mercredi 7 novembre 2012

une réflexion sur le premier semestre de la présidence de François Hollande

version complète en cours de mise en ligne - difficile, je ne sais pourquoi

constatations & attente

IV





22  Juin au 6 Novembre 2012  

Impasse pour le pouvoir ? ou pour le pays ?






La vie, eux, c’est pas pareil
rentrant du fourrage, évoquant sous la pluie les estivants qui ne viennent pas… notre voisin, vie entière de célibataire et d’ouvrier

La vie, eux, c’est pas pareil
rentrant du fourrage, évoquant sous la pluie les estivants qui ne viennent pas… notre voisin, vie entière de célibataire et d’ouvrier

Je n’ai pas d’opinions politiques : je ne me donne pas ce ridicule
Michel Bouquet . rapporté par France-Infos, mardi 11 septembre 2012

Celui qui ferme ses oreilles à la clameur des pauvres criera lui-même sans obtenir de réponse.
Proverbes XXI 13

Ces buts, notre pays est en mesure de les atteindre, pourvu qu’il demeure uni et que l’Etat l’y conduise. Comment, par contre, y parviendra-t-il, s’il se divise contre lui-même,
s’il n’est pas guidé dans sa marche par un pouvoir qui en soit un ?
général de Gaulle – Mémoires de Guerre, éd. tricolore Plon III, p. 237

Avec Nicolas Sarkozy, on était pour ou contre.
Avec François Hollande, on passe du people au social, on peut être pour et contre
Patrick Timsit, interprétant Ztefan Zweig au théâtre Antoine

La France : plutôt un style qu’une réalité
spectacle pour le G 20 : « A la française … » . Edouard Bert au théâtre Marigny



Depuis le début de la campagne présidentielle de 2007, c’est-à-dire l’automne de 2006, j’essaie périodiquement de voir et de comprendre. Dans l’instant, l’exercice est de lucidité, de libre examen, d’aveu car rien n’est manichéen ni dans l’exercice du pouvoir ni dans l’appréciation citoyenne quand ne domine pas l’urgence. Il est vrai que l’erreur principale en politique est de ne pas discerner l’urgence, ce qui revient le plus souvent à ne pas voir les causes, simplement parce qu’on ne les cherche pas, qu’on traite mais qu’on n’approfondit pas. Notre pensée politique est très peu prospective et plus du tout historique, au contraire de celle des générations précédentes. Pour être vraiment fécond, mon exercice périodique devrait porter davantage sur la demande des citoyens, les exigences des circonstances plutôt que sur la geste gouvernementale et celle de ses opposants. Ce devrait être l’examen politique de notre pays relativement à ses gouvernants et à ses problèmes, non l’étude de ce que ceux-ci font et sont. Difficile exercice. Michelet sut faire de l’histoire de France, celle des Français et non celle de leurs princes. Les combats sont ceux du peuple. Les gouvernants ne sont que des mandataires plus ou moins éphémères. L’idéal – plus aisé à réaliser dans l’épreuve : cas-type, 1940-1944 quand Londres et Vichy répondaient chacun à sa manière à d’évidentes attentes et questions populaires – serait que le peuple appelle ses gouvernants à l’action, et que ces derniers suscitent au besoin les questions, les mouvements, la pression.

La trajectoire, en ce moment suivie par le pouvoir élu le 6 Mai 2012, semble séparer les gouvernants du peuple (des électeurs ?) et surtout – je le crois – de la mise en œuvre des remèdes à la conjoncture et des moyens pour notre relèvement. Le sentiment dominant est maintenant d’irréalité. Le peuple d’un côté, subissant mais ne s’exprimant pas. Les gouvernants et toute la sphère politique au sens large, comprenant donc la direction des grandes entreprises et des groupes financiers, affrontant des circonstances dont beaucoup sont la conséquence soit de l’impéritie des prédécesseurs soit la leur propre, et ne sachant comment se faire accepter de ce peuple qu’ils n’associent, ne connaissent guère et craignent. Pouvoir et peuple… ce n’est pas élections-manifestations mais autre chose que la France vit rarement. Quand elle le vit et sait le nommer, l’Histoire se fait et nous construisons.

Avant de réfléchir – à partir de la page 15 – revoir les événements, faits ou subis par la France selon ses dirigeants, selon son peuple.

cette chronologie sera encore complétée

22 Juin – à Rome, « pré-sommet » européen à quatre : Allemagne, Espagne, France, Italie – la Chine réussit son premier amarrage manuel de deux vaisseaux spatiaux 

24 Juin – en Egypte, proclamation des résultats de l’élection présidentielle : Mohamed Morsio l’emporte par 51,73% des voix – la Syrie abat un avion de combat turc au-dessus des eaux internationales – la Tunisie extrade Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, dernier Premier ministre de Kadhafi : la décision du chef du gouvernement Hamadi Jebali prise contre l’aval du président Moncef Marzouki – ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem affirme au Journal du Dimanche sa volonté d’éradiquer la prostitution

25 Juin – séminaire gouvernemental à Matignon : « rééquilibrage » fiscal

26 Juin – en Syrie, combats à Damas autour des quartiers de la garde républicaine pendant l’installation du nouveau gouvernement – Moody’s dégrade vingt-quatre banques espagnoles – Chypre appelle à l’aide pour 2 milliards d’euros à abonder jusqu’à 10 – le gouvernement décide l’augmentation du SMIC à 2% soit 0,6% de plus que l’inflation – ouverture de la XIVème législature : élection du président de l’Assemblée nationale – An x reçue par les deux chambres du Parlement et à l’Elysée en chef d’Etat

28 Juin – le chef du gouvernement tunisien reçu à l’Elysée

28-29 Juin – Conseil européen à Bruxelles : compromis sur la discipline budgétaire et la croissance, François Hollande accepte de ratifier le traité négocié et signé par son prédécesseur – à la suite du « sommet », le Bundestag approuve le pacte bnudgétaire par 401 voix contre 111 et  et 6 abstentions, puis le mécanisme européen de stabilité par 493 voix ontre 106 et 5 abstentions ; le Bundesrat a fait de même par 65 voix sur 69
29 Juin – le Conseil constitutionnel refuse de reconnaître la nationalité française à un Algérien jouissant avant l’indépendance du statut de citoyen français selon l’ordonnance de 1944 – l’association nationale des directeurs de ressources humaines évoque, en présence de Michel Sapin, l’échange de trois jours fériés chrétiens au profit d’autres cultes – l’inscription au patrimioine de l’humanité, par l’UNESCO, de la basilique de la Nativité à Bethléem : nouvelle étape vers l’Etat palestinien

1er Juillet – dernière visite de Hu Jintao à Hong-Kong : manifestations pour la liberté d’expression – au Mexique, retour au pouvoir du Parti révolutionnaire institutionnel : élection de Henrique Pena Neto

2 Juillet – Arnaud Montebourg un commisaire par région chargé du redressement productif et de sauver les entreprises en péril – Larcu Angus, président non exécutif de la

3 Juillet – le Premier ministre prononce son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale : perquisition aux bureaux et au domicile privé de Nicolas Sarkozy, mais en son absence – l’ambassadeur de Russie à Kaboul assure au Monde que « les forces afghanes ne sont pas prêtes à remplacer l’O.T.A.N. »

4 Juillet – mise en évidence au CERN du boson de Higgs, particule « manquante » oouyr expliquer l’univers ; Jean-Marc Ayrault visitant le Centre le 30 Juillet l’assure de l’aide française

5 Juillet – publication du rapport d’enquête sur le crash du Rio-Paris le 1er Juin 2009 : responsabilité des pilotes abusés par des défaillances informatiques – volailler Doux : réception de sept offres de rachat partiel – condamnation à 50 ans de prison de l’auteur du putsch argentin du 24 Mars 1976, Jorge Rafael Videla, donnant gain de cause aux Grands-Mères de la place de Mai – les banques centrales européenne, chinoise et britannique assouplissent ensemble leur politique monétaire – la FIFA autorise le port du voile aux footballeuses – au Japon, publication des conclusions de la commission parlementaire sur Fukushima

6 Juillet – Roumanie : le Parlement vote la destitution du président de la République Trajan Basescu ;  inquiétude à Bruxelles sur le respect des « règles et valeurs » de l’Union à Bucarest – à Paris, 3ème réunion des Amis du peuple syrien ; à Damas, défection du générakl Manaf Tlass, intime de Bachar Al-Assad – débat en Allemagne entre économistes sur l’union bancaire – dans la nuit du 6 au 7, panne de logiciel d’Orange pendant douze heures (28 millions d’abonnés)

7 Juillet – en Libye, les élections privilégient les libéraux de Mahmoud Jibril et non les islamistes ; échec des fédéralistes à Benghazi

8 Juillet – à Reims, début des commémorations du cinquantenaire de la réconciliation allemande – en Egypte, Mohamed Morsi annulle la dissolution du Parlement par les militaires ; le 9, la Haute Constitutionnelle s’oppose à cette décision 



9 Juillet – l’Eurogroupe précise les modalités de l’aide aux banques espagnoles, malgré l’opposition de la Finlande, et à l’Italie – le Premier ministre limite à 2% la hausse des tarifs EDF et GDF-Suez
 
9-10 Juillet – « conférence sociale » au Palais d’Iéna : le président de la République précise ses projets pour la démocratie sociale ; un agenda pour le quinquennat est adopté ; le discours de clôture du Premier ministre est critiqué par le MEDEF qui en débat avec Michel Sapin

