mardi 25 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - mardi 25 juin 2013


Mardi 25 Juin 2013

Fin d’une journée particulièrement éprouvante et fatiguante nerveusement, mais avec la joie d’en sortir, ayant fait et vécu ce que j’ai pu. Tout cela est minuscule et insignifiant au regard de ce que vivent tant d’autres, ou même cette mouche agonisant sur le papier collant à la cuisine et que ma chère femme achève car ce doit être atroce de mourir ainsi. Les évocations de pendaison en conclusion de certains des feuilletons d’Agatha CHRISTIE ces temps-ci à la télévision. Solitude de la corde et solitude du regard épouvanté de celle/de celui que l’on pousse ainsi. Sadam HUSSEIN, par exemple, qui certainement ne croyait pas devoir être « exécuté ». j’ai simplement vécu la bêtise astreignante des circonstaances. Voulant bouger la Lancia pour que le camion de Philippe, venant pour la journée, continuer nos aménagements de maison et d’environnement, ne l’emprisonne pas, je ne trouve pas les clés à leur place. Tout dégénère vite car je prête tellement à un portrait usant pour qui vit avec moi : je perds tout, et pour moi-même pas de jour que je n’ai à chercher un objet ou unpapier égarés. Ce atin, alors que je suis à la minute pour ce travail sur ma chère Mauritanie. Près de quatre heures à passer et repasser tous les endroits possibles, et du coup à ranger-arranger, masi dans la fatigue, l’impuissance et une souffrance au second degré pour ma femme gênée et effarée de ces indispositions, et remplacer une clé Neiman, la trouver d’occasion, etc… j’ai renoncé, suis parvenu à travailler au chronomètre jusqu’à dix-sept heures les fichiers-réponses sur le putsch mauritanien. Tellement immergé que je comprends maintenant l’ensemble de la dialectique de cette année putschiste. Des investissements intellectuels et mentaix définitifs : mes recherches et l’établissement d’une chronologie de ce pays à mes vingt-cinq trente ans. Le suivi de notre vie politique au petit point commencé à cette date. Après demain, je me mets à une revue de tout le semestre en politique intérieure, semestre majeur parce qu’il aura été une prise de conscience par tous en France du déglinguement de notre « gouvernance » depuis une vingtaine d’années. Tenu mon horaire aujourd’hui, gros désormais de plusieurs livres qui seront également topiques de thèmes plus universels que la chronique d’un pays : la dictature, la liberté, les manifestations de rue, la manière de gouverner et de décider en France une position diplomatique ou une autre, les cercles internationaux. – Expérience en fin de journée du miracle : des causes naturelles, peut-être et sans doute aussi pour le retrait de la Mer Rouge il y a trois millénaires, mais que cela se produise à propos ! les clés à mes yeux là où j’aurais pu les poser depuis ce matin, comme peut-être l’endroit où agonisa notre chienne l’an dernier, à cinq mètres de la maison dans les fourrés sans que nous ayons l’idée de regarder là ? ou bien le cadavre fut-il rapporté là ? nous ne le saurons jamais. Marguerite continue de pleurer sa chienne, très régulièrement. Car si j’ai la chronique de mes inorganisations pratiques ou de mes délais de consultant ou de correspondant à titre gratuit, j’ai celle de mes aimées, chacune, peines d’amitié de notre fille pleurant hier soir et que je console en lui faisant téléphoner à Eva, ou ma chère femme cherchant… la vie de notre pays… le passage en notre mode d’être de ceux que j’ai aimés et qui ne sont plus parmi nous… des nms, des visages, des suites que j’aurais voulu connaître et aussi que j’aurais vlu qu’ils vivent… les couples alternatifs que j’eussent pu vivre mais dont aucun ne m’aurait amené à ce qu’en profondeur malgré fatigue, vieillissement et mésemploi, je vis et reçois, sans malheureusement correspondre peut-être assez à ce qui est attendu de moi… l’intelligence, le cœur qui bruissent. Tellement possédé par ma lacune ce matin, pas pu prier, lire une ligne que celle-ci : Abraham déplaça son campement et alla s’installer aux chênes de Mambré, près d’Hébron ; et là, il dressa un autel [1]. J’avais copié cela le commentant de al sensation d’abrupt, de folie, de rupture de tout dans laquelle m’avait plongé cette recherche de clés comme si c’était le bilan de ma vie et mon jugement en divorce de notre couple ou de mon éternité ; Et je reçus la grâce d’une extinction subite de mon écran informatique, signe simple d’avoir à déplacer effectivement mon campement. – Correspondance avec ma petite-nièce Clmence à qui je recommande ma tenue d’un journal intime. Quatorze ans maintenant, elle a la correspondance facile, donc… elle avoue n’en avoir pas le courage. Je lui réponds que j’en suis là maintenant, journal très irrégulièrement tenu contrairement à près de cinquante ans prolifiques. Je regrette surtout de n’en avoir pas tenu à son âge : l’époque, mes pensées et pulsions d’amour non dites parce que d’avance je les savais inacceptées, mon rapport avec les miens et avec mes camarades, famille et classe, patrouille scoute, une apogée du relationnement intime, si chaleureux, si naturel, tellement reçu, ni  construit, ni conjecturé ni exploité. Univers complet, protecteur. Je ne me posais aucune question ni de liberté ni de destin… Ce qui est sacré, le donnez pas aux chiens ; vos perles, ne lesjetez pas aux cochons, pour éviter qu’ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer. Paroles mystérieuses au premier degré… de Jésus, lais cette journée m’y introduit… Ce qui fait ma richesse, ce qui fait ma pauvreté, causes analogues en ce que cela m’est donné : biens, circonstances… secondaires quoique usants, gratifiants, déterminant la météorologie intime… la vérité est plus profonde, c’est elle qui me donne la liberfté, les choix…tout ce que vous voudriez que les autres fassent, faites-le pour eux, vous aussi. La suite du texte, exergue de GIDE : entrez par la porte étroite, Mélissa et avec MAUROIS et ses Climats, les plus fortes maximes pour dire l’habitation d’amour en totalité de durée et d’intensité de vie. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombeux ceux qui le trouvent. Ce n’est pas une exclusion divine, une spéculation humaine sur la prédestination usa ee jardin. C’est notre recherche, c’est l’axe de notre existence ; Prière toute nue, je veix, je souhaite, je prie que nous tous, en toutes générations et toutes cultures, nous nous pressions sur ce chemin de vie. Qu’une seule créature, qu’une seule personne manque au bonheur éternel et je ne conçois pas – alors – qu’il y ait ce bonheur. Seigneur qui séjournera sous ta tente ? Réponse de l’Ancien Testament : celui qui se conduit parfaitement : alors pas grand monde, sinon personne quoique Jésus nous recommande (autre passage) : soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait. – tandis que notre fille et ma chère femme négocient par internet des achats de barbies et de monsterhighs, que la nuit est venue, et triomphent tant les réductions sont importantes qui rénumèrent leurs victoires à je ne sais quel jeu, qu’elles rivalisent mais parlent le même langage, je clos ma journée, cette journée. J’aurais pu être tellement autre de parcours profssionnel et sans doute amoureux. J’aime ma jachère et mon mésemploi puisque je suis là, posé où je suis. – Expérience aussi d’un accompagnement de sympathie dans la tension et le labeur de cette journée. Puis la gratification d’un instant de beauté féminine quand  au Carrefour d’Ambon-Muzillac je vais prendre les mobiliers de charpente nue pour notre jardin et que la caissière est ce qu’elle est, la beaité du diable, à ne pas détailler, encore moins consommer mais à recevoir en paysage. Loth regarda, et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée. La guerre des Sept jours, à cette époque, évitée de justesse. Ces accompagnements, ce compliment… nos traces mutuellement déposées en d’autres et en nous. Loth et Sodome, ce qu’on en interprète aujourd’hui. Et aussi le débat qui se poursuit.  Tranquillité et souveraineté d’Abraham, au moins dans cet épisode car dans d’autres il a peur ou il est perplexe. Lié à Dieu, il maîtrise, relationné aux hommes et femmes, il est vulnérable. Il va recevoir la combinaison gagnante parce qu’il est homme de fo, c’est-à-dire d’espérance puisque tout est au futur de ce à quoi il rient, de ce qu’il demande et qu’il n’a pas encore.

