mercredi 27 août 2014

courriel à l'Elysée - le gouvernement Valls II

----- Original Message ----- From: Bertrand Fessard de Foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Wednesday, August 27, 2014 8:30 AM Subject: hier sans lendemain Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, pour faire suite ou continuer l'anthologie... la recomposition gouvernementale n'est pas convaincante, donc pas adéquate. Trop de monde, la plupart des ministres ou sous-ministres ne sont pas connus ni à raison de leur personnalité, ni à celle de leurs performances même pour celles et ceux en place depuis deux ans trois mois. Najat à un poste délicat n'a pas fait de preuves ailleurs, elle sera reçue comme une marque de non-attention par les enseignants (cf. l'accueil d'Harlem Désir pour les Affaires européennes). Macron est évidemment une provocation, la banque et aussi l'inspiration (qui peut lui être prêtée) de la conduite des choses depuis l'autre été. Ne pas avoir reconstitué l'évidente unicité de direction de 'lEconomie et des Finances avec Sapin, collaborateur de Bérégovoy, ministre de Mitterrand pour le dernier souffle, élu local s'il en est, posé de parole... est une erreur d'organigramme et d'exploitation de la ressource humaine. Ambiance : certes une intimité de travail à l'Elysée pendant plus de six heures, mais avoir laissé échapper la rumeur de noms : Collomb, Lamy, Hue, Gallois, Placé, sans conclusion... tandis que se préparent les journées de la Rochelle Le Premier ministre hier soir, sans accepter les questions ni le rythme de Pujadas (en sorte qu'une allocution solo. eût été plus cohérente - ou que l'innovation que je suggère depuis des années : un dialogue devant les télésoectateurs entre le Président et le Premier ministre, aurait marqué fortement), s'est répété comme depuis Avril. Amour de la France, cap qui s'effeuille, les réformes - on ne sait lesquelles (l'évocation des têtes encore à couper qui fit Thermidor) et ce peut être la réduction du nombre des régions sans consultation ni des élus locaux ni des populations - la baisse des impôts superficielle et contradictoire avec nos prétentions budgétaires, les mêmes chiffres à l'estime, non soutenus par la Coru des comptes, 40 milliards aux entreprises et 50 milliards d'économie, où ? quand ? comment ? avec la rumeur d'une augmentation de la TVA rapportant 15 milliards et aucune "piste" pour pallier ce qu'a annulé le Conseil constitutionnel pour la part sociale des engagements présidentiels de Janvier dernier. Certitude : le sytème actuel ne tient que par défaut. Le Premier ministre en a relevé un élément : une opposition sans leadership ni projet et menée par des calendriers judiciaires. Mais les étais ne sont que psychologiques : les institutions selon une acception les faisant fonctionner rigidement et loin du peuple, la léthargie de celui-ci comme si, après notre patrimoine industriel et technolgique, toute énergie avait abandonné les Français... ce n'est plus que la somme des désertions individuelles pour le pays et pour le PS. Le vote de confiance est trop éloigné, une session extraordinaire avec un programme vraiment fort eût été intéressante. Mais il est trop évident que l'objectif de rétablissement des comptes - dans le cadre accepté à Berlin dès le soir du 15 Mai 2012 - ne sera pas tenu à quelque date que ce soit et que si reprise il y a elle sera d'origine extérieure. Le Premier ministre s'est échappé à dire que le pacte de responsabilité et de solidarité, ce ne sont que des mots... ce sur quoi tout le monde est d'accord. Je ne peux plus même définir pour moi-même mon propre état d'esprit. Chaleureusement avec vous.

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