10 Juillet – visite de François Hollande à Londres : entretien avec David Cameron et thé avec la reine à Windsor – à  Londres, retrait du projet de loi rendant élective la Chambre des lords – l’ancien Premier ministre israëlien Ehoud Olmert, jugé coupable de corruption – au  Palais d’Iéna, conférence sociale ouverte par le président de la République – les commissions des Finances à l’Assemblée nationale et au Sénat, avalisent la nomination de Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des dépôts et consignations, malgré sa participation aux gouvernements de Nicolas Sarkozy

11 Juillet – en comité d’entreprise européen, tenu à Luxembourg, ArcelorMittal en visage la suppression de 6.000 postes

12 Juillet – en comité central d’entreprise, Philippe Varin annonce que PSA va supprimer 14.000 postes dans le monde, dont 10.000 en France, fermant notamment le site historique d’Aulnay – l’agence de presse allemande D.A.P.D. rachète la branche français d’Associated Press et va pratiquer des prix inférieurs de 30 à 50% à ceux de l’A.F.P. – mandat d’arrêt international lancé par la France à l’encontre Teodoro Neguerna Obiang, fils du président régnant, pour détournement de fonds publics équato-guinéens – à Berlin, le président des rabbins d’Europe estime que l’interdiction de la circoncision, selon unedécision du tribunal de Cologne est « une des plus graves attaques contre la vie juive depuis l’Holocauste »

12 Juillet – rapport d’expertise sur la vente de l‘hippodrome de Compiègne concluant à sa régularité ; Le Monde en donne le contenu le 24

13 Juillet – amendement de Christian Eckert pour soumette à l’impôt les heures supplémentaires de 2012 – Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, entendu par la commission des lois de l’Assemblée nationale sur les contrôles d’identité
14 Juillet – s’entretenant au ministère de la Marine avec , le président de la Répubkique déclare « inacceptable » le plan de fermeture par PSA de son site d’Aulnay employant huit mille personnes

14 Juillet – le président de la République annonce la création d’une commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique, qui sera présidée par Lionel Jospin

15 Juillet – François Hollande au Festival d’Avignon, rend hommage à Jack Ralite – Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, séjourne à Kaboul pour arrpeter le plan d’évacuation français – début de guérilla dans Damas et intervention d’hélicoptères de combat

17 Juillet – dans un entretien accordé au Monde, Philippe Varin, PDG de PSA, déclare que la fermeture d’Aulnay n’est pas négociable et que son groupe paie le prix de « citoyenneté » en n’ayant que peu délocalisé – l’Assemblée nationale entérine la fiscalisation des heures supplémentaires (rapportant 3,6 milliards d’euros en 2013) – malgré un bilan négatif, renouvellement de la mission navale européenne contre la piraterie dans l’océan Indien – la France s’oppose à Bruxelles, à l’interdiction de la pêche en eaux profondes
18 Juillet – en Syrie, attentat tuant notamment le ministre délégué à la Défense, Assef Chawkat, beau-frère de Bachar Al-Assad, le ministre de la Défense Daoud Radjha – à Paris, Moncef Marzouki, président de la République tunisienne, discourt devant l’Assemblée nationale –

19 Juillet – à Aurora (Colorado), un étudiant de 24 ans tue dans un cinéma douze persosnnes et en blesse soixante

19 au 21 Juillet – Yngluck Shinawatra, Premier ministre de Thaïlande (et première femme à exercer cette fonction), en visite officielle en France – le Bundestag demande au gouvernement de définir un cadre légal pour la circoncision

20 Juillet – le Conseil constitutionnel valide la rémunération de la copie privée

21 Juillet – dans un entretien au Monde, Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne assure que « l’euro est irréversible »

22 Juillet – François Hollande discourt sur la rafle du Vel d’Hiv, dont la commémoration a été fixée par la loi du 10 Juillet 2000 – en Syrie, la rébellion prend le contrôle d’une partie d’Alep – à Cuba, mort suspecte du dissident Oswaldo Paya

23 Juillet – visite à Paris du roi du Bahrein Hamad Ben Issa Al-Khalifa : les promesses d’aide indignent l’opposition locale – Moody’s met la note de l’Allemagne sous surveillance négative – au Japon, publication des conclusions de la commission gouvernementale sur Fukushima accablant l’opérateur Tepco et la Commission de sûreté nucléaire – le Conseil d’Etat annule la nomination de deux ambassadeurs par Nicolas Sarkozy, faute d‘avoir « démontré, notamment par l’exercice de responsabilités d’encadrement, leur aptitude » à remplir cet emploi

24 Juillet – la Chine annonce l’érection d’une municipalité : Sansha, sur un îlot d’un archipel qui lui est contersté (les Paracels, en mer de Chine du sud) – accord franco-britannique lançant les études du futur drone de combat – l’UMP quitte l’hémicycle au Palais-Bourbon au mitif que le Premier ministre abuse de son temps de parole

23 Juillet – ouverture des négociations entre CNAM et syndicats de praticiens sur les dépassements d’honoraires ; elles ne se dénouent acec la participation des mutuelles complémentaires que le 23 Octobre

26 Juillet – Alcatel-Lucent annonce la suppression de 5.000 emplois dans le monde – le président de la Banque centrale européenne fait savoir qu’elle et le fonds de sauvetage européen achèteront de la dette souveraine esopagnole ou italienne – en Chine, confirmation de la mise en examen pour meurtre de la femme de Bo Xilai

27 Juillet – le salaire des patrons des entreprises publiques est plafonné à 400.000 euros par an – Arnaud Montebourg présente un rapport soutenant la viabilité du site de Florange – Stabdard & Poor ‘s conrirme le triple A de la Grande-Bretagne – les Kurdes de Massoud Barzani interdisent à l’armée irakienne d’accéder au point de passage de Fischkhabour avec la Syrie : présage d’une proclamation d’indépendance ? – ouverture des XXVIIème Jeux Olympiques d’été, à Londres

28 Juillet – émeute en Chine, à Qidong, banlieue de Shangaï : trois morts

29 Juillet – François Fillon en vacances chez le PDG de Ferrari (Luca di Montezemolo) se fracture la cheville dans un accident de scooter – à Aguelcok, dans l’Azawad au Mali, application de la charia à un couple lapidé à mort et laissant un nourrisson de six mois – en Roumanie, le referendum sur la destitution du président, Trajan Basescu, n’est pas conclusif, faute d‘une participation de 50% au moins

31 Juillet – vote définitf du budget rectificatif de 2012 par le Parlement – votre définitf de la loi sur le harcèlement sexuel (vote au Sénat le 12, et à l’unanimité à l’Assemblée nationale le 25) – Manuel Valls fait démanteler deux camps de Roms (Lille et Lyon) et partir pour la Roumanie un charter de volontaires pour le retour au pays (27 Mars, lettre de François Hollande : « on ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassés d’un endroit san solution ») – le Conseil supérieur de la magistrature autorise la mutation du procureur Philippe Courroye de Nanterre à la cour d’appel de Paris – le Japon publie son livre blanc sur la défense – en Indonésie, début de la reconnaissance du massacre en 1965 de cinq cent mille à un million de sympathisants du parti comuniste (PKI)

1er Août – renforcement de l’embargo américain contre l’Iran ; Leon Panetta, le secrétaire à la Défense, en visite en Israël, y prêche la patience – à Alep, les rebelles attaquent les troipes loyalistes – entrée en vigueur de l’encadrement des loyers ppur trente-huit agglomérations

2 Août – lettre du Premier ministre « cadrant » les dépenses de chaque ministère : suppression de 7.200 postes à la Défense et 2.000 à 2.500 à  Bercy pour en créer : justice, sécurité, éducation – la B.C.E. déçoit par le flou de son programme de rachat des dettes publiques – Kofi Annan abandonne sa mission de médiateur en Syrie (initiée le 23 Février)

3 Août – Manuel Valls définit par circulaire quinze « zones de sécurité prioritaire » –   Fiducial  Private Security reprend la société privée de sécurité Neo Security en s’engageant à à garder 3.320 salariés sur 4.900

4 Août – début de mûtinerie à la prison de Nouméa

5 Août – un commando djihadiste tue dans le Sinaï (Karm Abou Salem) seize garde-frontières égyptiens et se fait détruire par Israël
6 Août – Curiosity se pose sur Mars – un ancien ministre des finances du Brésil, Luis Carlos Bresser-Pereira suggère de revenir aux monnaies nationales pour reconstruire à long terme la monnaie unique européenne (entretien accordé au Monde) – en Roumanie, important remaniement du gouvernement du socialiste Victor Ponta – le Premier ministre syrien Ryad Hijab, fait défection et se réfugie en Jordanie pour appuyer la rébellion – à Londres, désaccord affiché entre conservateurs et libéraux sur le redécoupage des circonscriptions – la Turquie libère l’étudiante franco-turque Sevil Sevimli accusée d’avoir manifesté avec l’extrême gauche le 1er Mai – Mario Monti critique le poids excessif des parlements dans les Etats-membres à quoi réplique Angela Merkel

7 Août – Christiane Taubira critique les centres éducatifs fermés

8 Août – la Banque de France annonce la récession – Poutine confirme, au quatrième anniversaire du déclenchement de la guerre contre la Géorgie, que celle-ci était préparée de longue date

 


