mercredi 3 septembre 2014

courriel à l'Elysée - actualité et prospective - avoir un coup d'avance (au moins)

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Wednesday, September 03, 2014 10:13 AM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - actualité et prospective - avoir au moins un coup d'avance Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, tout est désolant, je suppose que vous le vivez comme moi. Désolant plus encore parce que ce pourrait ne pas l'être, que par les faits si attristants dans presque tous les registres nationaux et internationaux. Ci-après, extraits de mon journal. Je vis la rentrée scolaire et les changements d'horaire par notre fille de pas encore dix ans : CM2 d'une école affectionnée. Tout est affaire d'ambiance et d'enseignants. Chez nous, c'est très bien. Communication du "pouvoir" : le budget du service ad hoc à Matignon, plus ce que donne le Canard enchaîné comme budgets propres à chaque ministère, plus ce que le public et moi ne savent pas. Coût annuel, peut-être celui de deux compagnes présidentielles selon les normes légales... pour aboutir aux bons mots de Cazeneuve et de Rebsamen hier. Emoluments des communicants à tous les échelons... Confusion des genres : le Premier ministre traitant en Juin de la question des intermittents en place du ministre de la Culture. Il y a quelques jours, le même en place du ministre du Logement.. Et le Président, oubliant le Maréchal Pétain faisant la classe primaire - actualités noir et blanc en 1942 en ambiance du Grand Meaulnes - qui il est vrai dès le début des années 1930 avait pour ambition et voeu... le portefeuille de l'Instruction publique.... donc l'annonce du plan pour le numérique. L'échelon supérieur absorbant les compétences des inférieurs et accaparant la possibilité d'une image publique de ceux-ci. Eviter le référé genre livre du Dr. Gubler pour le livre de Valérie T. Le mariage de Julie Gayet à la mi-Août continue de trainer en magazines dans les salles d'attente de dentistes ou de médecins généralistes. Je vous fais part prochainement de ma lecture de l'entretien d'Emmanuel Macron à Ouest-France. Nomination ravissant Attali, faisant ombre et bientôt inimitié pour Valls et pour Sapin. Non seulement Rothschild comme Francis Pérol et Georges Pompidou, mais semble-t-il pas mal de millions en très peu de temps comme diverses commissions (les prises de participation de Lauvergon, à l'insu de David-Weil quand elle était chez Lazard). International : il faudra aller au sol en Irak, il n'est pas étonnant que l'Etat islamique envisage La Mecque comme objectif territorial mais il est surprenant que Jérusalem et Tek-Aviv ne soient pas au programmme, prochain coup à Kiev (parlementaire ou militaire) avec appel au grand frère d'idées et de sang (Poutine) selon le scenario de Prague Août 1968 et en réponse à la rulmeur d'admsision dans l'Alliance atlantique, l'Allemagne des regards "particuliers" sur l'Ukraine depuis Frédéric II, les élections en Saxe. La faiblesse actuelle de notre économie et de nos finances publiques n'est pas un handicap en politique internationale et européenne. C'est notre conformisme et notre non-imagination qui l'est. Tenez bon. Bien chaleureusement. Lundi 1er Septembre 2014 Rien de marquant en parlottes, du moins à écouter France Infos et Europe 1. Les faits l’emportent. Nous pouvons les synthétiser : la ruine des institutions. Au plan national, c’est l’évidence. Le pouvoir en place qui n’est qu’élu et que pour cinq ans, n’a plus de légitimité que sa légalité, question de forme, qu’a rempli Vichy jusqu’au-delà de sa mort politique et même des procès de ses chefs, puisque la première consultation populaire après le vote du 10 Juillet 1940, n’eut lieu que le 12 Octobre 1945 (quantième de mémoire). Le président qui n’a plus le soutien populaire, selon les sondages ne lui donnant pas 30% d’opinions confiantes depuis l’automne de 2012, gouverne quand même et nomme puis renomme un gouvernement qui n’a pas de majorité parlementaire. Un tel système est encore plus paradoxal sur le fond de ce qu’il administre au pays, puisque la politique suivie n’est pas conforme aux vœux du parti principal ni aux souhaits de l’électorat ayant donné le mandat quinquennal, et que d’autre part elle ne produit aucun résultat positif : le pays s’endette de plus en plus et s’enfonce dans la léthargie, phase ultime du processus de défiance et de désespérance. Demander au PS la confiance au gouvernement alors que ce gouvernement n’a pas de résultats et qu’il ne correspond pas à un tréfonds de militance et de