vendredi 14 février 2014

courriel à quelques cardinaux et évêques de France - situation matérielle et mentale de notre pays - responsabilité d'Eglise



Monseigneur, mon Père,

en même temps qu'à vous, je courielle dans les mêmes termes à quelques-uns de vos Frères dans l'épiscopat.

Car je suis inquiet à la fois de la dérive de notre pays – matériellement et en esprit public – et de la part que prennent des chrétiens, des catholiques, des prêtres, des évêques non dans la proposition de voies et remèdes politiques, financiers, sociaux, économiques, mais dans l’énoncé progressif d’un corps de doctrine réactionnaire et se fondant pour beaucoup de ses thèses sur des rumeurs qu’ils acceptent, entretiennent et propagent.

Les politiques, vg. l’U.M.P. et l’actuel ministre de l’Intérieur comme ses deux prédécesseurs courent après les voix du Front national et il semble qu’une partie du clergé et de la hiérarchie catholique en France court après des troupes mobilisés selon des thèmes dont les récurrences sont devenues incertaines et manipulées. Les deux attitudes disent le même vide. Les politiques n’ont plus de structures et de références intimes fortes, personnelles et il semble bien que les chrétiens, les catholiques n’avaient plus rien à « se mettre sous la dent » pour s’être engouffrés dans une spirale peu identifiée, qui peut devenir trombe ou cyclone, et y entrainer leurs cadres pastoraux, ravis de retrouver chalandise et rôle. Signe en fait de deux dégénérescences qui expliquent la décomposition de notre esprit public et la perte de notre discernement national, ce que reflète l’impuissance de nos gestions. Le sentiment répandu de décadence a – là – sa justification. Tous, nous en sommes responsables, quelles que soient nos places dans la société, les organigrammes, et quelles que soient notre foi et nos convictions.

La « vérité d’évangile » semble aujourd’hui de cette sorte… véhémence en plus. La harangue politique aussi, mais présentement si machinale.

Pardonnez-moi d’être long, de tâtonner même et de vous donner ci-joint beaucoup de pièces, mais elles peuvent être utiles à votre documentation et à votre réflexion. Je suis sûr d’ailleurs que celle-ci ne datera pas de ma lecture et que l’état de la politique en France et de notre chrétienté – celle-ci procèdent-elles d’une seule et même évolution ? – vous préoccupe dans votre diocèse et pour tout notre pays. 

J'écris aussi au président de la République, dont je suis souvent le correspondant, par conviction que celui qui a été élu pour remplir le mandat prévu par la Constitution et si complètement inauguré par le général de Gaulle, garde toute les possibilités d'animer et de ramener le débat national à ce qu’il doit être. C’est-à-dire avec honneur et réalisme vers les perspectives les plus françaises, vers les devoirs de notre pays et de nos concitoyens envers eux-mêmes et envers une France dont chez nous et dans le monde on continue d'attendre beaucoup. Notamment pour que débouche et réussisse enfin l'espérance européenne.

Bien sûr, les politiques ne sont pas seuls en charge de l’avenir national même s’ils sont élus – et devraient être formés ou se formés – pour cette responsabilité. Il y a les citoyens, et parmi eux, dont nous sommes, les chrétiens.