9 Août – le Conseil constitutionnel estime qu’une révision de la Constitution n’est pas nécessaire pour voter la « règle d’or » budgétaire européenne – le Parisien publie des documents déclassifiés le 3 et relance la polémique sur l’utilisation de Mohamed Merah par la DCRI  – circulaire de la chancellerie pour l’application de la loi du 6 Août réprimant le harcèlement sexuel (le texte précédent avait été abrogé le 4 Mai par le Conseil constitutionnel) – échec de la conférence de Téhéran tentant de réunir un front pro-Bachar El Assad – la Commission européenne préconise l’inspection de neuf réacteurs (dont aucun en France) : les autorités nucléaires nationales se réunissent le 16 à Bruxelles, le réacteur belge de Doel, de fabrication néerlandaise, ne redémarrera pas – plus de cent cinquante détenus de l’E.T.A. entament une grève de la faim pour obtenir la libération d’un des leurs, atteint d’un cancer – la Chine et Taïwan s’accordent pour les procédures douanières et la protection des investisseurs taïwanais sur le continent

10 Août – Viviane Reding, commissaire européenne aux Droits fondamentaux et à la Justce, place la France sous surveillance à propos des expulsions des Roms et traitements discriminatoires envers eux – le Brésil fait publier un nouveau report de sa décision pour l’achat du Rafale

11 Août – à Varces, François Hollande rend hommage au 88ème mort en Afghanistan – en Iran, double séisme faisant plus de 300 morts et 16.000 sinistrés – aux Etats-Unis dans la « course à la Maison Blanche » Mitt Romney choisit Paul Ryan, aueur du contre-budget républicain

13 Août – émeutes à Amiens – en Egypte, Mohamed Morsi renvoit le ministre de la Défense, le maréchal Hussein Tantaoui, et plusieurs généraux

14 Août – à Pierrefeu-du-Var où deux gendarmes femmes ont été tuées, discours sécuritaire de François Hollande tandis que Manuel Valls se fait chahuter à Amiens – au Mali, l’armée refuse la présence de troupes de la CDEAO à Bamako – en Australie, le gouvernement travailliste de Julia Gillard revient aux camps de rétention pour immigrés clandestins organisés par la droite à partir de 2001 et qu’elle récusait – la justice locale suspend les travaux pour le barrage de Belo Monte en Amazonie, faute que les Indiens aient été entendus

14-15 Août – réunion au sommet à La Mecque de l’Organisation de la conférence islamique

15 Août – François Hollande confirme l’interdiction de la fracturation hydraulique permettant d’exploiter les gaz de schiste – la prière universelle, proposée par l’épiscopat français et critiquant implicitement le mariage homosexuel, fait débat y compris parmi les catholiques

16 Août – record historique des prix du carburant à la pompe – première visite en Pologne d’un patriarche de l’Eglise orthodoxe russe – en Afrique du sud, 44 tués par les forces de police lors d’un affrontement avec les grévistes d’une mine de platine – à Londres, l’Equateur accorde l’asile politique au publicateur des « wikileaks » Julian Assange

21 Août – au Mexique, la Cour suprême met fin à l’impunité des militaires

22 Août – réunion d’une partie des ministres à Matignon : accès des Roms au marché du travailaccord entre le Sénégal et l’Union africaine créant un tribunal spécial pour juger Hissène Habré – l’OTAN suspend la formation de la police afghane

23 Août – à Berlin, dîner de travail Hollande-Merkel

24 Août – Lance Armstrong convaincu de dopage par les tribunaux américains du sport

24.25 Août – Antonis Samaras, le Premier ministre grec se déplace à Berlin puis à Paris pour demander un sursis de deux ans ; le 22, Jean-Claude Juncker était venu à Athènes le soutenir

24 au 26 Août – université d’été du Parti socialiste à la Rochelle : Ségolène Royal n’y participe pas

30 Août – les Républicains investissent le millionaire mormon, ancien gouverneur du Massachusstts : Mitt Romney -  Samia Ghali, sénatrice socialiste de Marseille, réclame le concours de l’armée pour assurer la sécurité dans certains quartiers de Marseille

31 Août -  au Mexie, malgré les soupçons de manipulation, Enrique Pena Nieto est proclamé président : retour du Parti révolutionnaire institutionnel – à Téhéran, le sommet des on-alignés auquel participe Ban Ki-moon demande à l’Iran de se confiromer à ses obligations internationales, faute de quoi le conflit militaire sera inévitable

1er Septembre – sauvetage du Crédit immoblier de France par l’Etat qui lui accorde sa garantie à condition de cesser ses activités de prêt

3 Septembre – en Algérie, Abdelaziz Bouteflika remplace inopinément le remier ministre Ahmed Ouyahia, en fonctions depuis quatre ans, par Abdelmalek Sellal

3-4 Septembre – Viviane Reding, vice-présidente de la Commision européenne et commissaire à la justice et aux droits fondamentaux, rencontre à Paris plusieurs membres du gouvernement, à propos des Roms : « même en crise, l’Europe n’est pas qu’un marché »

4 Septembre – élections générales au Québec : le Parti québécois, indépendantiste, n’obtient que la majorité relative avec 54 sièges ; la nouvelle Première ministre, Pauline Marois, n’entend organiser un referendum sur l’indépendance que quand elle sera sûre du résultat – en Grande-Bretagne, David Cameron au poivoir depuis Mai 2010 remanie pour la première fois son gouvernement et vers l’aile droite des Tories – Michel Sapin, ministre du Travail, adresse au patronat et aux syndicats un document d’orientation sur les contrats de génération et la sécurisation de l’emploi

5 Septembre – Bernard Arnault, PDG de LVMH, discute avec le Premier ministre de la taxation à 75% de la tranche de revenus d’un million d’euros ou plus – la Mauritanie accepte d’extrader vers la Libye, Abdallah Al-Senoussi, ancien chef des services de renseignement de Mouammar Kahdafi, malgré la pétition de compétence de la Cour pénale internationale – à Charlotte, la convention démocrate investit Barak Obama mais la vedette est tenue par Bill Clinton – malgré l’opposition de sa propre armée, le Mali demande officiellement l’aide de la CDEAO pour reprendre le contrôle du nord de son territoire 

6 Septembre – Mario Draghi, le présudent de la Banque centrale européenne, se dit prêt à racheter sur les marchés « sans limite » la dette des pays en difficulté pour faire baisser le taux de leurs emprunts : le lendemain, l’Espagne qui payait 6,5 % à la fin de Juillet, ne paye plus que 2,5 %

8 Septembre – La Libre Belgique révèle la demande de naturalisation de Bernard Arnault, première fortune de France, patron de LVMH

9 Septembre – le président de la République interrogé par TF1 annonce pour 2013 dix milliards d’économies budgétaires et vingt milliards de hausses d’impôts ; il veut inverser la courbe du chômage d’ici un an

11 Septembre – Dominique de Villepin placé en garde à vue pour ses interventions supposées dans l’affaire Relais & Chateaux – dans La Croix, la garde des Sceaux expose le contenu du projet de loi ouvrant mariage et adoption aux couples homosexuels mais refusant l’assistance médicale à la procréation des lesbiennes – suivant les conclusions du rapport Sartorius, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg valide devant l’Assemblée national, la fermeture d’Aulnaye

12 Septembre – présentation, par Michel Barnier à Bruxelles, du projet de supervision européenne (un conseil de sueprviseurs à la Banque centrale européenne, distinct du conseil des gouverneurs) appliqué d’ici 2014 à 6.000 banques – la Cour constitutionnelle de Karlsruhe valide la participation de l’Allemagne au mécanisme européen de stabilité, à hauteur de 500 milliards, mais à condition que le Bundestag vote tout dépassement au-delà de la participation allemande de 190 milliards ; elle valide aussi le pacte budgétaire européen – ouverture d’un mémorial de la déportation au camp des Milles, seul grand site français encore intact ; le Premier ministre avait assuré le 10 que « l’histoire du camp des milles est une histoire française … nous conservons le souvenir de chacun de ces réfugiés dont la confiance a été trahie » – Harlem Désir est coopté futur premier secrétaire du Parti socialiste, en succession de Martine Aubry qu’entérinera le congrès de Toulouse – imposantes manifestations indépendantistes à Barcelone – la « troïka » (B.C.E., Commission européenne et F.M.I.) accorde un délai supplémentaire au Portugal pour remplir ses engagements – dans Le Monde, Bernard Thibault, prêt à discuter de la compétitivité des entreprises, met cependant en garde le gouvernement qui « semble ne pas vouloir prendre de décisions qui fâchent le MEDEF »

19 Septembre – malgré les appels à une prudente retenue, Charlie-Hebdo. publie à nouveau des caricatures du Prophète Mahomet

20 Septembre – en Syrie, un opposant de gauche, apprécié de Moscou : Abdelaziz Al-Khayer, est arrêté

22 Septembre – à Ludwigsbourg, la chancelière allemande et le président français célèbrent le cinquantenaire du discours du général de Gaulle à la jeunesse allemande (9 Septembre 1962) – Claude Bartolone, président socialiste de l’Assemblée nationale, juge « intenable » l’objectif de limiter à 3% du prduit intérieur brut le déficit de l’Etat dès la fin de 2013 ; il est imité âr David Assouline, porte-parole du PS, le 28 Septembre, puis par Harlem Désir et Christyophe Cambadélis le 1er Octobre

24 Septembre – publication en Espagne d’un incident ayant opposé, le 6 Mai à Barajas,  un essayiste colombien et l’ambassade améreicaine qui l’a empêché d’embarquer vers Cuba

25 Septembre – le président de la République à New York pour le débat en assemblée générale des Nations Unies à propos des principales guerres civiles et crises géo-stratégiques – la Cour de cassation rend responsable Total pour les dommages causés par le naufrage de l’Erika

