jeudi 22 août 2013

Inquiétude & Certitudes - jeudi 22 août 2013



Jeudi 22 Août 2013 

Hier soir

Cinéma…j’y vais avec le suspense de ne pas être admis en paiement. Mes rangements commencés autour du bureau de ma chère femme pour en descendre une des étagères à livres, m’ont fait égarer de la place dite l’enveloppe aux espèces. Acueilli par trois femmes d’âge et salué de mon titre émérite, j’ai payé sans difficulté par chèque d’autant que la machine à recevoir les cartes n’était pas disponible. – Marius donc. J’ai d’abord craint un mauvais « remake » des admirables noir-et-blanc de PAGNOL,  trop de décor, trop de reconstitution, trop d’accent de Marseille, mais tout de suite Daniel AUTEUIL, empâté, vieilli, impose l’essentiel, la vérité des personnages. Celle-ci éclate et dure avec constance, servant admirablement le texte, en rendant surtout le tragique, en accentuant le suspense-même, parce que les dialogues sont donnés avec des images en gros plan des seuls visages, les regards. Il s’y ajoute – involontaire – que les trois principaux rôles : Marius, très beau jeune homme au regard intense et à la découpe du menton superbe, les joues légèrement creusées… Fanny, mignonne, vraie, joyeuse, élancée, sachant pleurer, sachant prendre l’amant à bras le corps… César (AUTEUIL) ont chacun un visage dissymétrique. Fanny a l’œil gauche avec un strabisme divergent le noircissant encore quand elle regarde de côté, AUTEUIL cette disjonction a fait son type, comme le bec-de-lièvre de CREMER, même le bel amoureux a dans le regard un décalage. C’est attachant. Je ne me souvenais pas de tels suspenses, du tel gros trait de la tendresse paternelle. Evidemment, je n’ai jamais été et ne serai jamais insensible au nu féminin. Celui-ci, donné fugitivement mais nettement, image immobile, Fanny nue est donnée cmme une sorte d’écume pâle et ivoirine, le corps sans une lgne qui le brise, le long de Marius, resté habillé, tous eux gisant, l’une sur le ventre, visage invisible, l’autre sur le dos, impassible, immobile comme un mort. L’anticipation du bonheur récitée par César et que feint jsqu’à l’évanouissement Fanny tandis que le grand voilier de l’aventure gagne la pleine mer, est saisissante. Rythme enfin donné par un personnage fatomatique, le fatum, un vieillard coiffé en matelot à pompon rouge et enveloppé dans un manteau marocain, le destin d’Orphée…– Au sortir, mes trois groopies sans vrai texte, et dehors cinq jeunes filles, l’une quoique la tête soit un peu trop petite sur un cou trop long, a quelque chose de Fanny : je lui ai fait plaisir en le lui disant, mais je ne me suis pas attardé pour demeurer dans le cheminement que m’a fait parcourir ce film. Mon congédiement horrible par N., l’évidence rétrospective que je ne pouvais ni ne voulais épouser H. : notre différence d’âge habillait la réalité qui était un non-amour et comme on a dit à une époque récente, un jeu à sommes nulles, mais qui se serait mal terminé. Moi flatté par la beauté du diable, l’extrême jeunesse, donc le bel accessoire comme un bijou ou un costume ou un titre tous flatteurs… elle, l’ambassadeur, l’étranger, l’échappée d’un pays et d’une certaine condition. Puis le cocufiage et la nostalgie de son pays. J’en serais probablement mort. Mais j’ai surtout ressenti, et je viens de le lui courieller, que j’avais à cette époque et malgré la passion et l’orgueil que j’eus d’H., déjà et vraiment choisi Edith. – Comme j’avais passé le rond-point de la quatre-voies vers les éoliennes et Ambon, Marguerite m’a appelé sans que je comprenne grand-chose d’une bande-son parfois suspendue et passant trop vite. J’ai évoqué le film et son jumeau demain, films d’amour auxquels je souhaite l’emmener. Elle a dit avec une joyeuse et sautillante légèreté, son envol, les mains, les bras en ailes d’avion dans notre descente des « sentiers secrets » il ya trois semaines à Rochebrune, qu’elle n’irait pas à ces films. Pourrai-je y emmener au moins ma chère femme qui n’a pas pris l’appareil. Sauf pour ce premier film que nous avons vu en renouant ici avec le cinéma – ce fut à Muzillac – Avril, je n’ai pas souvenir qu’elle vibre autant que moi. Peut-être appréciera-t-elle Marius pour la morphologie, mais je suis tombé, naturellement… amoureux de Fanny… comme m’avait captivé et pris le regard de défi d’Emmanuelle BEART face au peintre-PICCOLI dans la belle noiseuse, une fois qu’elle est nue : qu’est-ce que je vous fais, maintenant que vous me voyez ainsi ? – Draguant, j’ai vite ambitionné l’étreinte sexuelle mais jamais par imagination d’une beauté splendide de corps féminin nu. Ce n’était qu’ensuite que – parfois – cela m’apparaissait. Des mois après notre première fois pour G., jamais avec S., médiocre en costume de bains, et seulement en gros plan dans des lumières orangées qui lui allaient bien dans la chambre de bonne, derrière la cuisine de l’appartement familial. Et le corps qui me fascina : B., n’est finalement pas exceptionnel en photos, mais il m’avait ensorcelé au point que je n’ai jamais pris les moyens ou saisi les possibilités (s’il y en eut ?) d’assouvir un désir qui ne prenait pas chair et n’eut pas prise sur notre couple. Ce fut un jeu, un amour très étranges. La plupart de celles de mon passé sont inatteignables et ne me répondent, même la chaste Nicole B. mais qui fut amoureuse de moi (malade, ou travaillée contre moi par OGT et PSR ?), Béatrice M. m’envoyant son fils, Nicole J. qui ne m’a plus jamais donné signe et maintenant G. – Echange avec Max à propos du Père VESIN [1] , et aussi d’un passage de la Genèse, le sacrifice programmé d’Isaac. Cet homme solide m’émeut, ses affinités avec moi telles qu’il les manifeste me touchent et il est précieux. – Et mon cher Xavier C., désarticulé mais vivant.