Faute que les partis et nos dirigeants aient su ces dernières années, et dans certains domaines ou dans certaines familles d’esprit depuis bien plus longtemps, discerner l’avenir et diagnostiquer le présent, entrainer et manifester des convictions… , faute aussi que les syndicats aient su rassembler les Français sur les grands sujets sociaux et imposer au besoin un contre-poids aux dogmes libéraux, mondialistes ou aux agissements prédateurs de la spéculation…de nouvelles formes de propositions et surtout de contestations sont donc apparues. Ce n’eût pas été dangereux ni pour le pays ni pour l’Eglise en France si n’étaient ainsi véhiculés des haines, des amalgames et beaucoup d’approximations. Je reconnais et déplore que le vide de l’action gouvernementale et de l’animation présidentielle ont offert et offrent toujours un champ quasi-libre. Dans les cent dernières années, les contestations étaient des revendications sociales et le débat entre une dialectique de lutte des classes et une automaticité du bien commun par la liberté d’entreprendre sinon un droit supérieur du patronat avait un arbitre, l’Etat aux fortes prérogatives, reconnues par tous les protagonistes. Au pis, l’élection libre départageait. A présent, il s’agirait – dans une période où la souffrance sociale est très forte et où l’Etat, à tort ou à raison, s’est dépouillé de presque tous ses moyens – d’une revendication du spirituel attaqué en morale et répliquant par une mise en cause telle de la légitimité et de la égalité sous ses formes séculaires, qu’elle paraît même s’en prendre à notre régime politique et social.

En gestation depuis les débuts de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012 est apparue une organisation nouvelle à tous égards. Paradoxalement, cette contestation doit au gouvernement actuel, au président de la Républiqu lui-même (« le mariage pour tous »), et aux renversements de vieilles dictatures dans ce monde arabe qu’elle dénonce comme la suprême menace pour le pays ses intitulés : que la Manif. pour tous, le printemps français – sinon la présentation de ses tracts antérieurs à l’élection et aux cycles de manifestations depuis le 23 Novembre 2012 (cf. ci-joint le premier apparu à ma connaissance, au début de 2012, donc sans que la donne politique actuelle ait été décidée par les urnes). L’ingéniosité de ce dernier avatar de notre sociologie politique, dont je ne sais pas si elle est le produit onéreux de publicitaires et organisateurs de métier, est telle que les participant aux manifestations contre les projets « sociétaux » ou bio-éthiques du gouvernement ont la conviction d’un mouvement spontané, apolitique, exprimant un cri de la conscience morale. Les premiers succès statistiques, la capacité démontrée d’une pérennisation de la mobilisation ont conduit, avec la même masse de manœuvre, censément apolitique et non structurée en parti ou association, à ébaucher progressivement des stratégies de pression sur les élus nationaux et locaux, puis à énoncer des analyses globales de la vie politique française, de ses structures, de ses dirigeants sous prétexte de défendre une conception de la société elle-même. Des organes précis, créés dans ce mouvement ou pré-existants véhiculent ces pétitions, ces mots d’ordre, accréditent surtout des rumeurs et font des procès d’intention : la France catholique, Médias-Presse-Info. notamment, avec des diffusions nominatives très fréquentes. Une croisade médiatique, un apostolat de purification politique, criant cependant à l’étouffement ou à la caricature de la part des médias et des mouvements installés, sont en train de remplir un vide faisant oublier au moins leur artifice. Radio Notre Dame, KTO tombent parfois dans ce travers. C’est une inversion des thèmes et appropriations jusques là courants : il est crié au viol de la laïcité, et c’est au nom de l’amour que s’affichent la haine ou le mépris, au moins l’erreur sur les personnes. Bien entendu, la compréhension et la compassion pour les situations auxquelles les projets gouvernementaux ont entendu ou entendraient porter remède sont absentes de la psychologie des contestataires.


L’ensemble a jusqu’à présent bénéficié de bien plus qu’un bouche-à-oreille et c’est en cela que je crois devoir vous confier mon analyse et mes souhaits.

Depuis Humanae vitae que j’ai – dans mon adolescence – débattue et défendue en la mettant surtout en lien avec Populorum progressio, notre Eglise s’est de plus en plus caractérisée par sa défense d’une certaine morale sexuelle. Sans doute Benoît XVI a-t-il ouvert une chemin très nouveau en pratique conjugale relativement à Casti connubii en évoquant eros et la légitimité du plaisir dans sa première encyclique Deus caritas est, sans doute aussi notre pape François a-t-il affirmé ne pas condamner les homosexuels, mais le catéchisme de l’Eglise catholique (ses articles 2366 à 2379 notamment sur la fécondité du mariage) reste aussi précis que contraignant.

La pastorale, certaines homélies en paroisses, les communiqués ou encouragements et condamnations explicites d’une partie de la hiérarchie épiscopale sont passés d’une formation morale des ouailles à une invitation au combat. Une grande part de l’organisation des premières manifestations contre le projet de Christiane Taubira a été, y compris les moyens de transport et de rassemblement, le fait des paroisses en tant que telles, ds pasteurs, des évêques ont participé et continuent de participer au mouvement de rue. Les commentaires de certains membres du clergé ont été des cris d’enthousiasme et d’admiration : « le réveil du peuple de France »… tandis que s’accentuait la tendance à bénir et cautionner une position de résistance chrétienne à la persécution, voire aux plans diaboliques d’un Etat abandonné à des mains impies.

L’Eglise, depuis deux siècles et qu’a commencé le mouvement de séparation d’elle et de l’Etat, en Europe principalement où elle avait tant régné temporellement, a toujours eu du mal à entrer dans le débat social et dans le débat économique. Sans être en tant que tels acteurs, les chrétiens et le magistère marquent cependant et font souvent référence, au moins pour la théorie et pour l’analyse en économie sociale ou financière, pour la bienveillance et le dévouement vis-à-vis des accidentés et des défavorisés. Elle est plus rare en politique. Le cardinal Salièges a fait exception face aux lois de Vichy, le cardinal Feltin a su s’élever contre la torture en Algérie, les éveques de Vannes et de Belfort, chargés parmi vous, de la pastorale des migrants ont condamné nos gouvernements successifs depuis 2010, mais les propositions et réticences de l’épiscopat dans un document spécial en 1972, hostile notamment à « la force de frappe », n’ont pas eu de suite. LA problématique pastorale est restée jusqu’à ces derniers mois une interrogation sur les voies et moyens de la « nouvelle évangalisation » et sur une participation, sinon une relève des laïcs, pour l’exercice de missions auxquelles le clergé de moins en moins nombreux ne oeut plus suffire.

La contestation actuelle, à référence et à chalandise ouvertement chrétiennes mais à développements manifestement orientés en politique, pose la question de son assimilation ou pas à l’Eglise de France face à la majorité présidentielle et législative de 2012, en coincidence d’ailleurs avec le doute de cette majorité sur elle-même L’éluder en renvoyant à la loi naturelle comme référence nationale ou à des procédures référendaires devant promouvoir cette loi et désavouer des législations acquises ou envisagées, n’est pas traiter la question.

Celle-ci ne me paraît pas de savoir si la contestation et la référence chrétiennes en la matière sont légitimes, mais de comprendre que le pays va mal, que les responsabilités sont anciennes et partagées, - exactement comme l’Eglise catholique en France va mal puisqu’elle ne recrute plus son encadrement ministériel, que la majeure partie du « petit reste » de ses ouailles est de pensée et de comportement voisins de ce qu’avait défendu Mgr. Lefebvre. Et donc que l’urgence est de redresser notre pays, de réanimer l’esprit public. Pour l’Eglise en France et pour les chrétiens se revendiquant comme patriotes et citoyens, le rôle à jouer est immense puisque les dirigeants et les partis politiques ont failli – dans leur domaine propre – et n’ont plus prise ni sur les événements, ni sur les âmes. Mais il serait dramatique pour le pays et pour l’Eglise en France que des chrétiens, des pasteurs, une partie de la hiérarchie épiscopales en « profitent » pour prétendre imposer, en toute bonne foi (celle supposée d’un Moyen-Age chrétien qui se perpétua jusqu’à la Révolution française, celle désormais reprochée aux « intégristes » de l’Islam) une théocratie.

