mercredi 5 mars 2014

un exemple de vie et de conviction - quand la fidélité rayonne et a le sourire




pour la mémoire de Jean Charbonnel
22 Avril 1927 + 19 Février 2014



La fidélité du jeune loup








Une vie peut être une histoire, de l’Histoire, et devenir alors un récit qui s’entend et se lit. Par fragments, sans ordre chronologique mais avec la cohérence que produit plus la conviction que la mémoire, c’était un exercice possible quand j’étais – je suppose : quand on était – avec lui. Une bibliothèque imposante et de manifeste travail dans le vestibule, mais le salon, la salle où être, la salle-à-manger plus resserrée n’étaient pas de l’historien ni du personnage politique. Point commun avec peu d’autres, très grands et de haut grade dans le gaullisme d’origine [1], la simplicité d’un appartement habité de très longue date aussi éloquente que la pérennité d’un couple. Et comme chez tous, pas de photo. du général de Gaulle. Le visiteur est ainsi accueilli sans ostentation, il est à l’aise. Rétrospectivement, une sensation très chaleureuse d’enveloppement par une autre vie que la sienne mais invitant titalement au partage des idées et à continuer les chemins de la conviction. L’épouse vient plus tard ajouter à l’impression qu’il laisse à son hôte. Echangent-ils ensuite au propos de celui-ci ? Il y avait chez Jean Charbonnel un évident et simple appel à devenir disciple, mais ce n’était jamais formulé.


A présent, il repose face à la mer en Bretagne du nord, lui l’homme du Limousin et d’horizons entièrement terriens. Jean Charbonnel est fondateur, non par décision et projection personnelles, mais par une fidélité et une continuité dans un engagement qui rétrospectivement s’apparente à une consécration religieuse. Le premier en date des « jeunes loups » de la Cinquième République, avant même qu’existe l’appellation de Mars 1967 puisqu’il est élu à trente-trois ans en Novembre 1962, a été aussi le plus durable, sinon le seul à persévérer dans la militance de sa jeunesse jusqu’à l’article de la mort : en témoigne le bulletin A.R.G.O.S. alors que la plupart des élus et des ministres des temps initiaux du gaullisme de gouvernement ont fait autre chose ou ont donné quelque gage, à un moment ou à une autre de notre histoire ou de leur carrière,  aux appareils de parti ayant succédé aux mouvements des années 1947 à 1969, attachés à soutenir l’action du général de Gaulle.

Face à tant de trahisons ou de dévoiements, de plus ou moins bonne foi, la lumière tranquille d’une continuité d’âme et de comportement. La militance et la continuité d’un homme libre – qu’il soit au gouvernement sous Georges Pompidou : son soutien, en 1973, aux salariés de Lip, contre le Premier ministre d’alors, et ceux-ci ne l’ont jamais oublié, ou qu’il tente d’organiser en 1977-1978 assez les gaullistes de gauche, après René Capitant et Louis Vallon, après Notre République, pour faciliter une nécessaire alternative de gauche, face à Valéry Giscard d’Estaing. Qu’il ne soit écouté, à ces époques, ni de la majorité de Georges Pompidou, ni de l’appareil de François Mitterrand, montre seulement que l’esprit de parti l’a emporté depuis 1969 sur les générosités de gouvernement et sur les stratégies de rassemblement [2]. La plate-forme de maintien d’un gaullisme de conviction dans l’ensemble de la vie politique française est donc étroite, il l’éprouve, il a été seul à tenter de la dresser et de la maintenir après de Gaulle. Il continuera pendant les trente-cinq années qui suivent, jusqu’à sa mort, prenant position sur chaque événement. Progressivement, il fera – par ses livres de mémorialiste et aussi d’historien puisqu’il l’était de formation, avant la magistrature de la Cour des comptes – le lien entre l’aventure de la fidélité à de Gaulle, et la dialectique d’ensemble de la légitimité française [3]. Un parcours de personne devient la pratique contemporaine d’une citoyenneté et d’un patriotisme français millénaires.