Hier, en pleine nuit, un message de Jacques MYARD me donnant de mon prénom. Pour ce genre de personnalités, je tiens qu’elles ne sont choquantes que parce qu’elles sont inemployées soit par un des grands hommes dont notre histoire nationale a eu tant de fois le génie, soit par les circonstances. En ce moment et depuis quelques décennies, quantité de talents meurent de consomption, tandis que la machine ne pousse aux manettes que des médiocres, des atrophiés de l’intelligence, du cœur, du discernement, de l’imagination, des gens qui ne pouvaient faire que « de la politique » au sens d’aujourd’hui et leur invasion de ce genre d’exercice vital pour un pays a réduit la politique et le pays en ce qu’ils sont en ce moment. La France est en jachère. Une des causes est donnée, à mon sens, indirectement par les films de PAGNOL, qui je crois a été suspecté comme Jean GIONO de sympathies pour Vichy, nous ne savons pas gérer notre conscience nationale, nous ne situons pas bien où sont nos fractures et nos dérives psychologiques, d’âme, nos confusions de genres et de valeur. Vichy est pour plusieurs générations le type-même de cas pas ou mal diagnostiqué. Comme il y eut le mauvais débat mal situé sur nos institutions au XIXème siècle, sauf par Napoléon III mais 1870 a tout obscurci et surtout périmé. La véritable opposition PETAIN-de GAULLE est que le second est principalement affectif, pas le premier. C’est saisissant sur une photo que j’affectionne du Général (collection Claude GUY via Jean MAURIAC) à l’instant de commencer la descente des Champs-Elysées le 25 Août 1944, et une que je découvre, PETAIN le 25 Novembre 1918 au seuil, dans un groupe, de la préfecture à Strasbourg : l’un émouvant de vulnérabilité, l’homme de l’appel, ce qui veut bien dire la dépendance, l’autre fascinant de présence impassible, de conscience d’être soi, tous deux saisissant de différences..