Au lieu d’un civisme généreux et universalisant, les chrétiens en bio-éthique, en droit de la famille, en pédagogie, en identité nationale à la fois se crisperaient dans des attitudes de persécutés et édifieraient les menaces les plus monstrueuses pour la vie française : islamisation, perversion des enfants dès la maternelle, avec les vieilles explications des réseaux, des complots…

Je ne peux à moi seul et sans rencontre, débat, études à beaucoup inventer et proposer des solutions nationales et les formes d’implication de l’Eglise en France et de ses fidèles, dans le processus – qui doit être serein – de retrouvailles du pays avec ses fondements et avec son espérance. C’est d’autant plus délicat à énoncer et à proposer que précisément le mouvement contestataire actuel a le talent pour élargir son spectre jusqu’à la fiscalité en tant que menace pour la famille, jusqu’au civisme en tant que champ possible de perversion du « genre », et celui plus productif encore de prétendre aller à nos racines d’esprit et d’histoire. Annexions et amalgames qui ont de quoi séduire des opposants virtuels depuis des décennies, découvrant soudain un énoncé global fondé sur leurs convictions religieuses, elles-mêmes très structurées en morale sexuelle. Le politique dépassé par le naturel, d’autant plus facilement qu’il paraît corrompu et sans idéal depuis longtemps. Qu’en sus, une succession de manifestations de masse ait miraculeusement raison d’un complexe de minorité et de parole, d’avis impossibles à faire entendre, et la voie – apparemment enthousiaste – s’ouvre vers… l’inconnu.

Il y a cependant quelques certitudes appelant de nouvelles pratiques et postulant une disponibilité explicite.

Il serait mortel et factieux de constituer des groupes de pression et une communauté en révolte ouverte devant la légalité et la légitimité de nos institutions. Qu’elles soient mal pratiquées doit nous inciter à la conversion de tous, peuple et dirigeants. Certainement pas à notre propre exonération de toute responsabilité ou d’une absence de lucidité sur les dérives économiques, sociales dont nous pâtissons, sur les tendances à la communautarisation qui est certes peu le fait des chrétiens ni non plus des populations immigrées. Ces tendances, les formes actuelles de contestation risquent de les accentuer, si nous en montrons l’exemple.

Ce qui est appelé le « lien social » ou ce qu’un gouvernement averti de notre décomposition entreprendrait en réformes économiques et en mobilisation civique, dépend en bonne part d’une imagination et d’une volonté collective renouvelée qui ne serait plus tributaire d’une désespérance généralisée mais de la résolution de nous reprendre, de rester digne de tous nos passés et de reconquérir une exemplarité, qui fut mondiale mais que nous avons perdue.

Il me semble qu’un comportement et une réflexion non plus défensive, revendicative, presque communautariste, souvent d’expression vive, mais contributive à notre ensemble national devra beaucoup à vous, Monseigneur, mon Père, et à vos Frères dans l’épiscopat. Il y a du sacré dans la relation entre gouvernants et gouvernés, entre pouvoir et peuple. Tout focaliser sur des réformes ou sur des rumeurs en tenant lieu, c’est perdre de vue notre devoir d’ensemble. La défaillance et les maladresses des gouvernants – les précédents, si expéditifs pour le respect des droits de l’homme et les libertés, n’ont pas été autant attaqués que la morale et l’honneur-même l’exigeaient – ne justifient pas le simplisme des citoyens, quand une part de ceux-ci prétend les éclairer tous.

Je suis d’ailleurs certain que le débat même sur des législations décriées par les manifestants de conscience chrétienne aboutirait, s’il est ouvert et suscité à des positions bien plus diverses que ne le fait croire l’actualité. Non seulement, la contestation en cours entend imposer à l’ensemble du pays un point de vue qui lui est propre, mais elle tend à confirmer une image de l’Eglise au moins en France, déjà très réductrice et au rebours des espérances et de l’ouverture manifestées par Vatican II.

Désavouer les mouvements actuels ? Je ne sais pas, mais susciter de la distance, de la réflexion et surtout un autre emploi des énergies et des dévouements : sûrement.

