vendredi 8 novembre 2013

à l'institut Pierre Mendès France



. . . à l’Institut Pierre MENDES FRANCE, 13 heures 15 à 16 heures + Dossiers après l’exercice du pouvoir : ALPHAND, il était question d’un voyage aux Etats-Unis en Mai 1958… MCM des interventions en Avril 1968, deux pelures vertes sans substance… Simon NORA, tête chercheuse pour PMF quand il est au cabinet de JCD, u Institut franco-soviétique d’étude des systèmes et des contributions en 1955-1957, il est au ministère des Finances au service des études et autres, après avoir été en 1956 sous-directeur au Trésor. Un entretien PMF-DG le 11 Avril 1956 ? – Le livre anthologie et témoignages sur Georges BORIS : maitre d‘œuvre LEGATTE, idée de PMF, souscripteurs…TINE, VALLON, PERROUX, un SIMON de la Cour d’appel de Paris. Olivier GUICHARD, un GREGH, SG adj. Pour l’économie et les finances à l’OTAN, Air France, une Simone GROS, DUVERGER… les souscriptions ont été ongues et modestes à parvenir : 1960-1963, un Pierre DAC : est-ce l‘humoriste ? des gens qu’il a aidés à Londres pendant la guerre, René CASSIN… pas d’enfants ? une nièce : Antoinette BORIS et une liste des souscripteurs.
Je rapproche un grand papier de NORA ? et datant de printemps de 1956 ? de l’article dans 20 minutes, le journal gratuit, éd. d ce matin : sur les classes moyennes mécontentes en ce moment, dictatoriales et prioritaires à l’époque. Observations valant encore aujourd’hui, mais surtout, intelligence et culture du papier, en regard vg. le rapport PISANI-FERRY… dialectique puissante du papier, description d’un pays « à la masse » mais discernement de chances décisives. Aujourd’hui, le discours est en sens contraire. Faire croire qu’on est un grand pays, que la mondialisation etc. sont un atout pour la France mais ne discerner et en fait n’avoir aucune chance nouvelle, aucune piste vraiment de notre époque. Les papiers qui font penser par prolongation, par perspective, par analogie, par réminiscence, qui mettent en mouvement et qui mobilisent nos stocks de culture, de savoir et aussi qui prennent autrement les problèmes que nous nous posons ou qui nous sont posés. Nous n’avons actuellement aucun exposé vrai des doctrines à l’oeuvre ou dominantes, nous n savons même pas si, précisément, il en existe : en théorie ? en pratique ? encore aujourd’hui. Je n’ai pas lu – et pour cause – les papiers actuels, tels que ceux proposés au PR ou au PM, voire à MOSCOVICI, mais je gage qu’ils rigidifient, ne font pas penser, ne libèrent pas mais imposent… à plus forte raison, ils n’ouvrent pas des choix, aucune alternative que l’adaptation, l’obéissance. En 1956, le « mouvement Poujade » pour l’économie, comme le serait depuis vingt ans le Front national pour la politique ?
PERROUX aussi proche de PMF avant 58 que de DG après 58. PMF se tenant au courant et intervenant en coulisse comme inelligenc et autorité morales en 56-57. Un second grand papier NORA sur la réforme de l’administration économique : Décembre 1956. Le fond implicite est que pour celui-ci l’Etat et ses jeunes hauts-fonctionnaires sont les véritables défenseurs d’un capitalisme bien entendu. Ce second papier NORA – près de soixante ans – montre que nous n’avons rien trouvé de mieux, que de ne pas le faire ou d’en abandonner les prémisses ou les analogies finalement mises à l’œuvre, notamment sous DG et GP : à vérifier dans le fonctionnement du Plan.

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