26 Septembre – Michel Sapin confirme que la France compte plus de trois millions de chômeurs – la Guinée équatoriale en Cour internationale de justice contre les poursuites en France de ses dirigeants pour recel d’abus de biens publics – selon Libération, Arcelor-Mittal confirme la fermeture de Florange, tandis que l’Etat travaille à reprendre le site pour l’euro. symbolique

27 Septembre – Arnaud Montebourg à Florange parle en syndicaliste ouvrier d’un bras de fer qui a commencé – le PDG de Mittal s’entretient avec François Hollande à l’Elysée – le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault sur France 2 (l’émission « des paroles et des actes »)

28 Septembre – à Marseille, un camp de Roms est évacué par pression du voisinage – la direction de Britanny-Ferries bocyotte la réunion organisée à Paris par le ministre des Transports (un accord est trouvé le 1er Octobre)

29 Septembre – à Echirolles, banlieue de Grenoble, deux jeunes beurs Kevin Noubissi et Sofiane Tabirt, sont lynchés par « la bande du mur » - Omar Khadr, le dernier ressortissant d’un pays occidental détenu à Guantanamo est transféré au Canada son pays natal

30 Septembre – à Paris, plus de 80.000 manifestants contre le pacte budgétaire européen à l’appel du Front de gauche et du Parti communiste – Arnaud Montebourg refuse d’envisager la nationalisation du site de Florange – dix-sept joueurs et compagnes de joueurs de l’équipe monpelliérine de hand-ball, championne de France et médaillée olympique à Londres, sont interpellés et placés en garde de vue pour avoir bénéficié d’un match qu’ils avaient truqué contre Paris

1er Octobre – Arcelor Mittal annonce en comité central d’entreprise sa décision de fermer les deux hauts-fourneaux et donne deux mois au gouvernement pour trouver un repreneur s’il le souhaite – relèvement du tarif de rachat par EDF dfe l’électricité produite par la filière solaire photovoltaïque – Roselyne Bachelot dément une rétribution de 92.000 euros pour sa participation à la Commission sur la rénovation de la vie politique, que préside Lionel Jospin – élections législatives en Géorgie remportées, contre le président Saakachvili,  par le milliardaire Bidzina Ivanichvili à qui la nationalité géorgienne est rendue le 16 (il était titulaire de passeports russe et français)

2 Octobre – Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, ouvre à l’Assemblée Nationale le débat de ratification du traité européen de discipline budgétaire, négocié et signé le 2 Mars précédent par Nicolas Sarkozy (vote prévu le 9) – l’ex-juge Courroye ayant pris, la veille, ses fonctions à la cour d’appel de Versailles, est interrogé par les juges d’instruction à Bordeaux sur le point de savoir s’il avait reçu des consignes de l’Elysée pour que l’U.M.P. ne soit pas en cause dans l’affaire Bettencourt : huit conversations en tête-à-tête avec Nicolas Sarkozy entre Septembre 2008 et Mars 2011 – le procureur de Lille classe sans suite une partie cde l’affaire du Carlton : le viol en réunion – congrès annuel du Parti travailliste à Manchester : Ed Mikinab ne parvient pas à s’imposer comme Premier ministre de rechange à David Cameron

3 Octobre – lancement d’un observatoire (PHAROS) du pluralisme des cultures et des religions – premier débat Barack Obama/Mitt Romney, à Denver (Colorado) : net avantage au Républicain – Le Monde faisant état de rumeurs élyséennes lance le débat suer le « choc de compétitivité » : transférer en cinq ans quarante milliards d’euros de cotisations patronales sur la C.S.F. – Bruno Le Maire, refusant de choisir à l’U.M.P. entre François Fillon et Jean-François Copé, dénonce une logique de caste et publie sa démission de la fonction publique – tirs d’obus de la Syrie en territoire turc causant cinq morts de civils et riposte de la Turquie : les duels se poursuivent jusqu’au

4 Octobre – le Commissaire européen, Gunther Oettinger, dans un rapport sur la sûreté nucléaire, soulignent les lacunes du parc français, notamment à Cattenom et à Chooz – Jean-Pierre Bel, président du Sénat, ouvre les états-généraux de la démocratie territoriale – sur la taxation des plus-values mobilières au barème progresif de l’impôt sur le revenu, recul gouvernemental devant la fronde des jeunes créateurs d’entreprise : les « pigeons »

5 Octobre – la Turquie se dit « à la veille de la guerre » avec la Syrie – à la Sorbonne, le Président conclut les états-généraux de la démocratie territoriale – le Conseil constitutionnel abolit le carnet de circulation que doivent présenter les Roms tous les cinq mois mais maintient le livret comme pièce d’identité quinquennale, ans ouvrir droit à la carte nationale – « sommet » 5+5 à Malte des riverains de la Méditerranée occidentale maghrébins et européens (le second depuis son institution en 2003) – Angela Merkel à Athènes pour y soutenir le gouvernement Samaris – une quinzaine de fonctionnaires de la bridade anti-criminelle de Marseille mis en examen pour vols et racket en bande organisée ; la BAC est dissoute le 6 – préconisation du retour à la semaine de quatre jours et demi à l’école

6 Octobre – pendant la « nuit blanche » à Paris, l’artiste marocaine Lajida Khattari, présente place de la Concorde le port de douze foulards noués à Audrey Hepburn (Charade) ou Grace Kelly (La main au collet)

7 Octobre – élection présidentielle au Venezuela : Hugo Chavez réélu à 54% pour un quatrième mandat – aux Philippines, accord-cadre entre lg ouvernement et les séparatistes musulmans après que ceux-ci aient cessé le feu la veille – à la suite du « coup de filet » antiterroriste de la veille, le président de la République s’entretient avec le président du Conseil français du culte musulman, puis avec « les représentants de la communauté juive de France »

8 Octobre – réunion de l’euro-groupe – Martine Aubry prochainement convoquée par la juste pour répondre, en tant que directrice du Travail sous Michel Auroux de 1983 à 1987, de défaillances à propos de l’amiante – Le Monde publie le rapport de la Cour des comptes accablant la gestion de Richard Descoings pour Sciences-Po.Paris – Nicolas Sarkozy en escale au Qatar, est traité personnellement par l’émir

9 Octobre – avertissement du Premier ministre sur la rigueur anti-terroriste – grèves et manifestations à l’appel de la C.G.T. – Angela Merkel à Athènes : soutien au gouvernement Antonis Samaris et manifestations populaires contre l’Allemagne – Silvio Berlusconi, 76 ans, se dit prêt à ne pas participer aux élections législatives d’Avril 2013 – le prix Nobel de physique donné à un Français : Serge Haroche, et à un Américain : David Wineland, pour leurs travax sur les interactions entre la lumière et la matière – clôture par le Président du colloque sur l’école : retour à neuf demi-journées dont le mercredi matin – autorisation de ratifier le pacte budgétaire européen donnée à l’Assemblée nationale par 477 voix (dont 282 voix de gauche) contre 70 : 20 membres du groupe socialiste ou apparentés ont voté contre et 9 se sont abstenus – nouvelle plainte déposée par Anticor contre le versement par l’Elysée, sous Nicolas Sarkozy et à l’instigation de Patrick Buisson, de 3,3 millions d’euros aux sociétés de sondage de ce dernier – adoption définitive de la loi sur les emplois d’avenir ; l’U.M.P. soumet le texte au Conseil constitutionnel – « état d’urgence entrepreneurial » décrété par douze organisations patronales dont les « pigeons » contre l’alourdissement de la taxation des plus-values de cession – la France présente un projet de résolution au Conseil de sécurité permettant une opération dans le nord du Mali ; sur le site mauritanien Sahara medias, mise en garde d’AQMI, énoncé par un pseudoAbdel Jelil, en un français parfait

10 Octobre – la Turquie intercepte un avion syrien retour de Russie suspecté de transporter du matériel de guerre – la fusion EADS-BAE empêchée par l’affrontement entre Berlin, Paris et Londres, notamment sur transfert du siège du futur groupe à Munich et par le souhait de retrait d’EADS émis par Lagardère (7,5%) et par Daimler (22,5%) : Angela Merkel avait, le 9, téléphoné son refus à François Hollande et à David Cameron – au Brésil, Jose Dirceu, le principal lieutenant de Lula da Silva et ministre de la Casa civil, est condamné pour corruption – en Grande-Bretagne, au congrès des Tories, David Cameron élude la question d’Europe et maintient la politique d’austérité – le Premier ministre indique le texte sur le mariahge homosexuel ne traitera pas de la procréation médicale assistée ; le 12, Bruno Le Roux, président du groupe parlementaire socialiste à l’Assemblée, déclare qu’un amendement favorable à la P.M.A. sera déposé

11 Octobre – en représaille à l’arraisonnement de la veille, la Syrie cesse d’acheter du courant élecrrique à la Turquie – répondant au Monde, Bill Gates assure que « taxer les transactions financières servirait l’aide au développement » – François Lamy, ministre de la Ville, lance à Roubaix une concertation pour concentrer les crédits sur les quartiers les plus défavorisés – Michel Sapin, ministre de l’Emploi et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, critiquent l’intégration des oeuvres d’art dans l’assiette de l’impôt sur la fortune ; Michel Cahuzac, confirme le 12 qu’elles ne seront pas prises en compte – Technicolor mis en cessation d’activités : 340 salariés à la rue – verdict de clémence dans une affaire de « tournante » : réprobation générale – vote des militants socialiste (173.000 recensés dont 72.000 à jour de leur cotisation) à 68,23% favorable à la motion d’Harlem Desir, soutenant François Hollande ; une motion de Stéphane Hessel, premier signataire avec Pierre Larrouturou recueille 11,81% ; celle de Gaëtan Gorce (« question de principes »), 5,2% et une de Emmanuel Maurel avec Jérôme Guedj (« Maintenant la gauche ») 13,42% - le Conseil français du culte musulman porte plainte contre Jean-François Copé pour « propos stigmatisants »