convictions… et pas seulement persévérer mais provoquer : la laudation en vers libres des entrepreneurs, lesquels ne jouent pas le jeu du pacte de responsabilité, en demandent toujours plus en termes d’exonérations de charges et ne sont pas, c’est le plus important parce que c’est pratique, dans leur rôle naturel en prenant des engagements d’embauche. Leur rôle est de produire et de vendre. L’embauche ne vient qu’ensuite. Crise donc des rôles. Parution d’un essai de Robert Hue : les partis vont mourir et ils ne le savent pas (éd. l’Archipel) que celui-ci commente pour France Infos. En gros, la mort des partis selon leur mode actuel, nullement la déshérence de la politique, mais un espace vide ou fermé : les partis ne correspondant ni aux nécessités des gens ni aux circonstances générales du pays et de l’époque. Construire autrement les partis, plus horizontalement plus transversalement au lieu de leur forme pyramidale actuelle. Cette péremption est ce que j’écris et adresse depuis des années. Il s’y ajoute la corruption des personnes et évidemment l’erreur sur la seule fonction qu’ils ont aujourd’hui : l’élection. Il est vrai que la relation parti-gouvernement est malaisée puisque rien n’est collégial en France et que la relation parti-opposition n’est qu’aboiement répétitif, sans contre-proposition. Il y en eut de 1972 à 1981 et un peu sous Sarkozy, mais précisément pour une fois au pouvoir le continuer dans la forme (surmédiatisation et décisionnite présidentielles) et dans le fond : la politique économique. Dans tout cela, Hollande paraît progressivement sous un jour nouveau. Conformiste vis-à-vis de l’idéologie libérale et mondialiste, lié par le pacte de stabilité qu’il n’a pas négocié et qu’il a ratifié dans les heures de sa prise de fonctions, il se donnait une étiquette médiane avec le pacte dit de responsabilité même si celui-ci a été périmé dès son énoncé, faute du partenaire patronal et faute de la constitutionnalité du montage social. La nomination de Valls et maintenant celle de Macron caractérisent désormais le cours actuel à droite, d’autant que la droite de gouvernement, actuellement dans l’opposition, a implosé. La nouveauté, c’est ce qui apparaît dans son maniement des personnes : les congédiements d’Ayrault et de Lemas sont cyniques, la nomination de Valls semble son élimination puisque celui-ci s’aligne totalement sur les pétitions et orientations présidentielles et qu’il n’obtiendra aucun résultat sinon de se mettre encore plus à dos la base socialiste, celle de Macron est déjà une mise en concurrence, au moins médiatique, avec le Premier ministre qui n’a que cinq mois d’exercice. Ségolène Royal a été mise hors jeu n’étant pas conséquente à l’Ecologie qui n’a aucune suite industrielle ni en Poitou-Charentes ni au plan national, et qui ne pouvait que gagner en passant à l’Education nationale, ce qui ne lui a pas été donné. Il y a chez le président régnant peu de sens du devoir d’état : ses escapades rue du Cirque, et même de sa dignité personnelle. Au plan international, un Etat en envahit et en dépèce un autre, aux frontières de l’Union européenne : Crimée, Ukraine, Russie, sans vraies conséquences pour le prédateur. Ce n’a pas de précédent depuis 1939-1941 : les guerres de Yougoslavie étaient des guerres civiles et de sécession.. Les équilibres entre puissances nucléaires réduisent les moyens de combat au registre économique et financier lequel n’a d’impact qu’à moyen et long terme. Le seul risque que court Poutine est la pétition démocratique, pour le moment contenue ou contrée par la contrainte politique, les services de renseignements d’une dictature, et surtout par l’exploitation d’un nationalisme humilié par la chute de l’Union soviétique. Seconde novation sans précédent : l’apparition d’un Etat à fondement idéologique et transfrontalier, pratiquant la terreur physique et la barbarie dans les territoires qu’il contrôle, nord-ouest de l’Irak et est de la Syrie, alors que le terrorisme idéologique n’était jusques là que le fait d’organisations sans territoire. Là encore la réponse ne peut être que la démocratie. Pour l’heure, pas de réponse ni américaine ni européenne. Obama ne peut ni ne veut la guerre, surtout avec la Russie évidemment. L’Union européenne ne se constitue pas en entité propre. La politique étrangère et l’équipement militaire restent de pratique exclusivement nationale. Le fonctionnement n’est qu’intergouvernemental, la Commission fait du règlement et en pratique de l’empêchement, elle n’invente pas le sursaut et le Parlement ne revendique pas la