Commençant de le rencontrer à propos de celui dont il fut le secrétaire d’Etat à la Coopération : Maurice Couve de Murville – son premier poste gouvernemental – je fus frappé autant par son accueil, dans la note et la familiarité bienveillante qui ont pour moi caractérisé tous ceux qui ont entouré de Gaulle et ont bien voulu me recevoir et en témoigner, sans doute plus de cinquante, que par un état d’âme bien plus rare. C’est de cela que je veux rendre compte mais que j’ai du mal à dire : je l’ai ressenti dès que j’ai voulu à l’instant où j’apprenais de son épouse, la chère et si précieuse Marielle Charbonnel [4], qu’il ne serait plus que de reconnaissante et très affectueuse mémoire.

Précisément, de tous ceux sur qui, dans des positions diverses, en vue ou discrètes, de Gaulle a pu compter, Jean Charbonnel est – dans mon expérience – le seul qui m’introduisit dans la présence et l’amitié de sa femme. René Capitant le fit, certes et bien avant lui, la première fois qu’il me reçut puisqu’il me garda pour déjeuner à la table familiale, mais il mourut dans les six mois. Si l’ancien ministre a pu rester si constant dans l’expression et le total désintéressement de ses convictions politiques, c’est certainement à la stabilité et à la qualité de sa vie conjugale et familiale manifestes. Cette sensation qu’il produisait avait un écho dans ses nombreuses relations : celles de la politique locale, celles d’associations d’objets convergents. Une persistance des cohérences françaises selon ce qu’avait ravaudé et ranimé de Gaulle. Ce n’était pas un homme seul, il n’était pas isolé, il transmettait et recueillait. Ce n’était pourtant pas un homme de parti, alors qu’il avait exercé les plus grandes responsabilités dans le mouvement gaulliste notamment dans le grand remuement final de 1967-1969.

Il avait donc une manière à lui de réfléchir, de dire et de se souvenir. Les jugements sur les personnes sont, chez lui, un récit d’expérience. Pouvait-il les écrire intégralement ? C’est lui qui « lança » Jacques Chirac en voisin et en camarade, qui donc connut les ambiguités de naissance politique et les traits vrais de caractère d’un des personnages les plus durables et les mieux masqués, sinon travestis, de notre vie politique contemporaine. Des complaisances avec les putschistes d’Alger à un sans-gêne conjugal parfois affiché, Jean Charbonnel pouvait attester directement. Or, c’est de l’intégrité absolue de sa personnalité que dépend le rayonnement d’un président de la République, pas seulement son premier cercle mais pour l’ensemble des Français. Coincidence au pays du « bon docteur Queuille » (la Corrèze) ? la même perspicacité a pu s’exercer pour prévoir ce qu’il adviendrait du gouvernement de notre pays quand il serait confié à François Hollande. Ces portraits que je reçus et que je ne voyais peints nulle part ailleurs – faute d’expérience personnelle du modèle, ou faute de courage car il est des modèles qui se vengent de n’être pas montrés tels qu’ils veulent paraître – m’ont marqué. L’histoire de notre pays n’est ni sa statistique économique, ni ses institutions, elle est la psychologie de ses chefs et de celles et ceux qui aspirent à en être. Rétrospectivement, ses souvenirs d’Henri IV pendant la guerre, et donc de Georges Pompidou, à peu près unique au grand lycée à ne pas entrer dans la Résistance, sont la mise en place de beaucoup des premières années de la Cinquième République autant que de celles où se joua après de Gaulle, la suite ou pas du gaullisme [5].

Rien que de tels dons de psychologie et de mémoire seraient attachants pour qui veut comprendre et mieux aimer notre pays, tel que les générations de la Résistance et de la fondation de 1958-1969 voulurent le rétablir et le pérenniser. Mais j’ai ressenti bien davantage en demeurant dans sa familiarité vite fraternelle et toujours respectueuse, confiant, même en cas de désaccords ponctuels, il s’en trouva notamment à propos de Nicolas Sarkozy : il jugea d’abord celui-ci dans le relatif des autres prétendants ou prédécesseurs, tandis que je l’ai jugé dans l’absolu, ce qui n’est pas inconciliable mais produit deux portraits et des legs assez différents, avec cependant la même conclusion qu’a publié, il y a peu le président du club Nouvelle frontière et de la Convention pour la défense de la V° République (fondées par lui respectivement en 1972 et 1985) : un retour moralement inacceptable tant le quinquennat précédent fut marqué d’une fascination personnelle du président de la République pour l’argent, aux antipodes de l’essayiste sur Edmond Michelet et du disciple de Charles Péguy… Dans la « constellation de Gaulle », Jean Charbonnel est l’étoile de pureté et de jeunesse. C’est ce qui m’a de plus en plus retenu et qui me parut, dès que sa mort m’a été apprise, décisif.