Le milliard et quelques que l’Etat se retire et retire aux « opérateurs publics », les principales coupes sont de l’ordre de ce qu’a palpé Bernard Tapie. Lui ferat-on rendre gorge ? Chaque jour on annonne un nouveau chapitre sur le ton, quel que soit le média, de quelqu’un s’adressant à des analphabètes. Il s vrai que la plupart de nous, nous sommes incultes en matière de combines et d’échanges dits de couloirs.

Laurent Jallabert, dopé lui aussi ? tout le monde, donc ? C’est ce que soutient Ulrich. L’Américain, l’Allemand, le Français…

On se gargarise. L’emploi d’intérim reprend… PSA recrite deux cent ouvriers pour Mulhouse, donnant priorité aux virés de rennes et d’Aulnay. Manœuvre dans la laiterie dans la pespective 2015 : fin des quotas.

La loi sur la transparence de la vie politique ? C’est Pierre Bérégovoy qui a ouvert la tranchée et en est mort. Le texte de maintenant est très loin de ce qu’a voulu Hollande. J’entends u parlementaire sans doute d’obédience qui se gargarise lui aussi d’un progrès qui… et que…


[1] - Genèse XIII 2 à 18 passim ; psaume XV ; évangile selon saint Matthieu VII 6 à 14 passim

Aucun commentaire: