lundi 23 juin 2014

couriel à l'Elysée - légitimité d'une célébration ? ou illégitimité des célébrants ?




----- Original Message -----
Sent: Tuesday, June 24, 2014 7:20 AM
Subject: mémoire, célébration, légitimité - " à l'Ouest, rien de nouveau " ? ? ?

Chers amis,



découvrant, regardant hier soir le film (Arte) A l'ouest, rien de nouveau... (notre fille de pas encore dix ans, ma chère femme alsacienne) je me suis violemment demandé si notre génération au sens le plus large de la chronologie, et particulièrement les dirigeants qu'elle s'est donnée en France, a le droit moral de célébrer l'intense union du pays - il y aura cent ans dans quelques semaines, et le sacrifice immense qui fut vécu et consenti par nos ascendants.



Je ne crois pas digne ni légitime que l'unité ou une forme de consensus du pays soient cherché actuellement par des communions - fondamentalement distraites ou désespérées - avec la coupe du monde au Brésil et les bonnes prestations de notre nouvelle équipe pour le foot-ball, et plus encore avec des cérémonies multipliant textes et images de dirigeants qui ne savent pas nous gérer (vg. Alstom...) ni nous faire décider nous-mêmes nos grandes affaires ni même amener l'Union européenne à la démocratie et à l'existence.



Au lieu des projets de déplacements, de discours et de premiers plans (drapeaux,garde-à-vous présidentiels), re-donner tout simplement l'enregistrement du général de Gaulle, le soir du 2 Août 1964. Il y fut.



Au lieu des discours et des premiers plans, enlever le pays et les Français vers la résurrection en en prenant les moyens : l'Etat, le service public, le moratoire des dettes souveraines, la planification souple dite à la française, l'emprunt citoyen, le referendum pour des réformes telles que des nationalisations quand nos patrimoines stratégiques sont menacés, ou des refontes d'institutions décentralisées territoriales. Le discernement sur nous, notre situation, le monde, nos partenaires. Vouloir le soleil.



Commémorer le courage et la gloire des peuples européens, de la France et de nos ascendants en particulier, ne peut être le fait d'une nation qui mendie l'investissement chinois ou qatari et dont il est avéré que les dirigeants soit sont corrompus depuis une grande vingtaine d'années, soit ne croient plus à l'espérance sur laquelle ils furent élus. Vous connaissez listes et dossiers. Et comment lire nos péripéties depuis deux ans ? à la suite des cinq ou dix ans perdus par le pays.



Pardonnez ton et contenu, mais je me crois dans la vérité en vous demandant que le président de la République veuille bien y réfléchir.

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