12 Octobre – le prix Nobel de la paix est attribué à l’Union européenne à l’instigation de Thobjorn Jagland, ancien premier ministre norvégien et président du comité depuis 2009 – le Conseil de sécurité adopte à l’unanimité la résolution française donnant 45 jours aux protagonistes africains pour élaborer un concept crédible d’intervention militaire au nord Mali – le président de la République au Sénégal ; discours au Parlement à Dakar : fin de la « françafrique »

13 Octobre – XIVème « sommet » de la Francophonie : François Hollande y met en cause le « niveau de démocratie » en République démocratique du Congo et l’Organisation se déclare garante des droits de l’homme ; il est soutenu par Stephen Harper et contré par Blaise Compaoré : « ce qui manque souvent à la France, c’est de connaître les réalités africaines et de les prendre en compte » ; le Qatar admis comme « membre associé » – le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis son putsch du 6 Août 2008, est blessé par balle dans la banlieue de Nouakchott ; opéré sur place, il est évacué le 14 vers la France (hôpital Percy) – Lance Armstrong radié à vie de la compétition cyliste et dépossédé de ses sept victoires au Tour de France

14 Octobre – élections communales en Belgique :  Bart De Wever, président écrase l’extrême droite xénophobe (Vlaams Belang) de l’Alliance néo-flamande séparatiste (N.V.A.) et prend la mairie au socialiste Patrick Janssens – l’Autrichien Felix Baumgartner franchit le mur du son en chute libre – en Ukraine, l’opposant russe Leonid Razvozjaev est enlevé en violation de la souveraineté de Kiev

15 Octobre – Charles Pasqua et André Santini en correctionnelle pour surfacturation des coûts d’un musée qui n’a jamais existé – d’ex-salariés de Samsonite traversent l’Atlantique pour faire condamner le fonds d’investissement Bain Capital créé par Mitt Romney et se joindre aux autres spoliés – dissolution de la Knesset, faute que Benyamin Netanyahou dispose d’une majorité pour voter le budget (élections dans un délai de 90 jours) – mort à Pékin de Norodom Sihanouk, le « roi père » du Cambodge

15-17 Octobre – visite officielle à Paris de la nouvelle Première ministre du Québec, Pauline Marois

16 Octobre – évacuation forcée des opposants au futur aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes – le conseil des ministres avalise la création de la Banque publique d’investissements (combinant OSEO, le fonds souverain FSI, la Caisse des dépôts et UbiFrance) – assassinat à Ajaccio de l’ancien bâtonnier et défenseur d’Yvan Colonna, M° Antoine Sollacaro – la commission exécutive de la CGT choisit Thérry Lepaon, ancien meneur des Moulinex pour succéder à Bernard Thibault –

17 Octobre – Le Monde publie le projet de François Hollande pour l’Europe – communiqué du président de la République reconnaissant le 17 Octobre 1961 – deuxième débat Obama-Romney

17-18 Octobre – Conseil européen : compromis franco-allemand sur l’union bancaire et le report de l’union budgétaire

18 Octobre – les militants socialistes élisent Harlem Desir comme premier secrétaire du Parti – circulaire de Manuel Valls facilitant l’acquisition de la nationalité française – mort de Sylvia Kristel

19 Octobre – à Beyrouth, attentat tuant le chef du service des renseignements, général Wissam Al-Hassan, et sept autres personnes, avec 90 blessés – à Bruxelles, rencontre entre les premiers ministres serbe, Ivica Dacic, et kosovar, Hashim Thaçi

20 Octobre – Le Monde publie « les conseils de Mme Royal à M. Hollande » – Laurent Fabius à Kaboul pour mettre en œuvrer le traité de coopération signé en Janvier par Hamid Karzaï avec Nicolas Sarkozy – Tonio Borg, ministre des Affaires étrangères de Malte, intègre la Commission européenne en remplacement de John Dalli, démissionnaire pour trafic d’influence

21 Octobre – début de manœuvres stratégiques combinées israëlo-américaines

22 Octobre – Michel Lacoste attaque en justice sa fille, ce qui met la marque du Crocodile à la merci de ses actionnaires suisses – à Novo-Ogarievo, Vladimir Poutine reçoit Viktor Ianoukovitch et accentue la pression de la Russie sur l’Ukraine

23 Octobre – à l’Assemblée nationale, questionné sur le rapport Gallois, Jean-Marc Ayrault accuse l’opposition U.M.P. de vouloir la défaite de la France – publication du rapport sur les dysfonctionnements des services de renseignements et de sécurité à propos de Mohamed Merah – l’O.C.D.E. juge sévèrement la tolérance française à la corruption – la Banque mondiale rétrograde la France au 34ème rang pour l’accueil et la facilitation des entreprises – le Premier ministre français assure qu’Américain, il voterait pour Barack Obama

23-24 Octobre – colloque aux Invalides sur les grands blessés psychiques de la guerre d’Afghanistan

24 Octobre – déjeuner Fillon-Sarkozy – le Conseil constitutionnel censure pour vices de procédure la loi sur le logement social ; évoquant la décision avant sa publication, le Premier ministre est accusé de violer la loi fondamentale – P.S.A. pour sauver sa banque, accepte l’entrée de deux représentants extéérieurs au conseil de surveillance et l’intervention de l’Etat dans la négociation de son plan social – nomination comme préfet de la région Alsace, de Stéphane Bouillon, ancien directeur du cabinet de Claude Guéant – le club Ligne droite commente sa fondation en trait d’union entre l’U.M.P. et le Front national – en Belgique, Ford annonce la fermeture de son usine de Genk d’ici la fin de 2014 : dix mille emplois à disparaître

25 Octobre – à la suite d’un comité central d’entreprise formalisant le plan social de PSA

26 au 28 Octobre – congrès national du PS à Toulouse

29 Octobre – dans l’affaire Karachi, nouvelle convocation et mise en examen de Nicolas Bazire, directeur de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 ; Nicolas Sakozy toujours pas mis en cause

30 Octobre – New-York et onze Etats de la côte est des Etats-Unis sont dévastés par l’ouragan Sindy – accord entre la Grèce et ses créanciers, à la diligence du Premier ministre Samaras – le ministre algérien des anciens combattants exige de la France « une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme »

31 0ctobre – le Sénat, par un apport des voix communistes à celle de la droite, refuse la loi de programmation budgétaire quinquennale – la Cour de cassation valide les procédures de mise en cause du commissaire Néret à Lyon et censure celles ayant disculpé la police dans le drame de Villiers-le-Bel – en Grande-Bretagne, les eurosceptiques et les travaillistes mettent le  Premier ministre conservateur David Cameron en minorité : un vote non contraignant rejette sa proposition de gel du budget européen pour en obtenir au contraire la réduction

31 Octobre et 1er Novembre – le Premier israëlien en visite officielle en France ; François Hollande lui réclame la reprise sans conditions de la négociation avec les Palestiniens, et à l’Iran des « actes concrets » à propos de son programme nucléaire

1er Novembre – le président de la République accompagne à Toulouse Benjamin Netanyahou pour son hommage aux trois victimes juives de Mohamed Merah – le député socialiste de l’Ardèche, Pascal Terrasse confirme son dire polémique de 2011 à propos de la réforme des retraites qui doit se poursuivre : plus de borne d’âge – extradition d’Aurore Martin, de nationalité française, vers l’Espagne pour appartenance à un parti interdit au-delà des Pyrénées mais légal en France

6 Novembre – en conclusion de trois réunions autour du Premier ministre, le gouvernement fait siennes les observations et recommandations du rapport Gallois : la compétitivité pour la solidarité – élections américaines : victoire de Barack Obama, les Républicains gardent la chambre des Représentants et les Démocrates le Sénat

I – Le désaveu


                               La période « chrysalide » du nouveau quinquennat s’est terminée en trois jours à son cinquième mois : réponse populaire à l’absence de changement et de décision vis-à-vis de la crise essentielle, celle de l’emploi, donc la manifestation parisienne organisée par la « gauche de la gauche », Front de gauche et Parti communiste notamment, le dimanche 30 septembre … notification par Arcelor-Mittal de la décision prise de fermer les deux hauts-fourneaux de Florange à ses salariés, et au gouvernement du délai que lui impartit la multinationale étrangère, le lundi 1er octobre… le gouvernement soumet au vote de sa majorité un traité européen qui n’a pas été re-négocié, contrairement aux engagements et promesses très développées du candidat socialiste, et qui ne sera pas soumis au referendum ; il compte sur le vote de l’opposition pour s’assurer d’assez de voix en autorisation de ratification  et surtout en adoption de la loi organique, mardi 2 octobre…Socialement calme, enregistrant même des négociations en bonne ambiance aussi bien à propos de P.S.A. que des honoraires médicaux, le sixième mois n’a cependant inversé ni la courbe ascensionnelle du chômage, ni celle dégressive de la popularité du président 

1° la sanction pas seulement des sondages

                           Selon C.S.A., 41% seulement d’opinions favorables au président régnant et selon BVA-Orange 46% [1], le 17 Septembre. En quatre mois de mandat, l’élu du 6 Mai 2012 a perdu plus qu’en neuf mois, l’élu du 6 Mai 2007. Pour résorber le chômage, seulement 34%, le 1er Octobre lui font confiance, alors qu’à la même époque, en 2007, son prédécesseur restait crédible à 56%. 
                           Nicolas Sarkozy fut vite « désaimé » parce qu’il agaçait personnellement : excès de présence, de gesticulation, de vie privée, d’abus des institutions et de la communication publique bien davantage que fut jamais censurée sa politique économique et sociale, « désaimé » pour son image, ce qu’il comprenait périodiquement puisqu’il prétendait en changer… c’était subjectif, d’ordre psychotique de sa part et de celle des Français, ses propres électeurs compris. Au contraire, c’est objectivement que François Hollande est jugé sur les faits qu’il ne change pas, plus encore que sur une politique et une manière qui donnent – pour le moment – raison rétrospectivement à son prédécesseur.
     


