jeudi 16 janvier 2014

Inquiétude & Certitudes - jeudi 16 janvier 2014



Jeudi 16 Janvier 2014

 Prier…[1] si tu le veux, tu peux me purifier. Confiance tout humaine en un homme… Un lépreux vient trouver Jésus, il tombe à ses genoux t le supplie.    Réaction tout humaine : pris de pitié devant cet homme, mais résultat prodigieux, divin : Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux (il reprend la formule du suppliant, la respecte, la valide, l’expression de notre foi est la bonne, quelle qu’elle soit dans quelque circonstance et pour quelque motif que ce soit), sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. » Jésus ne souhaite aucun commentaire ni texte, le constat prescrit, le fait seul sera pour les gens un témoignage… de partout on venait à lui. Dieu attirant, factuellement par sa manifestation, qu’appelle notre misère. Que « produit » notre misère quand elle crie sa foi. Pas de fétichisme : l’arche de Dieu fut prise, et les deux fils d’Eli (le père spirituel du prophète Samuel) furent tués. Ce fut un très grand désastre : en Israël trente mille soldats tombèrent. Dix fois plus que l’engagement initial qui avait fait mettre en jeu, sur le champ de la bataille-même, le dépôt le plus sacré du peuple élu.


                                                 milieu de journée



Je lis le Canard enchaîné, et crois pouvoir reconstituer le puzzle. Ce serait des gens de la police restés au contact de Sarkozy, dont le directeur de cabinet est un des grands anciens, ainsi que Squarcini, qui auraient donné aux « paparazzi » les horaires et les lieux. Mais il y aurait aussi – scenario du Ne York Post – qui peut se combiner que Hollande ne savait pas comment se « débarrasser » de la « première dame ». Julie Gayet, quant à elle, aurait été nommée avant Noël au jury de la villa Médicis par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, voulant se faire pardonner d’avoir tenté de résister au Président souhaitant le maintien d’Eric de Chassey à la direction de la Villa. Comme pour Carla Bruni, après sa rencontre du président régnant, des photos de Julie G. circulent. – Précédent de tout cela, l’affaire Markovic ayant mis en cause les Pompidou, pas seulement elle mais lui, et qui fut importante pour le jeu de l’ancien Premier du général de Gaulle dans la campagne référendaire qui emporta ce dernier.



Plus décisifs pour le long terme, et la santé – morale publique – de la France, me paraît le refus de la commission sénatoriale compétente de lever l’immunité parlementaire de Serge Dassault : 12 voix pour la levée, 13 contre et une abstention, avec dans le même temps pour « moderniser » le Rafale afin de maintenir ses atouts commerciaux, une « rallonge » de un milliard.



J’interroge systématiquement depuis avant-hier soir les rencontres les plus occasionnelles ou anonymes : vous avez regardé Hollande, le président, la conférence de presse ? Pas une personne ne l’a fait et n’a la moindre idée de ce qu’il s’y est dit.



après-midi

                          La question d’Europe se résume aujourd’hui à ceci : comment dépasser le double refus des Etats-membres ou de la plupart d’entre eux d’être indépendants vis-à-vis des tiers, et d’être solidaires les uns des autres ? A sa fondation, le projet était politique et l’économie, le commerce avaient été choisis pour le servir. Aujourd’hui et depuis une vingtaine d’années – notamment la contradiction européenne d’avoir consenti à la « mondialisation » – l ’économie détruit le politque, l’a même fait oublier. Les initiatives quand il n’y en a, ne sont qu’économiques, monétaires, financières, c’est-à-dire qu’elles enfoncent encore plus le politique dans l’oubli. Or, le politique c’est la conscience et la culture d’une société, le vœu d’un avenir humain.



[1] - 1er Samuel IV 1 à 11 ; psaume XLIV ; évangile selon saint Marc I 40 à 45


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