Le succès statistique, le désarroi des partis et des gouvernants face à ce succès ne doit pas cacher ce qu’il y a de haineux, de simpliste et d’amalgame – sans même que la plupart des manifestants s’en rendent compte - dans ce qui est en train de devenir la doctrine et la pratique d’une réaction globale à l’histoire et à l’esprit de notre pays. Jacques Maritain puis Pie XI l’avaient bien analysé pour l’Action française.

Au contraire, une participation des chrétiens en général et de l’Eglise en France les y exhortant, à notre redressement économique et social montrera à tous que le spirituel et la foi ne sont pas des outils ni des drapeaux mais une disponibilité, une liberté pour travailler au mieux. Ne nous distinguons que par notre ardeur et notre accueil, pas par des thématiques qui – hors contexte – nous réduisent aux yeux de ceux qui n’ont pas encore ou n’ont plus la grâce de notre foi.


A plusieurs reprises déjà, je me suis adressé à vous ou à l’un ou l’autr de vos Frères dans l’épiscopat, vous assurant de mes sentiments déférents, filiaux et fraternels et de ma disponibilité.

Je le fais de nouveau aujourd’hui avec le vœu que vous meniez explicitement – car je suis convaincu qu’en vous cela chemine – deux réflexions aux applications pratiques qui donneraient un tout autre contexte à ces nécessaires définitions de la politique et de ses contenus, d’un point de vue chrétien. Si le clergé séculier, si les prêtres et pasteurs de paroisses n’étaient plus seulement des préposés à l’administration et à la célébration des sacrements, mais vivaient comme vivent leurs ouailles, mariés, pères de famille s’ils le souhaitent et si Dieu le leur inspire, et exerçant des professions libérales ou salariés, la participation à la politique et à ses énoncés serait naturelle. Elle ne serait pas caution du dehors, elle serait fraternité, elle aurait le droit d’être excessuve ou faillible, le débat ne serait pas empêché ou caché en structures ecclésastiques, il serait vécu avec tous. L’inspiration chrétienne, le travail de l’Esprit serait intime, avoué s’il le faut en dialogue et échange, ce ne serait pas un drapeau dont la hampe devient massue. Si les évêques pour l’avenir étaient davantage ce que – je crois – ils doivent être : visibles quotidiennement et accessibles pour leurs ouailles dans leur diocèse respectif, si s’inventait entre vous, monseigneur, mon Père, et vos Frères dans l’épiscopat, en union avec Rome et selon des décisions à raatfier par le Souverain Pontife, un mode d’élection clair, transparent, avec participation populaire, au lieu des cooptations actuelles, des circuits à la nonciature et aux renseignements généraux de la République, il pourrait y avoir dans le peuple chrétien un cœur à cœur avec l’ensemble des pasteurs. Une Eglise au cœur de la vie française, sachant en sexe, en mœurs, en péché et en amour triomphal que manifestent le couple et la famille, en gagne-pain, en pauvreté, en fortune personnelle de l’un ou de l’autre, serait un ferment pour le pays, une véritable multiplication des vocations et enfin le terreau, sur la montagne, tous assis ensemble par terre, autour du Seigneur, pour que souffle l’Esprit et surtout que Celui-ci soit entendu.

Aujourd’hui tout est cloisonné, convenu. La langue de bois est en politique comme en Eglise. C’est pour cela qu’il y a inertie et aveuglement autiste d’un côté, exaltation et emballement illuminé de l’autre. Plus rien n’est durablement formateur ni contagieux.

Chrétien de naissance, ayant pratiqué mes affectations diplomatiques en fils aîné de l’Eglise quand le Souverain pontife n’avait pas de nonce – ce à quoi j’ai remédié en Asie centrale – et ayant le bonheur en derière partie de ma vie de prier chaque soir avec notre fille, de maintenant neuf ans, j’ai confiance dans ce que nous pouvons apporter de calme et de vrai, de profond à notre pays par notre vie de foi et nos réflexions dans la foi, qui – pour notre pays – est espérance. 

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