriptions-situations de Jésus priant… il y a cette fois des témoins. Luc n’a pas su ou n’a pas tenu qui a interrogé décisivement Jésus pour que ce legs du Notre Père soit fait. C’est donc la prière par excellence, une prière articulée, une prière collective. Une prière de souhaits de notre part… pour Dieu comme si son nom, sa gloire, sa renommée, sa puissance, son avènement dépendaient de nous. Nous lui demandons d’exister pleinement, et sans référence a priori à nous. Nous-mê^mes, rien d’éthéré, du concret : donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Cela couvre tout y compris le logement, le travail, le nécessaire mais ni l’accumulation de réserves, encore moins un accaparement, ni la prévision des jours suivants : hic et nunc. Et notre prière, pour presque la moitié de sa longueur de texte et de son temps d’articulation, porte sur notre péché, au pluriel et – de même que nous sommes dans un autre passage conviés à une perfection qui est celle-même du Père – nous nous offrons les uns aux autres en modèle de miséricorde… Dieu a confiance en notre nature et finalement en notre penchant du bon côté. Péchés et torts sont analogues ici. Conclusion : notre faiblesse invétérée, l’épreuve toujours possible : ne nous soumets pas à la tentation. Chacun n’est pas Job. Prière courte, centrée, qui décape sur Dieu et la manière dont nous devons le souhaiter ! sur nous-mêmes, sauvés et épargnés. Personnage de Paul, en ce temps de réflexion sur l’évangélisation, réflexion qu’il faut espérer audacieuse et imaginative (j’irai de nouveau sur le site du Vatican)… Pierre, revenu à sa nature aussi peureuse qu’impétueuse, Pierre prit l’habitude de se retirer et de se tenir à l’écart par peur des frères d’origine juive. Manger avec les païens… je dis à Pierre devant tout le monde : »Toi, tout juif que tu es, il t’arrive de suivre les coutumes des païens et non celles des Juifs : alors pourquoi forces-tu les païens à faire comme les Juifs ? et d’illustrer le Notre Père : quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement parce qu’il était dans son tort. En effet, il prenait ses repas avec les frères d »origine païenen jusqu’au moment où arrivèrent de Jérusalem des amis de Jacques, le frère du Christ (guillemets ou pas ?) mais très grande influence dont la lecture de son épître donne bien la raison tant elle est pastorale. Le premier des Apôtres à subir le martyre. Si l’Eglise aujourd’hui fonctionnait ainsi. La discussion ouverte, devant témoins, une culture aussi du bon sens. Mais finalement une certaine révérence, Paul, au bout de quinze ans… de nouveau monté à Jérusalem. Il y cherche manifestement un label… Quel symbole ce sera, ce serait si l’Eglise, rencontrant et emmenant les autres confessions chrétiennes, installait son « siège » non plus au lieu de la mort de Pierre, mais à celui de sa naissance en Pentecôte. Jérualem en terre partagée avec l’Islam… prions. Louez le Seigneur tous les peuples : fêtez-le tous les pays ! Le débat à Antioche n'était plus sur la conversion des gentils mais sur la conversion des premiers disciples à cette universalité en train de s'accomplir et dont l'évangile donne la source : la prière confiante et reçue.

Tandis qu’il se prépare, selon Médiapart que me signale une de nos amies, Françoise D., une ultime tentative de privatiser la sécurité sociale dans l’ensemble de l’Union européenne pour appliquer la libéralisation des services selon l’O.M.C. – ce dont il n’est absolument pas parlé – battage très suspect depuis samedi matin sur cette cellule islamiste ultra-dangereuse piquée à avoir attaqué une épicerie kachère à Sarcelles. Hier Jean-Marc Ayrault, presque tous les jours Manuel Valls, et dimanche le président de la République recevant les « représentants de la communauté juive ». Or, le plus intéressant ne oparaît guère étudié ni objet d’enquête ; Le meneur est un Jérémie, Français de souche, mais converti à l’Islam il y a peu de temps. Autrement dit, ce n’est pas d’islamisme qu’il s’agirait mais d’une révolte et d’un passage à l’action directe, exactement comme ces terrorismes individuels mais très déterminés des années 1980 : Rote armee en Allemagne, Action directe chez nous. Ce pelotage excessif également de la « communauté juive ». Risque évident d’amalgame de ces « terroristes » qui n’ont en fait tué personne, avec l’ensemble des Français musulmans. Autant l’entrevue avec les Juids a été médiatisée, autant l’entretien d’Hollande avec Boubakeur a été tu : il figure seulement à l’agenda et aux communiqués de l’Elysée. Nous avions eu le montage Mohamed Mera en pleine campagne électorale, nous avons quelque chose que je ne démêle pas encore mais qui me semble suspect, en tout cas pas entièrement ce qui nous est « martelé ».


[1] - Paul aux Galates II 1 à 14 passim ; psaume CXVII ; évangile selon saint Luc XI 1 à 4

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