mercredi 22 mai 2013

courriel à l'Elysée - actualité

 
----- Original Message -----
Sent: Wednesday, May 22, 2013 2:18 PM
Subject: plusieurs
 
Actualité...
 
- il n'est pas concevable que l'anglais devienne une des langues, puis à terme la langue universitaire française : l'ensemble de notre pétition pluraliste, l'ensemble de nos positions dans les pays qui se sont appuyés sur nous, la renationalisation de nos jeunes élites sans dire tout simplement notre personnalité, nos modes de pensée s'y opposent. L'exemple de Sciences-Po (Paris), à l'appui d'enseignements plus tant de langues, que de beaucoup de matières aau fond, est intéressant car précisément cette école, fondée après le désastre de 1870-71, a cessé, particulièrement avec Descoings, d'être le creuset de ces élites civiques et nationales qui font tellement défaut aujourd'hui. Sciences-Po. n'est plus un institut d'études politiques, mais une préparation aux entreprises internationales. Le réalisme n'est pas seulement l'entreprise, la langue anglaise et la réussite seulement un niveau de rémunération. Il est aussi la société, l'honneur de servir et la satisfaction d'avoir amélioré le sort des autres et d'en avoir rendu fiers de notre nation.
 
- l'impression donnée que le Président ait soutenu une réélection de Laurence Parisot à la tête du MEDEF, ou maintenant soutienne Christine Lagarde, et inditectement Bernard Tapie, est ravageuse.
 
- il serait bon que le Parti socialiste ait un Premier secrétaire de poids, presqu'à l'égal de celui du Président, l'un le peuple, l'autre l'Etat et le gouvernement, les deux pour faire triompher grâce à un "radicalisme" de gauche ce qu'ont espéré les Français. Y ramener Martine Aubry serait idéal, accepter une liberté totale dfe ton et deexpression du Parti en tant que tel pour qu'à deux pôles, le pouvoir puisse tenir face à l'impopularité et au fourmillement des oppositions surtout quand avec "la manif. pour tous" le terrain devient glissant en beaucoup de points. Au Président de valider l'ensemble, mais rarement et en synthèse, au gouvernement de répondre dans les enceintes publiques, et au PS de répondre à l'UMP, au printemps français et même aux alliés (quand même) d'extrême gauche ou de logique à gauche. Le gouvernement gère le pays, tient sa majorité. Le Président est au peuple. Le PS guerroie de parti à partir et devient la réserve de crédibilité, d'initiatives dont le Président a besoin pour être jugé autant en espérance que selon un bilan ou le présent.
 
En commençant par mon curé de paroisse, je vous donne à mesure copie de ce que je tente de dialoguer, en Eglise (catholique en France), pour faire prendre conscience qu'au-delà d'un point discutable et non dogmatique de morale sexuelle et d'ailleurs pas de bio-éthique, il y a le risque - maintenant que les identités s'affirment - de soutenir des mouvements extrêmistes et politiques. Le dire et le ton de Manuel Valls à Notre-Dame de Paris a été adéquat.
 
Bien chaleureusement avec vous.

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