[1] - BVA Orange 17 Septembre 2012
1) Chute de la popularité de l'exécutif pendant l'été. Hollande devient impopulaire pour la première foisHollande devient impopulaire en tant que Président pour la première fois depuis son élection. Avec 46% de bonnes opinions contre 53% de mauvaises. En tout, durant toute la période estivale (depuis fin juin - début juillet) il a chuté de 15 points. La cote d'alerte est dépassée auprès des plus de 65 ans (60% de mauvaises opinions), mais aussi des quadras (55% auprès des 35-49 ans). Outre les inactifs et les travailleurs indépendants, les deux extrémités du monde du salariat sont aujourd'hui majoritairement hostiles : 52% de mauvaises opinions auprès des cadres et 54% auprès des ouvriers. Les professions intermédiaires et les employés tout comme les salariés du secteur public (auquel ces professions appartiennent souvent) restent majoritairement des catégories acquises à Hollande : respectivement 52%, 55% et 58% de bonnes opinions. Si la comparaison avec la popularité de Nicolas Sarkozy en début de quinquennat est cruelle (57% de bonnes opinions), elle est un peu consolatrice avec François Mitterrand en septembre1981 et Jacques Chirac en 1995 (respectivement 49% et 44% de bonnes opinions). Ayrault, lui, subit une chute encore plus nette (-20 points) mais reste à l'équilibre avec 49% de bonnes comme de mauvaises opinions. On constate chez le Premier ministre les mêmes zones de force et de fragilité que chez le Président.
2) La politique menée est perçue comme étant à la fois pas efficace et injuste ... et les Français ne croient pas au cap de redressement du pays en deux ans.
La sanction est encore plus lourde sur notre nouvelle double question barométrique mensuelle portant sur l'efficacité et le caractère « juste » (critère présenté comme clé par Hollande lui-même) de la politique menée.
Non seulement, plus des deux-tiers des Français (67%) jugent que la politique menée n'est pas efficace ... Mais en plus, une nette majorité (53% contre 45%) ne la juge même plus « juste ». Sarkozy aussi a longtemps pâti du même reproche ... mais uniquement après un an d'exercice du pouvoir.


 



des projets de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement. Les hausses d’impôts et les économies budgétaires : 34 milliards d’euros sont du même ordre que celles attendues du vaincu s’il avait gagné : 36 milliards. Si le bouclier fiscal est aboli et le projet de T.V.A. sociale rapporté, la suppression des dégrèvements fiscaux pour les aides à la personne et l’abandon de substantiels grands travaux d’infrastructure contribuent peut-être à un moindre dééficit budgétaire mais nullement au bien-être social et au maintien de la consommation des ménages.


  l’expression atrophiée

« La magie du verbe » n’est plus, en France, depuis longtemps : que le pouvoir s’adresse à ses mandants, aux concitoyens ou parle au monde et à quelque vis-à-vis. L’art du communiqué, rare et introductif à autre chose, dans une autre dimension que ce que véhicule ou discute l’information courante, semble perdu. Alors que toute la littérature française, pas seulement en œuvres classiques, mais en discours parlementaire ou causeries radioffusées – les fameuses dites du samedi, que donna pour son temps Pierre Mendès France – foisonne d’exemples et de leçons, les déclarations gouvernementales et les entretiens télévisés du nouveau président de la République et du nouveau Premier ministre retouchent sans doute le portrait des impétrants pour leur public, mais ne mobilisent pas et ne font pas réfléchir. C’est du rituel improvisé après des gouailles, des pantomimes contorsionné et des regards faussement limpides pour accompagner la protestation forte d’un peuple entier se disant par la voix du premier de ses élus : ce fut la présence médiatique, presque jamais en plein air, toujours sous forte garde, de Nicolas Sarkozy.

François Hollande avait eu – à ce propos aussi – une excellente intuition : réinstaller la communication gaullienne dans les attentes françaises, toute différente de l’insistance quasi-quotidienne instaurée par Nicolas Sarkozy. Donc, chaque semestre une conférence de presse. La proposition, faite en campagne aux correspondants des médias, s’articulait avec la pétition d’une présidence « normale », respectant donc les espaces parlementaires et gouvernementaux et les distinguant de celui du chef de l’Etat autant que de l’expression des principaux porte-paroles des partis de la majorité. Une communication politique, à la fois diversifiée dans ses rôles, ses sujets, ses rythmes, et structurée avec sérénité par une parole présidentielle, rare, complète en esprit mais jamais détaillée pour ne pas empiéter sur l’exécution qui ne doit pas être une prérogative élyséenne. Jusqu’à présent, deux différences seulement avec la pression qu’exerçait Nicolas Sarkozy. L’entourage du président de la République ne s’exprime plus. Et le Président lui-même n’opine à l’improviste ni sur les ressacs parlementaires ni sur les décisions de justice : il demeure donc dans son ordre. Mais la quantité de discours et de communiqués de l’élu de 2012 est – en éphémérides du début de mandat – le « copier-coller », au quantième près pour la date d’intervention, le volume qu’avait déversé l’élu de 2007 : chacun a traité le conflit du jour, l’antisémitisme, la concertation sociale, le projet écologique, la rénovation de la vie publique…

L’atrophie est le résultat obligé d’une instrumentalisation de la communication présidentielle à défaut que soient encore disponibles et a fortiori adéquats les outils de l’Etat et de la démocratie. Le figé et le rituel du texte, ou sa pose, sont dûs au peu de mémoire de l’orateur : or la mémoire fonde le présent, le fait imaginer, mobilise la ressource mentale collective, et à son peu de liberté intime : or l’avenir se souhaite et fait ainsi découvrir les moyens du possible, voire parier pour l’invraisembable.  La communication est fermée en forme et en contenu, mais soumise d’avance (semble-t-il) à la contradiction, laquelle, le plus souvent depuis six mois, n’est pas le fait de l’opposition, mais celui des divers éléments de la majorité, voire même celui de l’intervenant lui-même qui ajuste et fait ajuster, quelquefois, à plusieurs reprises en une journée. Les décisions fiscales ont ainsi été communiquées par approximations, rumeurs et démentis. Or, dans une vie collective où plus aucun consenus positif n’est suscité, sauf le temps d’attentats qu’on saura rétrospectivement truqués ou parables, la gestion devient la matière essentielle, et dans ce registre, le prélèvement et la subvention sont un ressenti populaire meutrier pour ceux qui le décident. Faire rêver ses concitoyens n’est pas promettre, mais donner à discerner. Cela ne s’improvise pas parce que cette parole n’est crédible qu’à la condition d’être énoncée d’expérience. L’homme du 18-Juin si prospectif pour son métier stricto sensu, avant d’entrer dans l’Histoire, la gloire et, pour certains, au musée, surprenait parce qu’il convainquait et raisonnait au nom de tout un peuple à proportion même d’un grand désordre d’événements non maîtrisés : la défaite de 1940, le drame algérien en version finale de putsch et de réserve de négociations, peut-être même et surtout la double crise de Mai 68 et de la succession au très grand personnage..

Le pouvoir ne sachant plus ni exprimer le pays ni son propre exercice, les thèmes viennent de la dissidence. Au temps du général de Gaulle, les oppositions de droite (la S.F.I.O. et la démocratie chrétienne) ne savaient plus rien dire qu’une critique des institutions nouvelles : elles étaient donc inaudibles puisque pour longtemps la Quatrième République avait montré leur savoir-faire, et les oppositions de gauche représentaient des versions peu aimables d’un étranger totalitaire. L’invention et la novation se trouvaient donc, constamment, au centre du jeu : le président de la République, créateur et metteur en scène du système et des scenarii, pouvait même se réjouir qu’apparaissent d’autres rôles, son Premier ministre ou la candidature de Monsieur X à l’élection présidentielle de type nouveau. François Hollande sera peut-être, dans la chronique politique française à rédiger plus tard, le contemporain d’un paradoxal arrangement de de la scène et des voix. Les deux partis à vocation parlementaire et gouvernementale n’ont rien à dire qu’à persuader, sans rapport avec les mots et les affiches, de la qualité de leur gestion passée, même si elle vient d’être censurée, ou de leur capacité à gérer : c’est la question de ce moment-ci. Ils sont analogues et la matière à administrer compliquée à diversifier, surtout si le projet présidentiel et le legs du prédécesseur sont seulement fiscaux. L’expression et la proposition sont donc l’apanage des extrêmes. Cette disposition, latente depuis que Jacques Chirac avait enfin atteint l’Elysée pour ne plus rien à faire dès qu’il y fut installé : usure mentale de trente ans de brigue et du rechange d’entourages successifs, fait aujourd’hui le véritable discours public. Mais il est irresponsable et ne peut trouver de légitimité que dans un acquiescement populaire, pour le moment implicite et sans autre manifestation que celle de la fin de Septembre dernier. Thématique du Front de gauche, et ajustement du Front national sur fond, toujours crédible, de slogans xénophobes et antidémocratiques. Pour se différencier, les deux partis s’alternant dans la posture majoritaire et la conduite de l’Etat, empruntent aux extrêmes. Surtout l’U.M.P. Ce qui renvoit à elle-même l’opinion publique courante. Celle-ci attend que les faits ductiles à leur naissance, soient enfin compris.

