lundi 22 septembre 2014

courriel à l'Elysée . Berlin et retour

----- Original Message ----- From: bertrand fesard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Monday, September 22, 2014 2:53 PM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - Berlin et retour Pièce jointe : retour - entretien Sarzkoy-Delahousse France 2 . journal du soir . notes prises J'ai pensé, cher ami, Monsieur le Secrétaire général, que ces notes prises hier soir pourraient vous intéresser, et être utiles. Je ne mets nullement sur le même plan le Président et son prédécesseur pour deux raisons. La première, tout intuitive, j'ai encore confiance malgré la persévérance de la politique menée et même des formes de communication et d'exercice des fonctions présidentielles, en continuité avec le quinquennat précédent. Confiance dans une grande intelligence et de la force intérieure, donc en une capacité de changer avec résolution. Deuxièmement, de plus en plus entre en considération le facteur temps, y compris dans nos dires à nos partenaires. Ce temps, le Président l'a encore et peut-être même davantage qu'au début de son mandat, puisqu'il en a pris conscience grâce à l'impossibilité d'envisager sa réélection selon les paramètres actuels. Le livre de Duflot est limpide, paisible. Il donne bien l'ambiance et quelques éléments du fonctionnement du pouvoir actuel. Donc, une oeuvre utile pour le citoyen. Le livre de Valérie Trierweiler. Reprenant maintenant la série de réflexions périodiques avec chronologie sur notre histoire immédiate (commencée en Novembre 2006), je ne le lirai qu'ensuite. Mais ma femme l'a lu, l'a trouvé bien. Ce qu'elle m'en dit ne rapetisse pas l'auteur et instruit factuellement sur l'histoire de ces dernières années. L'auteur donne aussi des traits de psychologies de beaucoup. Ce qui est également très utile. Les conclusions qu'en tire le lecteur ne sont pas forcément hostiles au Président, mais permettent de mieux connaître et comprendre les ressorts du temps et de la personne. - Ce qui me fait dire qu'il est nécessaire qu'il y ait des mémoires pour comprendre notre temps, même l'immédiat. Evidemment, il faut mettre en demeure Sarkozy d'écrire le livre de son quinquennat : Guaino et Clément sont insuffisants. Je ne sais si le cher Christian Frémont, que vous avez dû rencontrer, était en train de rédiger quelque chose, de sa responsabilité à l'E.N.A. pour les stages, puis la préfectorale, les comptes publics, l'Elysée. Et... vous-même, dans l'avenir : ministre pour l'Europe de Sarkozy, l'AMF totalement vérolée par l'équipe Rameix remise en place après vous, le couple Hollande-Royal depuis toujours ou presque, l'Elysée maintenant. A rédiger pour le bien commun. Bianco avait de quoi et ne l'a pas (encore) fait. Précédents ! Journal de Combarieu, votre prédécesseur, sous Fallières... du général Mordacq pour le ministère Clemenceau (1917-1920). Le Premier ministre à Berlin. Même erreur que le soir du 15 Mai 2012. Aller demander. Alors que ce soir-là nous avions, en ne ratifiant pas, le même bras de levier qu'au soir du referendum négatif de Mai 2005 : bousculer l'échiquier européen puisque le fonctionnement n'est pas démocratique et puisque l'esprit général n'est plus Maastricht mais Marrakech. Erreurs sur les personnes : à la Commission et dans ce rôle, Moscovici si médiocre ministre et initialement l'homme d'un autre candidat que le Président pour l'Elysée, et... à Matignon, n'avoir pas maintenu Jean-Marc Ayrault, figure de vétéran socialiste à la Mauroy et surtout germanophone, ce qui a été sans précédent pour un chef de gouvernement français depuis Robert Schuman. Rien que la germanophonie valait péremptoirement pour son maintien. Le critère d'un leadership est d'être reconnu, nous faisons "tout" pour cela en faveur de l'Allemagne. Chaleureusement, voeux de bonne fin de jorunée.

Aucun commentaire: