jeudi 20 décembre 2012

échange courriel avec Jean-François Copé, éludant toute rencontre

 
----- Original Message -----
Sent: Thursday, December 20, 2012 10:20 AM
Subject: RE : une réflexion sur le premier semestre de François Hollande, président de la République

Nos réf: JFC/JL/BR/AV
  
            Cher Monsieur,
  
            Vous avez bien voulu me faire part de votre souhait de me rencontrer,

   Je tenais à vous remercier chaleureusement pour cette démarche, à laquelle j’ai été particulièrement sensible et qui a retenu toute mon attention.

En raison des contraintes de mon agenda, je ne pourrai malheureusement pas répondre favorablement à votre demande, ce que je regrette sincèrement.

Si vous le souhaitez, vous pouvez m’adresser un courrier détaillant ce dont vous souhaitiez m’entretenir au Siège de l’UMP, au 238, rue de Vaugirard, 75015 PARIS. Je ne manquerai pas d’en prendre connaissance avec une attention toute particulière.

Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'expression de mes sentiments les meilleurs.

                                                                                              Jean-François COPÉ             
----- Original Message -----
Sent: Thursday, December 20, 2012 1:42 PM
Subject: votre réponse à ma demande de vous rencontrer

Tout simplement de l'avenir de notre pays, que je crois lié à l'avenir du gaullisme, c'est-à-dire à la reprise en considération par quelque parti que ce soit ou personnalité d'importance en capacité d'accéder au pouvoir, de ce qu'est pour la France le legs du général de Gaulle. Sur pratiquement tous les sujets qui nous oppressent, et dans la banalité, la médiocrité, l'inadéquation des réponses de partis depuis au moins une décennie, ce qu'a fait ou ce qu'avait initié l'homme du 18-Juin, apporte des réponses ou ouvre des pistes. J'ai commencé à chercher qui ? ou quoi ? dès le départ du général de Gaulle. Nous en sommes chronologiquement bien loin, mais la France - elle - n'a pas beaucoup avancé.
Parti socialiste et U.M.P. sont oublieux de leurs racines. Le point commun entre ces deux mouvements, au lieu de la simple alternance des équipes au pouvoir, pourrait être actuellement les nationalisations pour un temps de tout ce qui tombe en France par trahison et cupidité des soi-disant élites dirigeantes, par retrait des investissements étrangers que nous avions trop suppliés (premier en date Ford dans le débat 'lécetoral de 1971 entre Chaban-Delmas et Servan-Schreiber), par défaut de prise en compte de la véritable connaissance des entreprises et de leurs stratégies foireuses et de leurs marchés possibles à susciter que représentent les syndicats et les comités d'entreprise. Nationalisation aussi du système bancaire le temps de porter aux bons rangs les étages inférieurs de la hiérarchie au lieu d'y maintenir des quasi-ignorants de ce qui se fait et de ce qui se manque dans chacune de nos grandes enseignes. Il y aurait l'emprunt direct et citoyen à la Pinay et à la de Gaulle. Le moratoire des dettes souveraines. L'initiative institutionnelle européenne de faire du prochain Parlement à élire en 2014 une constituante avec mission notamment d'organiser l'élection du président de l'Union au suffrage direct de l'ensemble des citoyens européens, et de réécrire le partage des compétences entre Union et Etats-nations avec prérogative référendaire au président de l'Union dans les matières du nouveau traité, et initiative populaire européenne dans les mêmes matières.
Dans le drame que nous vivons où rien de l'essentiel et de l'immédiat n'est traité depuis plusieurs années, pas seulement depuis plusieurs mois, un gouvernement d'union nationale montrerait au pays que les partis sont de bonne foi et travaillent au fond, non à la gestion de leur place ou à leur ré-accession au pouvoir pour leurs champions respectifs.