Le pouvoir ne sait plus communiquer ni écouter. Le peuple ne sait plus manifester. La société n’est plus capable de faire se rencontrer ses principaux éléments quand les intérêts et les méthodes sont en conflit , qu’à chaud. La surprise vient des circonstances et du dehors des champs politiques, jamais du dedans ni d’initiatives du pouvoir.


I V – Les deux trajectoires

Le vote pour François Hollande n’a pas été un choix ni de personne ni de programme. Il a été une libération vis-à-vis d’une pratique inefficace du pouvoir, encombrante et une manière – inconsciente ? – de revenir à l’origine des maux dont nous souffrons. La page à nouveau blanche. Deux écritures loisibles et pour le moment sous la seule plume du nouveau président de la République. Du classique selon les connaissances et habitudes d’une administration plus capable chez nous de synthèse que d’imagination – les épreuves sur dossiers de Sciences-Po. et de l’E.N.A., il y a un prix Nobel pour toutes les disciplines et inspirations humaines, mais pour l’administration des choses et des gens – ou du nouveau, de l’émergent selon une compréhension du monde actuel, mentalement émancipée, et selon aussi un bon sens populaire qui s’agace de la cécité des doctrinaires en économie et de leurs serviteurs en politique.


1° l’impuissance du pouvoir

L’exercice du pouvoir qualifie une trajectoire, une emprise sur les circonstances ou une dépendance vis-à-vis de celles-ci mieux qu’un programme ou qu’un bilan. Ce n’est pas une énumération, c’est un parcours. Celui du général de Gaulle aurait pu être dominé, à plusieurs reprises par les circonstances : le cours de la guerre, la concurrence d’autres chefs militaires ou de chefs de parti entre 1940 et 1944, les péripéties et le drame algériens, les obstructions des partenaires de la France dans la Communauté européenne, les « événements de Mai » 68, les évolutions du plus durable de ses Premier ministre et celles d’une majorité passant de lui à celui-là. Il domina parce qu’il savait partir, partir à son heure et selon son thème : 1946 et 1969. Il fonda parce qu’il catalysa des énergies, répondit à des changements, des évolutions en profondeur qui attendaient leur chantre et leur metteur en scène, après que d’autres s’y soient essayés : les institutions d’une nouvelle République, le fonctionnement de fait de l’entreprise européenne, le nucléaire militaire. Eût-il duré après la guerre qu’il n’eût sans doute pas autant fondé. Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing crurent chacun faire mieux ; il s’en fallut de peu que les institutions se pervertissent par le quinquennat proposé par l’un, par une cohabitation accepté d’avance par l’autre et chacun fut, publiquement pour le premier, sourdement pour le second, en rivalité avec son Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas et Raymond Barre.



Le parcours de François Mitterrand a été aussi personnel qu’il l’avait lui-même souhaité : il a donné à la gauche diverses références gouvernementales, il a donné à l’Europe et à la symbiose franco-allemande des expressions sans doute fort différentes de celles qu’aurait produite de Gaulle, mais qui restent aujourd’hui décisives. « Adversaire le plus fidèle » de l’homme du 18-Juin, il l’a égalé en longévité au pouvoir et en fascination sur ses contemporains, et plus encore son entourage. Il a été capable de tout : l’innovation de la cohabitation que légitimait – à mon sens – la  nécessité de sauvegarder les acquis d’une gauche gouvernementale encore si éphémère, le recours au referendum, un testament constitutionnel tout différent de ce qu’il avait lui-même pratiqué [1], une évidente réticence à la « réunification » allemande puis un consentement paradoxalement monnayé par la perspective de l’euro. L’Histoire attend peut-être encore pour qualifier les trajectoires de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy ; ceux-ci ont en commun d’avoir suscité, pendant des décennies pour le premier, pendant tout le cours de son mandat pour Nicolas Sarkozy, menant au même rythme sa geste gouvernementale et sa conquête du pouvoir puisque les deux n’ont jamais été qu’un seul mouvement, tandis que Jacques Chirac enfin parvenu, était vide de substance, de projet et même d’équipe. Les deux ont donc improvisé pour marquer.

Il est probable que Nicolas Sarkozy a fondé en deux domaines : l’habitude inculquée aux médias et au public, sinon aux français, d’une présidence quotidiennement visible et audible par une communication et des arbitrages à tout propos ; la perte de toute référence et mémoire du général de Gaulle dans la manière de penser d’un parti qui, de dénomination en dénomination, avait eu pour origine l’Union pour la Nouvelle République à défaut que le Rassemblement du peuple français ait été le moyen, pour de Gaulle, d’être rappelé aux affaires.

François Hollande propose – nolens volens – deux trajectoires aux cinq ans qui viennent et qu’il a reçu mandat d’incarner et de marquer.

La première continue ce qui a été commencé ces semaines-ci. La seconde résulte de la rencontre éventuelle des attentes populaires et du caractère du Président dont on sait, au fond, fort peu : des circonstances dramatiques et concernant l’ensemble national, voire européen, les uniraient pour une réaction instinctive, libertaire. Une double révélation alors, le réveil d’une France, d’un peuple capables de révolution et d’inspiration comme ils l’ont été plusieurs fois depuis 1789 rencontrant un élu banal à presque tous les égards, y compris son score face à un adversaire aussi vulnérable et caractérisé, élu qui se révèlerait par résistance au mouvement ou par anticipation, mais à peine, de celui-ci.

Le nouveau président est docile aux institutions de son propre parti, et plus encore à celles de l’Etat tel que son prédecesseur le lui lègue, bouleversé, désarmé et d’une République de moins en moins proche des citoyens. Il n’a forcé son investiture et sa prééminence à gauche que par la ténacité de sa candidature et l’habileté de ses présentations aux primaires socialistes et, durant la campagne, face à une gauche plus conséquente sinon extrême qu’a incarnée Jean-Luc Mélenchon. Il préside de plus en plus à la manière de son prédécesseur, mobile, verbeux, intervenant dans des domaines qui ne sont pas constitutionnellement les siens mais qui étaient ceux de prédilection de Nicolas Sarkozy. A deux fortes exceptions près. Il aime faire couple – sans qu’il s’agisse ici d’évoquer une vie privée encore plus à l’image de la dérive matrimoniale de la majorité des Français que l’a été celle de Nicolas Sarkozy – en ce sens que sa relation de travail avec le Premier ministre qu’il s’est donné, n’a aucun précédent, en ce sens aussi qu’il accompagne personnellement certains des ministres dont il accepte et revendiquera peut-être l’action, surtout si elle ne coincide pas avec les attentes d’un électorat ou d’un parti, les siens. La place de Manuel Valls, la relation avec Arnaud Montebourg, le soutien de Christian Taubira sont des variantes dont le jeu commence à peine. Le Président existe par lui-même, c’était le fait constamment mis en valeur par le quinquennat précédent, c’est affirmé maintenant plus à petits traits qu’en exposé synthétique, mais il est probable – ce qui serait nouveau sous la Cinquième République – que François Hollande verra son image et son bilan caractérisés par ceux de quelques-uns des ministres qu’il a nommé et qu’il aura particulièrement accompagnés. De Gaulle respectait les compétences – au sens institutionnel – de ceux qu’il nommait, et son prestige ou la détestation qu’il inspira cependant à certains, étaient indépendants de la geste gouvernementale et d’abord de celle du Premier ministre, Georges Pompidou principalement.

Ainsi mis à sa tâche, le nouveau Président n’improviserait rien et le spectaculaire de son quinquennat ne se constaterait qu’au terme du mandat : la France calmée, les comptes équilibrés ou peu s’en faudra, l’Europe version habituelle des gestions intergouvernementales, des améliorations partout, de mûes nulle part. A supposer qu’aucune catastrophe ne se produise. Ce peut être la récession se creusant au point que même l’Allemagne, faute du marché européen, y succombe, les révoltes populaires, le mouvement des « indignés » emporteraient les gouvernements en place. Ce peuvent être des conflits à l’extérieur du Vieux Monde tels que l’Europe, toujours couplée avec les Etats-Unis, toujours en mal-être avec les immigrations d’outre-Méditerranée

2° la possible novation française

Le changement de cap n’est possible qu’à deux conditions : la mise en œuvre ou la remise en œuvre de moyens déjà éprouvés en période de crise nationale, une prise de conscience débordant la seule sphère des directions politiques, financières et entrepreneuriales. L’aire envisagée est donc tout autre que l’actuelle, la dimension n’est plus celle des alternances de majorité présidentielle au pouvoir déterminant mécaniquement une majorité parlementaire la reflétant, elle devient historique et c’est le théâtre d’une mûe analogue à celle de la Libération ou du retour du général de Gaulle au pouvoir, mûe qu’avaient tenté, avec François Mitterrand, en 1981, les forces signataires du Programme commun de gouvernement en 1972.

