Ce que je reçois en réponse à une réflexion d'il
y a deux matins mais qui n'est pas nouvelle pour vous.
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Sent: Friday, November 22, 2013 11:17 AM
Subject: la richesse et la gloire viennent de ta face ! - textes du
jour + appels de référence soi-disant chrétienne à la désobéissance
civile
La
marée monte. Front anti-fiscalité (écotaxe, TVA, charges sociales, etc...),
chantage aux enfants et à la familiphobie, autres délires de la persécution,
mais appels de divers horizons et en diverses matières à
l'illégalité.
Nous avons eu depuis 1981, la contestation de l'Etat par le
pseudo-libéralisme économique (celui-là même qui a produit la mondialisation)
qui forma en 1986 l'a contradictoire plate-forme de la droite si longtemps
dirigiste (VGE). Nous avons depuis le début de 2012, la contestation de l'Etat
au nom de la loi morale, assimilée à la loi naturelle sinon divine. Les deux
crises se rejoignent : crise d'autorité politique, contestation de la
légitimité-même de l'Etat.Elles ne sont qu’une, c’est la crise des élites et de la production,
de la promotion des élites. Les associations d’opposition chrétienne ou morale,
les paroisses que je connais offrent toutes des formations (à la participation
des laïcs dans l’Eglise, notamment : une heure et demi de harangue-lecture sans
que les laïcs soient conviés au dialogue avec l’intervenant et surtout entre
eux), l’extrême-droite et l’extrême gauche aussi, groupuscules ou petits partis.
Il s’agit toujours d’endoctriner. Les partis sont occupés jusqu’en Juin par une
bataille au sang dans chacun d’eux pour les « places éligibles » aux municipales
et aux européennes. Le président régnant est sans doute en première ligne, et la
médiocrité de l’équipe en fait le seul animateur possible, mais précisément…
Nous avons secrété en revanche un carcan dogmatique : nos institutions
politiques déviées et fonctionnant loin du peuple, peur de la démocratie
directe… et politique économique sans souci social où pouvoir et opposition
interchangent leurs rôles (au premier, la pédagogie, au second l’antifiscalité)
mais suivent exactement la même ligne et refusent obstinément l’évidence des
moyens car ils nous éloigneraient des dogmes… et cela depuis près de vingt ans,
les élections présidentielles se faisant par défaut et à un ou deux points
maximum de différence au deuxième tour.
Remèdes actuels (les deux nouveaux directeurs des adminstrations
essentielles à Bercy y étaient il y a vingt ans, au temps de D.S.K qui continue
de hanter la gauche, tandis que NS empêche toute émergence en personnalité et en
analyse à droite. C’est le vide, le manque de discernement, l’égaiement ou
l’activisme. Crise de maturation dont nous sortirons ? est-elle générale ? en
Europe ? dans le monde ? Et l’Eglise tarde pour une réforme du pratique :
actualisation radicale du magistère économique et social, état de vie du clergé
pastoral (mariage, salariat en entreprise ou en
libéral).
Un camarade du
secondaire, chez les Pères Jésuites, chef d'entreprise dans le BTP : matériel,
entreprise rachetée à la bougie et poryée à deux mille salariés, récemment
transmise à son fils, lui-même reprenant un vignoble de famille dans le
Jurançon.
----- Original Message -----
From:
To: "Bertrand Fessard de Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr>
Sent: Friday, November 22, 2013 2:26 PM
Subject: Re: la richesse et la gloire viennent de ta face ! - textes du
jour + appels de référence soi-disant chrétienne à la désobéissance
civile
Si le President décrétait la mobilisation générale pour le retour au plein
emploi sous 3 ans comme seul objectif avec l'engagement d'écouter toutes les
idées allant dans ce sens et de les mettre en application immédiatement après
vérification, le pays commencerait à aller mieux.
Un très haut magistrat, maintenant à la
retraite.
----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday, November 23, 2013 11:48 AM
Subject: Re: la richesse et la gloire viennent de ta face ! - textes
du jour + appels de référence soi-disant chrétienne à la désobéissance
civile
Ce que je perçois est non point un délire de la persécution,
mais une exaspération provoquée par l'entêtement du président de la république
et de son gouvernement à ne rien faire qui puisse fâcher en quoi que ce soit
l'électorat du parti socialiste et de ses alliés : salariés dont l'Etat garantit
l'emploi et le revenu, bénéficiaires de subventions au sens large, notables
admis à profiter d'une publicité télévisuelle publique, citoyens d'origine
extra-européenne séduits par le discours anti-raciste. Le choix fait d'augmenter
les impôts au lieu de diminuer les dépenses n'est pas un choix économique
nécessaire puisque le résultat global est le même : une diminution du revenu
disponible des particuliers et des entreprises, que ce soit par minoration des
distributions ou par accroissement des prélèvements. Il s'agit d'un choix
politique et plus désagréablement électoraliste, mais maladroit parce que les
victimes de la pression fiscale sont beaucoup plus nombreux et couvrent un champ
social plus vaste que les profiteurs de privilèges que la paupérisation diffuse
fait apparaître de plus en plus comme abusifs. Or il existe une convergence
naturelle entre tous les mécontentements et notamment entre celui né de la
pression fiscale et ceux nés d'autres maladresses gouvernementales, d'une part
celle qui consiste à bousculer, pour des raisons visiblement idéologiques et
provocatrices, la conception de la famille et de l'éducation que partagent
plusieurs millions de catholiques pratiquants, d'autre part celle qui consiste à
ignorer, voire à contrarier, les doléances des personnes
modestes géographiquement exposées à l'insécurité quotidienne que suscitent des
malfaiteurs impunis, souvent issus de ce qu'on appelle les minorités
visibles.
Un débat entre chrétiens à ce propos est possible et même
souhaitable, mais il suppose un accord préalable sur les constats de
base.
Fraternellement vôtre.
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