Oui, celui qui n’a couru après rien, qui a sans doute reçu en termes de carrière, de considération d’autrui à commencer par celle du général de Gaulle et de Georges Pompidou, moins qu’il n’aurait mérité, a constamment, dans chaque étape et dans chacune des positions de sa carrière gardé une pureté, fondant par la suite – toujours – sa sincérité et sa modestie. Contrairement à la plupart de ceux qui témoignent du général de Gaulle pour en avoir été de ses ministres ou d’importants collaborateurs, Georges Pompidou notamment faisant de ses états de service public depuis 1962, privés depuis bien avant, l’exposé des motifs pour son appel au referendum d’entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun qui fut tenu à la saint-Georges de 1972… Jean Charbonnel ne disait pas la confiance que de Gaulle lui aurait manifesté, encore moins laissait-il entendre quelque promotion très supérieure s’il avait été lui-même réélu en 1967 à la députation ou si la consultation de 1969 avait mieux tourné. Il ne parlait pas de lui, mais des autres et cela dans la seule mesure où c’est nécessaire pour comprendre et l’Histoire et notre infidélité collective à ce qu’avait rétabli puis réactualisé de Gaulle. Mais celui qui l’écoutait et qu’il recevait plus encore en âme que dans son chaleureux appartement… prolongeait le propos et savait bien que le Général l’avait aimé, discerné, employé. J’en recevais moi-même une part d’honneur, rien que d’être venu à lui.

Le second élément le définissant, avec le paradoxe de très belles longévités, notamment en politique : quarante-quatre ans au conseil général de la Corrèze, près de trente à la mairie de  Brive, avec deux générations de descendance, est sa jeunesse. Physiquement patente, intellectuellement déterminante. Jean Charbonnel avait le don rare de transporter jusqu’au temps présent, en termes d’actualité vivante, contingente des époques et des situations qui cessaient d’être anciennes. Le voyage n’était pas dans le passé, il était au cœur de la conviction. Le propos n’était jamais de théorie, de pédagogie, ni même de leçon ou de bilan, il était factuel, les rencontres en étaient le rebond constant. Même hostile ou distant, son regard s’appliquait aux hommes plus qu’aux idées, à la cohérence d’un caractère, d’un parcours plus qu’à la notoriété d’une biographie. Plaçant chacun de plain-pied, sans révérence mais sans mésestime, il donnait comme au visiteur d’une cathédrale autour de laquelle on commence par le faire évoluer d’une statuaire à une autre, d’un portail à un porch pour que rien du peuple de la Bible et du Moyen-Age n’échappe au cortège de la prière et des archétypes. La politique française, la suite qui nous survivra et nous dépassera tous, que j’apprenais de lui mieux que de tout autre – et pourtant je connaissais et avais écouté, interrogé beaucoup des ministres et des collaborateurs du général de Gaulle – les responsabilités de chacun, les noms et parfois les raisons de ceux qui avaient dévoyé l’idéal de sa propre adolescence. De personnages très tôt typés par l’historiographie retrouvaient avec lui une contigence les faisant méconnaissables : Pompidou, Chaban-Delmas, et les princes de maintenant, Sarkozy ou Hollande étaient portraiturés de même, d’expérience, d rencontre personnelle. Il disait et racontait mieux les autres que lui-même et ne se mettant pas en scène, il ne datait rien et je découvrais avec lui, nous avions chacun l’âge de l’autre, nous devenions compagnons, moi dont la quête depuis de Gaulle était de trouver un successeur. Il n’a jamais prétendu l’être. Il ne m’a même jamais dit pas qu’il ait été prépondérant ou significatif par lui-même à un quelconque moment d’une carrière, pourtant belle sur le papier, ni surtout à des instants névralgiques. Il faut que je le déduise : Mai 1968 [6], le mouvement gaulliste entre Pompidou et de Gaulle dès le début du second mandat, l’identification de l’adversaire aux élections de 1973 [7], autant que du gouvernement Pompidou-Messmer auquel il appartient, ministre du Développement industriel et scientifique [8]e l’Industrie, et qu’il honore, à lui seul, par son soutien de la tentative des Lip, l’entreprise unique d’une négociation électorale, en vue des législatives de 1978, des gaullistes dits de gauche avec les socialistes dominant l’opposition à ce qui n’était plus l’appel et l’œuvre du général de Gaulle, mais bien la droite française, se croyant moderniste et qui à l’étape suivante deviendrait libérale au sens de la jungle actuelle. C’est publié par d’autres que lui pour l’ « affaire Lip », ce ne l’est pas assez pour la manière dont il exerça la tutelle de nos coopérations franco-africaines : revenir à ce qu’il pratiqua et à ce qu’il pensait est certainement la voie sûre pour mettre fin à la « françafrique », une des hontes de la France contemporaine, toutes nuances de gouvernements ou de courants d’investissements ou d’assistances diverses, militaires comprises… confondues [9]. Quant aux tentatives d’un gaullisme résiduel, emprunté ou brocardé par d’autres, d’avoir une place visible pas seulement au royaume des idées mais dans les hémicycles, l’histoire en reste à écrir. Jean Charbonnel pour avoir mené et inspiré les plus précises, était le mieux sinon le seul placé pour les expliquer et les écrire [10].