Dans cette quête de "l'exploitation" imaginative et chaleureuse du legs gaullien, j'ai eu l'honneur d'une part d'être reçu par des personnalités dont je vous laisse apprécier la relation d'envergure et d'expérience avec les vôtres propres, et dont je suis souvent devenu l'un des intimes : ainsi Louis Vallon, Maurice Couve de Murville, René Capitant, Christian Fouchet, Jean-Marcel Jeanneney, Pierre Messmer et nombre d'anciens ministres ou de ministres en place, bien entendu Jacques Chirac, Jacques Toubon et Alain Juppé... et François Mitterrand, Pierre Bérégovoy, Roland Dumas, Lionel Jospin, Robert Badinter, Michel Sapin... et Simone Veil, et tant d'autres, Valéry Giscard d'Estaing finalement. Tous en tête-à-tête, librement et en ayant du temps. Et d'autre part, l'honneur d'être publié pendant une dizaine d'années, celles de Jacques Fauvet, à la direction du journal Le Monde, plusieurs fois par mois et parfois par semaine. Puis La Croix pendant trente ans. J'ajoute que les premiers chronologiquement de la liste me reçurent sans que j'ai encore été publié, sinon en leur adressant le manuscrit qui ne sera pas édité d'un essai politique sur le point de savoir qui avait démissionné le 27 Avril 1969 : le Général ou les Français, dont à Colombey, il me fut accusé réception commentée. - Je passe sur ma carrière diplomatique ensuite ou parallèlement.
Bref, je voulais vous entretenir de ce qui reste à portée de tout gouvernant ou candidat gouvernant, en France.
Votre réponse est choquante, elle prête à sourire ou à pleurer quand est constatable l'état de fonctionnement du mouvement que je ne sais plus qualifier, par rapport à ce qui m'intéresse (et peut-être aussi les Français autres que Front national ou catholiques intégristes) et quand depuis des années sont recherchés, en son sein et en son nom, les thèmes les plus éloignés de l'esprit, de l'âme, de l'honneur et de l'élégance de la France.
Demandant à vous voir, comme à d'autres personnalités actuelles, j'avais cru à la grâce...
Je donne donc à lire ce qu'avec politesse je m'efforce de considérer comme un échange entre nous, à ceux qui - actuellement notoires - représentent une recherche pour la France. Il me manque les coordonnées de Jean-Luc Mélenchon : si vous les avez, pouvez-vous me les faire communiquer ?
Je vous souhaite une année 2013 chargée en " contraintes d'agenda " et que vous trouviez l'inspiration pour définir ce qu'est une " entière disposition ".
Vous édifiez.
J'ai toujours été libre, y compris et surtout d'ambition. Je suis donc aussi occupé que vous, mais vous ferai parvenir ma prochaine note constatations & attente n° 5 : le doublé Florange/élection pour la présidence de l'UMP, bonheur des Français et triomphe d'une spécialité : la communication, à défaut de la décision.
Sans ironie mais avec tristesse.


pour mémoire - corresspondances précédentes -
l'étude du premier semestre du nouveau mandat présidentiel a été couriellée à chacun des députés à l'Asemblée nationale, sans distinction d'appartenance, dont François Fillon et Jean-François Copé

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Sent: Thursday, December 06, 2012 10:02 AM
Subject: RE : une réflexion sur le premier semestre de François Hollande, président de la République
Nos réf: JFC/JL/BR/AV
Cher Monsieur,
Vous avez bien voulu me faire part de vos observations sur le premier semestre de François HOLLANDE.
Je tenais à vous assurer que j'avais pris connaissance de votre courriel avec une attention toute particulière et que j’avais pris note de vos observations dont j’ai fait part à mes équipes en charge des études.
Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
                        Jean-François COPÉ
De : Bertrand Fessard de Foucault [b.fdef@wanadoo.fr]
Date d'envoi : samedi 8 décembre 2012 13:30
À : secretaire general
Objet : Re: une réflexion sur le premier semestre de François Hollande, président de la République

Ce serait bien de nous rencontrer. Auriez-vous un moment par exemple les lundi 17, mardi 18 ou mercredi 19 prochains, heures à trouver.
Avec vous en héritage commun.

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