démocratie ni pour lui ni en exigeant un autre mode de choix pour une tête, une voix, un vouloir incarnés. Comme en politique intérieure française où l’espace politique ne peut plus être que néant ou extrêmisme et simplisme, les relations internationales sont du non-dit, de l’illégal et de la jungle. Mardi 2 Septembre 2014 Le touche-à-tout de Hollande, aussi maniaque que celui de Sarkozy, absorbant les compétences et les possibilités d’image publique et d’autorité du ministre ou du Premier ministre, mais bien moins efficace. La voix du précédent était voyou, appelant sans cesse à un sens commun présumé, celle de l’actuel est toujours plaintive, quelqu’un qui pleurniche mais impose sa présence. Donc, la rentrée des classes avec Najat, en Seine-Saint-Denis, un lycée Louise Michels, héroïne s’il en est de la résistance populaire. Annonce d’un plan du numérique pour l’école, lequel pose aussitôt les deux problèmes de la formation des maîtres et de l’investissement en réseau et en matériel. C’est la contradiction manifeste de deux images de la France de ce moment-ci, l’une pour Bruxelles et les engagements budgétaires chiffrés, et l’autre en diverses démagogies, des baisses d’impôts, des exonérations de toutes sortes, des compensations, des mini-investissements. L’autre lacune, habituelle dans le domaine de l’éducation, c’est l’objectif poursuivi, il n’est pas clair, il y a une accumulation de soi-disant innovations qui sont vécus par le corps enseignant et par les enseignés comme des complications : les rythmes scolaires à l’évidence, la grasse matinée du mercredi, l’excellente distribution de la semaine de quatre jours en deux tranches… l’enseignement d’un minimum de connaissance de soi et de la physiologie humaine devenue une bataille dogmatique : la théorie du « gender » … et dans l’espèce de l’informatique : un modèle de société, de communication, d’acquisition des connaissances ? Justement l’informatique. Mon ordinateur Sony faute que les « drivers » permettant le maintien et la réinitialisation de WindowsXP, m’oblige à changer de logiciel, moins commode et à abandonner outlook, l’excellente messagerie. Progrès… je ne ‘lai aps choisi, complixté du nouvel écran, fonctions multiples dont je n’ai aps besoin. La technique ne s’adapte pas et ne sert plus, au moins dans ce cas, l’homme, c »’est l’homme qui doit s’adapter à la technique. Conséquences pratiques dans la vie quotidienne. Et question pour le social, études d’Alfred Sauvy là-dessus. La première partie du quinquennat jusqu’à ces jours-ci pour éphémérides les fermetures d’usine, et les destructions d’emploi : le chômage, l’amenuisement de notre patrimoine matériel et intellectuel. La seconde est en train de trouver son rythme : celui des provocations. Soit par la nomination de tel ou tel, à commencer par le Premier ministre actuel, puis maintenant par Emmanuel Macron jouant apparemment du christianisme social, des « grands ancêtres » de la gauche du « parler vrai » : Michel Rocard et Jacques Delors, mais qui a fait de la banque comme Francis Pérol (Rothschild) et Georges Pompidou, et même davantage : quelques centaines de millions en prises de participation et d’intérêt. Soit par des propos qui n’ont d’ailleurs aucune application pratique, mais heurtent des sensibilités étiquetées ou pas. Valls au MEDEF : j’aime les entreprises, Rebsamen à ses administrations : contrôlez plus étroitement vos chômeurs pour les sanctionner s’ils ne cherchent pas assez activement leur réemploi. Principe de suspicion, évidente tentation de truquer les statistiques assassine pour un gouvernement di de gauche et faisant de l’emploi la priorité des priorités. Jusqu’à ces jours-ci, il y avait effort et insuccès. Aujourd’hui, c’est la revendication d’une identité politique et psychologique. Le papier que je n’ai pas encore lu ni donc analysé, d’Emmanuel Macron pour Ouest France se titre : « être de gauche, c’est être efficace ». la formule doit s’appliquer à tout animateur, à tout dirigeant, mais elle ne caractérise pas la gauche dont la pétition et la raison d’être pour ceux qui en ont la sensibilité (et la situation la plus concrète) est la justice. Ukraine, risques de guerre, dit-on. Ce qui indique que la guerre c’est selon nous, et non selon ce que subissent des gens qui ne sont pas nous et qui sont loin géographiquement et culturellement. Irak, djihad, Etat islamique : évidente légitimation du Kurdistan. Conjoncturellement : oui, comme supplétifs au sol, faite que les « Occidentaux » s’y risquent, mais à terme ? un Etat naissant comme l’Etat islamique, et bouleversant