Ce matin

Prier… Jephté était un vaillant guerrier. L’esprit du Seigneur s’empara de lui [2]. La Bible est fréquente de ces mentions de l’Esprit du Seigneur, de l’ange du Seigneur, mais aussi des esprits, d’un mauvais esprit. L’Esprit Saint est –même en ne tenant pas compte de la révélation trinitaire – une notion très importante, il y a les esprits de toutes sortes et il y a, tout autre et tout-puissant, décisif à jamais, l’Esprit Saint, réalités spirituelles ? affleurement de l’éternité en nos vies limitées ? Sacrifice d’Isaac… mais aussi sacrifice de la fille de Jephté : Iphigénie. Pourtant Jephté est inspiré de Dieu… et le vœu qu’il fait est insensé, puisqu’il s’agira forcément de tuer de sa main un de ses proches, quoiqu’il ne sache pas encore qui … Si tu livres les Ammonites entre mes mains, la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux, appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. Affreux, et aujourd’hui encore : indigeste et terrible. Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite, devant le Seigneur, et je ne peux reprendre ma parole. Hérode devant sa cour avinée… et reprocher à sa propre fille d’être venue, joyeuse, à sa rencontre… Lamentable. Et ceux qui se délient au contraire – avec ou sans débat – de vœux sacrés. Tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens ». Comment lire cela ? Je ne sais pas. Elle s’en alla donc, elle et ses amies, dans la montagne, et elle pleura son malheur. … le malheur de mourir sans avoir connu le mariage. Parabole des noces royales : il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Incompréhensible refus de fête… alors tous ceux que vous rencontrerez, invites-les au repas de noce. Personnage mentionné mais en retrait, plus évoqué ensuite : le fils, celui qui se marie, celui en l’honneur de qui tout ce « ram’dam » est organisé. Le Père et le Fils, discrétion et universalité de la grâce. Le pauvre type aussi : il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce… comment celui-ci l’aurait-il pu ? peut-être un clochard à un carrefour, ramassé par la maraude, celle des serviteurs chargés de remplir la salle. « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? ». L’autre garda le silence alors que la réponse était facile, je suis pauvre et nu comme Job, tes serviteurs m’ont amené de dessus le tas de fumier. La conclusion est aussi paradoxale que l’ensemble des textes de ce jour : certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. Le jansénisme part de là, effrayé et rigoureux. Les neuvaines, les âmes du purgatoire et toutes rogations échangistes avec Dieu sont ce désespoir d’émouvoir le divin, regardé en idole. Paradoxes de Dieu, paradoxes des hommes rapetissant ainsi Dieu, faisant leur dieu, comme Jephté. C’est la foi d’Abraham, résolu, sur ordre au sacrifice abominable, à l’infanticide, dans l’illogique de la promesse divine qui serait alors anéantie, plus de descendance alors que celle-ci avait été tant espérée, demandée et si difficilement obtenue, c’est la foi de notre père dans la foi qui fait surgir le bélier, empêtré dans le buisson, la foi qui donne la solution, provoque l’intervention divine. Que ne le fais-je !

matinée

La France n’intéresse plus personne, ni les autres pays ou peuples, ni les Français eux-mêmes. Tout simplement parce qu’elle est déglinguée, faute d’entretien. Incapacité des gouvernants, c’est criant avec les actuels dirigeants parce qu’hormis Valls (mais cela n’atteint que les professionnels des médias, car je suis convaincu que malgré son score de popularité : 62%, les Français ne le considèrent pas plus qu’un autre, un énième « terrible monsieur Pasqua », sans plus ni moins de « résultats ») ils ne font pas les écrans de fumée et les spectacles de carnaval de leurs prédécesseurs. Un Etat qui ne sait plus distinguer à la signature un décret d’une loi (les textes sur la prescription) ou rédiger une circulaire tenant compte des accords internationaux passés par la France (les nationalités exclues du mariage pour tous). Un Etat qui accumule dans les discours successifs des renforts de police à Marseille depuis dix ans tandis que cela empire chaque semestre. Des débats énièmes depuis vingt ans : sous prétexte de simplification, de réduction des inégalités entre régimes, le remède du patronat, mais pas encore de la droite qui se veut électorales (papier de Gattaz junior), c’est une « dose » de capitalisation, en fait et à terme AXA et sa nébuleuse se substituant à la Sécurité sociale pour des augmentations de cotisations sans plus aucun contrôle politique ni parlementaire, une accentuation terrible des inégalités, précisément, entre ceux qui pourront capitaliser et ceux qui ne le pourront pas : régression de près d’un siècle, de même que le droit du travail se perd avec les jobs d’été, les petits boulots et les recrutements précaires, sans résultat contre le chômage car les deux axiomes patronaux : laissez-nous licencier et nous embaucherons, le moins d’Etat possible permettra le plus d’initiative et d’investissements possible, sont des équations jamais vérifiées, et l’animation délibérative de leurs propres instances par les patrons d’entreprises est pire que celle du gouvernement. Cacophonie des composantes institutionnelles du pouvoir : les ministres envoient à la presse le double de leurs communications au président de la République ou à donner en séminaire. Publiquement, le doute est général sur la possibilité, l’efficacité et la légitimité d’un alourdissement chronique et apparemment sans fin de la pression fiscale.

Les systèmes sans nom, sauf qu’ils ne sont ni respectueux des droits de l’homme, ni de la mémoire des souffrances et horreurs passées, ni évidemment de la démocratie. L’Amérique est probablement plus touchée – dans son système hégémonique (l’hégémonie est une forme de l’isolationnisme puisque la surdité est la même, le refus de l’extérieur et de ses points de vue, pas même de ses intérêts, est le même) – par Wikileaks puis les révélations de Snowden que par le 11-Septembre. L’événement d’alors a permis d’établir une guerre « froide », robotisés et des annexions territoriales de fait coûteuses moralement et financièrement (Afghanistan, Irak jusqu’à présent), qui se cherchaient depuis le début des années 1990 et la disparition de l’ennemi principal, des exécutions sans procès : Sadam Hussein et Oussama Ben Laden, car « on » s’était compromis avec eux. Khadafi et Sadam ont (accessoirement) financé des partis français pour leurs élections respectives. Les « terroristes » ont la même apparence que les « communistes » : une puissance temporelle à détruire ou avec laquelle on pactise parfois contre un tiers ennemi local, et un ennemi intérieur se faisant des adeptes par idéologie. C’est devenu depuis 2001 la bible des « solidarités » occidentales et au-delà, la clé pour tout comprendre et ouvrir : ne pas réduire le Syrien, ne pas blâmer l’Egyptien… tandis que les révélations sur le système d’emprise américain, proprement américain car aucun autre, s’il s’en pratique ailleurs, n’est à l’échelle, sont décisivement corrosives. Alors, on s’en prend à l’auteur, puis à son publiciste, puis au compagnon du publiciste, et ainsi de suite…

