samedi 21 juin 2014

courriel à l'Elysée - le choix de General Electric

 
----- Original Message -----
Sent: Saturday, June 21, 2014 10:14 AM
Subject: Alstom - questions sans encore de réponse

Monsieur le Secrétaire général,
 
simples questions auxquelles ne répondent ni le ministre de l'Economie, ni le Premier ministre hier soir, ni les ballets depuis deux mois de PDGs américain (avec escort-girl en rose, élégance française, ambassadrice émérite pour les investsissements étrangers en France), allemand et japonais sur gravier de cour jusqu'au perron de l'Elysée...
 
1° pourquoi avoir eu à manipuler le capital d'Alstom ? si le carnet de commandes, la trésorerie, les finances de l'entreprise étaient sains (présentation générale qui n'a jamais été donnée publiquement) ? cause : le retrait de Bouygues, actionnaire de référence amené par Nicolas Sarkozy en sauvetage il y a dix ans ? pourquoi ?
 
2° l'initiative américaine, concoctée depuis longtemps à notre insu ? ou objet d'entretiens (cf. Clara Lejeune-Gaymard dans les DNA fin  Avril 2014) entre les présidents français et américains depuis Mai 2012 ? à l'insu des ministres ?
 
3° quelles négociations ? entre qui et qui ? pour que le ministre de l'Economie y fasse allusion hier soir ? y en a-t-il eu autant avec Siemens, ûis avec le couple Suemens-Mitsubishi ?
 
4° qu'est-ce qui a fait préférer General Electric à Siemens ? l'Amérique et le pays tiers à un montage franco-allemand, prélude d'Europe ?
 
5° pourquoi n'être pas plus simple que cette série de clés, de vetos, de réserves de propriété intellectuelle, de sites maintenus physiquement sur notre territoire, de possibles pénalités (les fameux mille emplois) ... pour disposer de plus de "pouvoirs" que dans un 50/50 "normal" - et ne pas nationaliser  ?
 
6° cette complexité et ces multiples sociétés, groupements, réceptacles de ces droits et clés pour qu'Alstom reste français, ne vont-elles pas permettre, insidieusement, petit coup par petit coup, la véritable dépossession française ? tous les couplages industriels de nos premiers rangs : Péchiney et l'aluminium, Alcatel devenu Alcatel-Lucent..., Arcelor et la sidérurgie sont partis d'abord indirectement par fusion-absorption, puis ainsi perdus de vue, ont été poussés dans le néant...
 
7° financement de cette entrée à 20% alors que nous sommes censément à sec budgétaire et en probable incapacité de tenir les engagements qui nous sont imposés au titre d'un traité qui devait ne pas être ratifié, au cas d'une élection présidentielle ?
 
8° que devient la branche transports ? alors que le canadien Bombardier nous équipe et que la S.N.C.F. en préparation pour toute voie de privatisation (dont l'exemple britannique a montré l'efficacité et la sécurité) devient une entreprise d'autocars et non plus de chemins de fer ?
 
9° pourquoi en tous sujets, ces années-ci, ne dit-on la vérité des circonstances et le fond des dossiers que petit à petit, coup par coup, rarement de source gouvernementale ? des dirigeants contraints et forcés qui contraignent et forcent un pays... dont il est répété, par le Président de la République, que c'est un grand pays ? adulte ? traité comme tel par ses élus ?
 
10° et si Kron qui a parodié le Premier ministre en disant "assumer" le démantèlement de l'entreprise dont il a la charge... ou le conseil d'administration, faisaient faux bond lundi ?
 
Bien cordialement.

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