tout autant la carte et les stratégies puisque les Kurdes sont en Turquie, en Iran, en Syrie autant sinon plus qu’en Irak… soir Vaudeville… Julie Gayet gagne en correctionnelle contre Closer . Valérie Trierweiler fait paraître un livre après-demain, et l’Elysée communique n’être pas au courant. – Atrocité… nouvelle organisation médiatisée d’une décapitation par l’Etat islamique : un second journaliste américain, avec le prochain, un éventuel troisième, qui est britannique. Le bourreau étant le même, d’origine britannique. Supplication de la mère au « calife ». Obama en difficulté puisque samedi soir il avouait n’avoir pas encore de stratégie contre l’Etat islamique. Blabla sur nos ondes télévisées… à la veille du sommet atlantique en Estonie. Personne à terre encore. Pas de réplique vraiment militaire ni en Ukraine ni en Syrie ou en Irak. nuit Autant je ne vois au Proche-Orient que des issues actuellement utopiques : un Kurdistan arraché aux quatre Etats qui se le partagent juridiquement depuis les années 1920 et une Palestine unitaire où les droits et protections des Juifs et des Arabes sont assurés par les juridictions de droit interne d’un Etat laïc, mais de substance démographique multi-ethnique et muti-religieuse, avec éventuel appel à la Cour européenne des droits de l’homme, autant pour l’Ukraine, la crise va être de dénouement rapide : l’Union européenne avait déjà commis la bêtise depuis un an ou deux de proposer l’adhésion et d’en faire la base-même des émeutes et des séparatistes selon la succession des pouvoirs en place à Kiev, l’Alliance atlantique fait la même erreur en laissant entendre que l’adhésion de l’Ukraine est dans l’air, ce qui évidemment est le casus belli pour la Russie, déjà défiée par la pose du bouclier anti-missile, il y a dix ans. Le probable dénouement va être le scenario de 1968, celui du « second coup de Prague » : un coup d’Etat militaire à Kiev spontané, en fait organisé par le KGB et les éléments séparatistes qui doivent exister dans l’armée-même censément loyale au nouveau gouvernement ukrainien. Lequel est déjà en difficulté parlementaire. – Un « expert » en stratégie d’un de nos multiples instituts, sans doute subventionnés mais par qui ? montrait ces jours-ci dans Le Monde que Poutine a toujours un coup d’avance. C’est maintenant la dizaine de coups. Le livre de Valérie Trierweiler : promis au sort de celui du Dr. Gubler, pour simple motif de vériét et aussi de curiosité populaire. Un homme de pouvoir, ne redoutant aucune révélation et dont la communication était – précisément – toujours en avance… de Gaulle, mettant en sus les rieurs de son côté. Atroces exécutions par le djihad, art encore plus consommé que celui de Ben Laden pour la mise en scène, mais surtout « géniale » et diabolique cruauté, les exécutions ne sont pas pas faites par quelque pauvre type du fin fond de l’Irak, mais par un « british », lequel ne se trahit nullement mais est au contraire sciemment authentifié en tant que rallié « occidental » au califat. En regard, tout aussi atroces, la banalité des superlatifs dans le « commentaire » de chacune de nos capitales, des réunions de crise dans les mêmes, à des milliers de kilomètres des meurtres, pour au total ne rien faire que l’habituelle tactique des super-forteresses volantes de 1944 bombardant de très haut des objectifs militaires et perfectionnant ses communiqués-bilans depuis la guerre du Kosovo, dommages collatéraux. – Sauf erreur, la France, quoique coupable de ne aps avoir veillé à la démocratie dans ses anciennes possessions au sud du Sahara, a eu le courage de mettre ses soldats aux prises physiques avec l’ennemi et sur le terrain de celui-ci. Mercredi 3 Septembre 2014 début de matinée Concours : les provocations (ou maladresses) du pouvoir minoritaire au Parlement et dans le pays, nominations et communications…, et aucun commentaire pour anticiper le renouvellement triennal du Sénat et la perte de l’outil constitutionnel par la gauche, … et « en face » le ridicule de l’opposition encore plus minoritaire dans le pays et au Parlement. Le refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires. Infondée ou mal débattue, sans doute, mais en vigueur légale. Le comportement de quelques maires la rend même populaire, les parents demandant comment s’organiser aux maires récalcitrants quand ils trouvent accompagnant leurs enfants, les portes d’école closes, puis allant manifestement devant les mairies, tandis que les maires vont manifester devant les préfectures. Bravo …

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