dimanche 6 janvier 2013

aux députés

Je communique aux députés la note de réflexion n° 5 - mise en ligne le

 
----- Original Message -----
Sent: Sunday, January 06, 2013 10:53 PM
Subject: faire coincider la politique du gouvernement avec le consensus existant manifestement dans notre pays et avec les évidentes nécessités de l'heure qui est dramatique
 
aux élus socialistes, communistes, radicaux de gauche, écologistes
Chers élus de gauche, notre situation impose autre chose qu'une gestion budgétaire. Les moyens et l'expérience de notre pays, le consensus de nos concitoyens coincident : l'Etat est nié par des procédures, des forces et des pronostics depuis des années. Or, c'est le seul instrument à être être dirigé et contrôlé selon la démocratie, le seul à pouvoir décider notre salut. Il faut nationaliser ce que des dirigeants ont bradé ou ont mal conduit. Florange, Petroplus, Saint Jean de Maurienne... le point commun, des investissements étrangers courtisés, disputés entre régions et politiques, nous ont vidé de notre substance, ce ne sont plus que des restes. Tout y est passé. Nous n'avons plus d'industrie, avant peu d'années, les automobiles y passeront aussi.
 
Sans changement complet de moyens, le chômage ne fera qu'augmenter, tous les Français le savent. Promettre le contraire, c'est de l'incantation. Nous avons confiance dans l'honnêteté personnelle du président de la République. A vous les élus, à nous les électeurs, vos électeurs de le pousser à l'audace, au retour à nos sources. Un établissement qui ferme ou qui est délocalisé, ce n'est pas seulement des emplois supprimés - ils peuvent se retrouver dans d'autres domaines, ce sont des savoir-faire acquis par plusieurs générations, souvent en tradition familiale : mineurs, fondeurs, textiles, etc... que nous perdons irréversiblement.
 
Nous ne pouvons plus vivre de cinq ans en cinq ans pour des alternances qui ne sont que de ton et de personnes, pas de fond. 2017, c'est trop tard que ce soit nous ou d'autres. Tout se joue ces mois-ci, ces semaines-ci.
 
Il y a un consensus dans notre pays pour une véritable politique de gauche : nationalisations, service public. Il y a l'espace et le moment pour une initiative européenne de la France du retentissement de celle de 1950 : la démocratie directe dans l'Union par l'élection du président de l'Union au suffrage direct de tous les citoyens européens. Le prochain Parlement européen, celui de 2014, doit être constituant.
 
Tout cela est à portée de la France et de son nouveau président de la République. Que ce ne soit pas décidé, fait maintenant serait plus qu'une responsabilité : ce sera la mort de notre pays. Nous sommes vidés de notre substance, distraits des vrais sujets par des discussions de fiscalité ou de société.
 
Très directement à vous, et en confiance.
 
aux élus U.M.P.

Chers élus que je crois encore de fond gaulliste, notre situation impose autre chose qu'une gestion budgétaire. Les moyens et l'expérience de notre pays, le consensus de nos concitoyens coincident : l'Etat est nié par des procédures, des forces et des pronostics depuis des années. Or, c'est le seul instrument à être être dirigé et contrôlé selon la démocratie, le seul à pouvoir décider notre salut. Il faut nationaliser ce que des dirigeants ont bradé ou ont mal conduit. Florange, Petroplus, Saint Jean de Maurienne... le point commun, des investissements étrangers courtisés, disputés entre régions et politiques, nous ont vidé de notre substance, ce ne sont plus que des restes. Tout y est passé. Nous n'avons plus d'industrie, avant peu d'années, les automobiles y passeront aussi.
 
