mardi 13 novembre 2012

courriel à l'Elysée avant la conférence de presse de François Hollande

 

----- Original Message -----
Sent: Tuesday, November 13, 2012 2:37 PM
Subject: tout à l'heure

Cher Monsieur le Secrétaire général,

si vous en avez le goût et l'occasion, veuillez dire au Président que je pense à lui pour la conférence de presse de tout à l'heure.

Je vous ferai part, ce soir, aussi librement que d'habitude de ce que j'aurai ressenti et retenu, de l'autre côté des "étranges lucarnes". Je suis de la génération qui attendait, à la raduio, anxieusement ce que de Gaulle allait dire pour que le drame algérien se termine, de celle aussi qui suivait les conférences de presse du Général et les brefs discours, en solitaire face au peuple imaginé dans l'oeil de la camera. Aujourd'hui, beaucoup a changé, mais pas tout, et notamment le fait d'être cerné et attendu.

Il est dommage que le Président ait presque adopté - nolens volens - le rythme d'interventions médiatisées de son prédécesseur. Ce qui rend a priori trop conclusive et en défensive la conférence de cet après-midi. Tout peut se rattraper si
1° il y a un réel décrescendo par la suite dans le rythme des apparitions et interventions présidentielles
2° ce qui sera dit et répondu ce soir n'est pas soumis à rectifications, réexplications et réajustements demain et dans les jours qui viennent.  Quod scripsi, scripsi.

Il va falloir arriver à une expression officieuse par un ou deux organes et quelques talents, comme je vous le suggérais dans un précédent message : naguère, Candide, Notre République, le bloc-notes de François Mauriac. Cela me paraît possible.

Ci-joint ce que je viens de courieller au groupe socialiste à l'Assemblée nationale.  Avec des variantes tenant au groupe destinataire, j'en fais autant avec les autres, et vous donnerai cela ce soir.

Mektoub, comme on dit en pays arabe.

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