1° en économie, ce doit être le dépassement des tabous pro-libéraux puisqu’ils n’ont pas fait éviter la crise économique et n’ont d’effet que sur les salariés, précarisant donc de plus en plus notre société en général, et ses composants les plus pauvres en particulier. Donc, la nationalisation des entreprises ne s’équilibrant et ne prospérant qu’en supprimant le facteur travail dans leur prospective et dans leur pratique immédiate. La nationalisation du système bancaire pour le réorienter vers le financement des particuliers et des entreprises.

Quand, après de multiples erreurs de communication et atermoiements, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault fait siennes les recommandations du rapport Gallois, il n’avance en rien l’élucidation des causes de notre désindustrialisation, il date à tort et de façon inutilement polémique ces causes et erreurs : le repère n’est pas 2002, mais le jeu de bascule entre les nationalisations de 1982 et les privatisations depuis 1986. La dogmatique mondialiste n’est pas mise en question, le protectionnisme – européen par construction et selon nos options vitales des années 1950 – n’est toujours pas envisagé. Rien de structurant pour enrayer, maintenant in extrêmis, ce qui nous dénature n’est imaginé, à plus forte raison mis en place.

2° en société, ce sont deux reconstructions qu’il faut opérer. Comment secréter à nouveau des élites nationales ? dans les jeunes générations pour la politique et pour la direction des grands groupes économiques, telles qu’elles valorisent les initiatives à des niveaux moindres ou de proximité locale et qu’elles illustrent les spécificités et réussites françaises renaissantes face aux soi-disants modèles et références de l’étranger : la bourse américaine, le modèle allemand, le marché chinois. En ce sens, le choix ces jours-ci du nouveau directeur de l’Institut d’Etudes politiques de Paris – Sciences-Po. « antichambre de l’E.N.A. – est important. Les masters et les M.B.A. à l’anglo-saxonne peuvent faire entrer dans des carrières individuelles, surtout internationales, ils ne contribuent pas à l’esprit d’une résurrection française. En 1871-1875, quand s’imagina et se créa Sciences-Po., en 1945, quand s’imagina et se créa l’E.N.A., les fondateurs, très identifiés ne choisirent aucun modèle et la France défaite par l’Allemagne bismarckienne, au contraire de celle terrassée plus tard par l’hitlérienne, n’alla pas copier les institutions d’ailleurs : elle opta, alors, seule en Europe pour l’audace d’une République. Sans doute, celle-ci était-elle structurellement déficiente mais les modèles étaient rejetés, y compris ceux de notre passé propre, plus recommandables mais de transposition et d’actualisation très difficiles (à quoi parvint la Cinquième République, dans ses commencements gaulliens). Paradoxalement, les grandes écoles techniques ou scientifiques servent peut-être davantage le bien commun et fournissent-elles mieux les élites nécessaires au pays que les deux creusets ayant reçu cette vocation en 1875 et en 1945. Le nouveau pouvoir politique y réfléchit-il ? dans sa propre pratique, celle du fonctionnement des partis, le discernement des talents et des dévouements à la chose publique contient-il vraiment la propension aux carrières par protection ou cooptation ?

Comment ressusciter à tous niveaux des solidarités ? et les propager et faire ressentir comme plus efficaces et plus morales que l’individualisme en carrières, en militances, en comportement au travail vis-à-vis des hiérarchies. Nous continuons à rebrousse-chemin puisque l’individualisme de la course aux carrières et à l’enrichissement continue de régir les comportements des aînés et le projet des cadets, dans les milieux secrétant en général les soi-disant élites. Au lieu des solidarités que nous prétentons faire renaître ou cultiver, nous laissons se développer des tendances communautaristes, radicalement contraires à notre histoire nationale et à l’esprit qui constitue notre fond commun. Les pouvoirs publics, quelle que soit leur étiquette, depuis deux décennies flattent – pour de trop évidentes raisons électorales - au niveau du CRIF dont le dîner annuel est plus couru que la garden-party de l’Elysée quand celle-ci avait lieu… et des multiples commémorations de la shoah, une communauté que beaucoup de ses membres récusent d’ailleurs. Ni l’islam ni nos nouveaux nationaux d’origine africaine ne donnent dans ces tendances et leur organisation est bien moins identitaire, seulement pratique. Ce sont eux qui nous donnent la leçon, aux Français dans leur ensemble et aux Français juifs en particulier.

3° en Europe, pour maintenir les solidarités entre Etats-membres, en inventer de nouvelles entre les peuples et au besoin en créant de nouvelles légitimations pour ceux d’entre eux qui n’ont pas de territoire, ou pour ces territoires qui n’ont pas d’Etat, il faut un pouvoir identifiable et démocratique. L’élection du président de l’Union au suffrage universel direct de tous les citoyens européens. La prérogative pour celui-ci d’en appeler au referendum en circonscription européenne unique pour trancher dans toutes les matières données à l’Union par le traité. Ces novations institutionnelles et l’ensemble du réarmement sociale et économique des Européens suppose périment le traité deLisbonne et imposent l’écriture d’une nouvelle charte, quel qu’un soit le titre. Le Parlement européen, à élire en 2014, doit donc être constituant, quitte à ce que dans les deux ans, les gouvernements qui s’en sentent l’imagination ou la légimité proposent entre eux et aux opinions publiques des projets. Un pouvoir politique français conséquent doit créer cettre dynamique. Je la demande depuis 2007 aux candidats puis aux élus successifs à la présidence de la République française. J’ai également saisi la chancelière allemande, le président de la Commission européenne, la vice-présidente chargé de la justice et des droits fondamentaux (Viviane Reding probbale candodate à la succession de Joao Manuel Barroso) et au président de l’euro-groupe. Vainement, jusqu’à présent. Mais l’étincelle a besoin que le feu soit préparé et souhaité.


[1] - projets de loi ultimement déposés par le gouvernement de Pierre Bérégovoy, le 20 Mars 1993

L’ensemble de ces réflexions est donc ma contribution – parmi d’autres qui ne me sont connues, mais qui sont très probables et probablement toutes convergentes.



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Toutes les fonctions politiques, tous les rôles sont distribués et tenus – bien visibles – dans l’Etat, dans la représentation des citoyens et des intérêts, dans l’économie, dans le syndicalisme, dans les églises et confessions – mais aucun diagnostic d’ensemble sur la crise nationale qui est une crise de notre positionnement collectif dans notre époque et dans les processus mondiaux, n’est encore posé. Aucun moyen changeant fondamentalement les paramètres de ce qui nous tue, n’est donc trouvé puisqu’aucun n’est recherché et que – malgré les discours du gouvernement et des oppositions politiques et patronales – il n’est unanimement question, pour la classe dirigeante, que de s’adapter à ce qui nous étrangle. Par conséquent, aucune initiative proprement française mais d’application universelle selon la voix d’un pays qui est libre et qui compte encore, n’est lancée. Nous restons – du fait de nos dirigeants en gouvernement et en opinion – mentalement prisonniers d’engrenages, de dogmes à l’œuvre depuis une vingtaine d’années. A quoi s’ajoutent des incertitudes dont ne nous savons pas analyser les constituants : printemps arabes (de plus en plus avec guillemets), jeux des puissances et des antagonismes au Proche et Moyen Orient, réémergence du système et de la menace soviétiques moyennant le seul changement du drapeau et de la dénomination, poids d’une Chine insaisissable plus en identité et en fonctionnement interne qu’en imprévisibilité de comportement international. Entre nous, et entre Européens, nous « bavassons » et n’ambitionnons plus de maîtriser un avenir qui soit le nôtre, selon ce que nous sommes et avons été.

Espérance ? le sursaut français et européen, le réflexe enfin d’indépendance mentale de l’élu du 6 Mai dernier, si l’étranglement finit par nous mettre en convulsion. Jusqu’aujourd’hui, les Français ne manifestent plus – alors que tout appelle le torrent populaire et la démocratie d’un bouillonnement imaginatif . La vie collective – trop souvent regardée comme la vie politique avec carrières de professionnels et récitatifs imposés – n’est pas un fond de dossier. Et, ce qui n’est plus accessoire, même les dossiers nous ne savons plus les gérer : lutte anti-corruption jugée déficiente par l’O.C.D.E., accueil des entreprises jugé de moins en moins incitatif par la Banque mondiale, dysfonctionnements dans la veille anti-terroriste (affaire Mérah), dans le contrôle des comptes de campagnes présidentielles (affaire Karachi) et cumul malheureux de rigidité et de superficialité dans la préparation et la votation des projets de loi… et de plus en plus : ainsi de suite./.



Bertrand Fessard de Foucault

mardi 18 . jeudi 20 Septembre & mardi 2 . vendredi 5 . dimanche 15 Octobre . mercredi 31 Octobre & lundi 5 . mardi 6 Novembre 2012





sur demande b.fdef@wanadoo.fr, les deux jeux de notes sur l’élection présidentielle :
seize pour celle de 2007 et autant pour celle de 2012
à la manière des observation & réflexions (17 notes rédigées en 2007.2008 et 2009)
– avant la tenue d’un blog. Voir & Entendre http://bff-voirentendre.blogspot.com

nouvelle série maintenant en cours : constatations & attente

001 - 9 . 14 Mai 2012 - L’avent

002 - 16 Mai . 9 Juin 2012 - L’entre-deux

003 - 9 au 21 Juin 2012 - Choisir n’est pas décider




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