Sans changement complet de moyens, le chômage ne fera qu'augmenter, tous les Français le savent. Promettre le contraire, c'est de l'incantation. Vous n'avez plus de chef, est-il nécessaire d'en avoir d'ailleurs à quatre ans de la prochaine élection présidentielle, mais vous avez une conscience, une mémoire personnelles. La France a de l'expérience, celle de son Etat, celle de l'entreprise publique : a-t-elle été faite par le privé ? et le privé n'est-il pas à son meilleur quand il a précisément le cadre donné par la planification, par l'aménagement du territoire, par l'Etat donc quand il est mû comme il le fût aux grandes heures de nos nécessités. Nous ne pouvons plus vivre de cinq ans en cinq ans pour des alternances qui ne sont que de ton et de personnes, pas de fond. 2017, c'est trop tard que ce soit nous ou d'autres. Tout se joue ces mois-ci, ces semaines-ci.
 
Il y a un consensus dans notre pays pour une véritable politique qui n'a pas d'étiquette : nationalisations, service public.
 
Il y a aussi l'espace et le moment pour une initiative européenne de la France du retentissement de celle de 1950 : la démocratie directe dans l'Union par l'élection du président de l'Union au suffrage direct de tous les citoyens européens. Le prochain Parlement européen, celui de 2014, doit être constituant.
 
Tout cela est à portée de la France et de ses élus. Ne pourrait-on à l'Assemblée nationale signifier au gouvernement que le consensus est possible s'il devient lui-même de consensus, donc en changeant de politique, et en étant complètement renouvelé, resserré, refondu, et ouvert à vous ? Que ce ne soit pas décidé, fait maintenant serait plus qu'une responsabilité : ce sera la mort de notre pays. Nous sommes vidés de notre substance, distraits des vrais sujets par des discussions de fiscalité ou de société.
 
Très directement à vous, et en confiance.

aux centristes et aux non-inscrits
 
 
Chers élus aux étiquettes ou absence d'étiquette classique - ce qui peut être signe de liberté et de vérité ...,
 
notre situation impose autre chose qu'une gestion budgétaire. Les moyens et l'expérience de notre pays, le consensus de nos concitoyens coincident : l'Etat est nié par des procédures, des forces et des pronostics depuis des années. Or, c'est le seul instrument à être être dirigé et contrôlé selon la démocratie, le seul à pouvoir décider notre salut. Il faut nationaliser ce que des dirigeants ont bradé ou ont mal conduit. Florange, Petroplus, Saint Jean de Maurienne... le point commun, des investissements étrangers courtisés, disputés entre régions et politiques, nous ont vidé de notre substance, ce ne sont plus que des restes. Tout y est passé. Nous n'avons plus d'industrie, avant peu d'années, les automobiles y passeront aussi.
 
Sans changement complet de moyens, le chômage ne fera qu'augmenter, tous les Français le savent. Promettre le contraire, c'est de l'incantation. Vous avez une conscience, une mémoire personnelles. La France a de l'expérience, celle de son Etat, celle de l'entreprise publique : a-t-elle été faite par le privé ? et le privé n'est-il pas à son meilleur quand il a précisément le cadre donné par la planification, par l'aménagement du territoire, par l'Etat donc quand il est mû comme il le fût aux grandes heures de nos nécessités. Nous ne pouvons plus vivre de cinq ans en cinq ans pour des alternances qui ne sont que de ton et de personnes, pas de fond. 2017, c'est trop tard que ce soit nous ou d'autres. Tout se joue ces mois-ci, ces semaines-ci.
 
Il y a un consensus dans notre pays pour une véritable politique qui n'a pas d'étiquette : nationalisations, service public.
 
Il y a aussi l'espace et le moment pour une initiative européenne de la France du retentissement de celle de 1950 : la démocratie directe dans l'Union par l'élection du président de l'Union au suffrage direct de tous les citoyens européens. Le prochain Parlement européen, celui de 2014, doit être constituant.
 
Tout cela est à portée de la France et de ses élus. Ne pourrait-on à l'Assemblée nationale signifier au gouvernement que le consensus est possible s'il devient lui-même de consensus, donc en changeant de politique, et en étant complètement renouvelé, resserré, refondu, et ouvert à vous ? Que ce ne soit pas décidé, fait maintenant serait plus qu'une responsabilité : ce sera la mort de notre pays. Nous sommes vidés de notre substance, distraits des vrais sujets par des discussions de fiscalité ou de société.
 
Très directement à vous, et en confiance.

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