Dans le Monde daté du 22 Août très beau compte-rendu des obsèques de M° Bergès à Saint-Thomas d’Aquin avec le Père de la Morandais, ancien aumônier des parlementaires… papier apprenant l‘essentiel sur un des grands mouvements du XXème siècle : la rencontre au Quartier Latin de Césaire et de Senghor, donc la négritude, puis le panafricanisme en réplique à l’exposition coloniale de 1932, et fondamentalement la conscience de soi retrouvée des minorités ou des nationalités niées par les systèmes européens aux XIXème et XXème siècles … le personnage d’Abe au Japon et la lecture lissée du passé militariste et conquérant de l’Empire du soleil levant … la recension des visites de chefs du gouvernement allemand dans les différents camps de concentration depuis 1970, celle de Merkel à Dachau évidemment controversée parce qu’inscrite dans un calendrier qui n’est pas anodin.

Plus que jamais, la lumière et le critère, c’est le respect de l’homme..


[1] - ----- Original Message -----
From: max
Sent: Wednesday, August 21, 2013 10:32 PM
Subject: Re:
La démarche auprès du pape de ce prêtre franc-maçon me plaît, mais il faudrait quand même qu'il explique à ses frères chrétiens :
- pourquoi, au lieu d'une obédience déiste, il a choisi le grand orient, inspirateur ou tout au moins souteneur actif, si j'en crois ce qu'écrit mon fils, des réformes sociétales actuelles, même et surtout si elles contreviennent gravement à l'enseignement de l'Eglise relatif au respect de la vie humaine et des lois naturelles,
- comment il justifie la mise par lui sur le même plan de son sacerdoce et de son appartenance maçonne, au point pour lui d'avoir bravé sa hiérarchie qui lui a imposé le choix. Il me semble que pour un prêtre son sacerdoce supplante largement, en éminente dignité et en vocation au don de soi-même, n'importe quelle autre appartenance. Le christ Iéchoua' me paraît très clair à ce propos. Je cite de mémoire : celui qui me préfère son père, sa mère, son épouse, son fils, sa fille n'est pas digne de me suivre. Il disait cela en outre, non pas pour les prêtres chrétiens, dont il ignorait humainement l'institution future, mais pour tous ses disciples.   
Je souhaite que l'ancien curé de Megève, prêtre insolite mais dont la foi n'a pas à être mise en doute, retrouve son ministère à condition qu'il confirme à son évêque puis à ses paroissiens que son appartenance maçonne a pour but principal d'apporter à ses amis du grand orient un témoignage chrétien par l'exemple et pour but second de ne point décevoir leur amitié. J'aimerais bien connaître la suite de sa démarche à Rome. J'espère que notre pape François rendra publique sa décision motivée.
Fraternellement.

----- Original Message -----
To: max. 
Sent: Wednesday, August 21, 2013 11:46 PM
Subject: Re:
Tout à fait d'accord, cher frère.
 Le  "problème" pour moi, et pour tous jusqu'à présent, est que le Père Vesin, après avoir chaleureusement accusé réception de mon message d'accompagnement, ne m'a plus donné signe de vie. Il reçoit depuis ces "textes du jour" quotidiennement comme vous, et son évêque d'ailleurs. Je n'ai donc aucune explication de lui, sur le fond, et je ne sais pas non plus - sur le plan pratique - comment il organise sa visite au Pape.
Je ne sais pas non plus si nous saurons ce qui se dira et s'échangera, se décidera - entre lui et le Pape, ou à un autre "échelon". Pour la généralité, sauf à l'époque - maintenant très ancienne, plus de trente ans - où Le Monde me publiait si fréquemment et en si bonne place, je n'ai jamais eu d'écho, sauf rarement et très indirectement, de l'effet de mes combats sur la cause que je tentais de défendre ou d'accompagner. Je prends date pour l'éternité. Je ne me serais pas pardonné si je n'avais tenté telle démarche ou tel accompagnement. C'est moins usant qu'on ne peut le croire, mais parfois quand même...

[2] - Juges XI 29 à 39 ; psaume XL ; évangile selon saint Matthieu XXII 1 à 14

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