Il ne faisait étalage de rien, il prenait plus encore au cœur qu’à l’esprit, était donc le contraire d’un pédant malgré une évidente maîtrise du travail d’historien, autant quand il avait à dire en colloque sur beaucoup de situations et de personnalités contemporaines, qu’en simple conversation.

Pureté et jeunesse – produisant une fidélité militante, explicite, travaillée [11], spontanée – qui ont fait bien autre chose qu’un parcours, qu’une réussite, qu’une vie-même ou une biographie. Le mystère d’un homme si simple, si ouvert, si disponible est dans doute une sainteté laïque, quoique Jean Charbonnel soit un homme de foi chrétienne, mais la mission dont il me semble qu’il s’est senti chargé de ses quinze ans – la résistance à Henri IV où seul l’enseignant Pompidou ne déserta pas pour la clandestinité – à sa mort, encore au travail du témoignage par écrit, n’était pas mystique mais vérité. Jean Charbonnel croyait aux faits et par cela il était idéaliste parce qu’il savait assembler les faits. Enquête jamais découragée sur la mort de Robert Boulin, militance pour la tentative des Lip, entreprise unique d’une négociation électorale des gaullistes dits de gauche avec les socialistes dominant l’opposition à ce qui n’était plus l’appel et l’œuvre du général de Gaulle, mais bien la droite française, alors moderniste... recherche constante de voies et moyens, en intelligence et en pratique, sans nulle tension, sans emportement, sans rêve non plus – ni dans les périodes de gouvernement, ni dans la vieillesse venant selon l’état-civil mais jamais en silhouette, en son de voix, en visage d’attention, d’écoute et de conclusion.

Une telle affectivité, une telle synthèse intérieure du religieux, du patriotisme, une telle intelligence de ce qui chez autrui comme en soi-même, peut constituer un homme. Un homme politique entre autres. Il le fut au meilleur et très rare sens de ce mot, qu’à lui seul il réhabilite [12].

Pourtant, une bonne part du secret d’un équilibre souriant et d’une constante invite au partage intellectuel réside dans de la chaleur. Jean Charbonnel n’a jamais agressif ni intolérant, mais il n’a pas pourtant été un homme de compromis. Le don de l’empathie avec les personnes et avec les sujets. Sans s’assimiler à une école de pensée ou à un courant particulier, à une famille d’esprit française, antérieure au gaullisme des années 1940 à 1970 et auxquelles devraient beaucoup certains des soutiens ou des compagnons du général de Gaulle, il était de la fibre légitimiste qui formula les grandes pétitions d’un christianisme social. Royaliste : non ! maurrassien : non plus, mais faisant du passé monarchique de la France un socle où la Cinquième République, telle que pratiquée avant sa lettre puis dans les premières années de sa fondation par le général de Gaulle, pouvait trouver de la sûreté, des antécédents.

Affectivité pudique qui pénétrait l’intelligence et les options. Il était le contraire d’un désincarné, d’un théoricien, de même qu’il a été exceptionnel en désintéressement de carrière. Il s’imposait dans le tête-à-tête plus qu’en public, m’a-t-il semblé. Certainement en tête-à-tête, puisque – normalien, agrégé, énarque, ministre des plus grands – il ne manifestait aucun esprit de supériorité ou de « pédagogie » et parce qu’il n’avait pas de dogme mais de la connaissance encore plus des personnes que des sujets.

Il était à aimer, il a été aimé. Le pays et la République, pas au sens des facilités et convenances de langage de maintenant, lui devraient bien plus s’ils avaient su le reconnaître, le discerner et lui confier bien davantage. Mais cette lumière qu’il portait en lui a été identifiée et ne va pas s’éteindre. Gage évident, son épouse, ma femme, notre fille et moi qui avons chacun de lui fait une rencontre différente, ressentons à l’unisson : « sa fidélité à ses convictions d'une ardeur "jeune", marquée par ce que j'appellerais l'innocence de l'enfance, cette chaleur que l'on ne percevait jamais autant que dans le tête à tête, parfois masquée par sa réserve d'intellectuel timide, enfin la lucidité de ses jugements sur les hommes et sur les événements ». Famille de France et de cette République qui n’est pas un régime mais un bien et une fierté. Constellation de Gaulle. Politique et chrétien, de la première adolescence à l’aboutissement de maintenant.

  Bertrand Fessard de Foucault .
Reniac, vendredi 22 . mercredi 26 Février & lundi 3 . mercredi 5 Mars 2014


[1] - Maurice Couve de Murville, 40 rue du Bac, depuis son mariage en 1932, et Jean-Marcel  Jeanneney, 102 rue d’Assas, depuis sa nomination à la Faculté de droit de Paris en 1952 – je peux en dire autant de René Capitant, 8 square Latour-Maubourg, un des deux appartements du couple Pétain, le Maréchal faisant chambre à part, appartement qui semble être échu ensuite à Alain Juppé, rompant la règle de stabilité d’habitat et de conjugalité

[2] - Jean Charbonnel, L’aventure de la fidélité (Seuil . fin 1976 . 298 pages), notamment les premières pages sur la fin de la « République pompidolienne », puis à partir de la page 175, l’énoncéde « la situation politique du gaullisme au carrefour des deux grands courants de la droite et de la gauche dont il avait réussi, pendant ces onze ans, à dépaasser l’affrontement traditionnel mais qui risquaient maintenant, en se reconstituant, de l’étouffer »

[3] - Jean Charbonnel, Les légtimistes de Chateaubriand à de Gaulle ( La Table ronde . Avril 2006 . 327 pages) – « Comment penser l’histoire de France ? »

[4] - c’est à elle, « à ma femme » que sobrement mais décisivement, Jean Charbonnel dédie son premier livre de mémoires
[5] -  Jean Charbonnel, A la gauche du Général (Plon . Octobre 1996 .  326 pages) p. 232 le portrait de Georges Pompidou
[6] - L’aventure de la fidélité, pp. 160 et suivantes

[7] - sa participation à la Radioscopie des oppositions

[8] - intitulé dynamique qu’il avait lui-même choisi avant plus de quarante ans d’avance sur les tentatives de maintenant : Redressement productif
[9] - A la gauche du Général op. cit. pp. 159 et suivantes

[10] - ibid. pp. 263 et suivantes sur sa relation avec François Mitterrand

[11] - Comment peut-on être opposant ? (1983) – coll. pour Le gaullisme aujourd’hui (1985) – de Gaulle au présent (1990) – Le gaullisme en questions (2002)
[12] - ibid. p. 33 : morale, valeurs, politique

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