mercredi 3 septembre 2014

Inquiétude & Certitudes - mercredi 3 septembre 2014

nuit Autant je ne vois au Proche-Orient que des issues actuellement utopiques : un Kurdistan arraché aux quatre Etats qui se le partagent juridiquement depuis les années 1920 et une Palestine unitaire où les droits et protections des Juifs et des Arabes sont assurés par les juridictions de droit interne d’un Etat laïc, mais de substance démographique multi-ethnique et muti-religieuse, avec éventuel appel à la Cour européenne des droits de l’homme, autant pour l’Ukraine, la crise va être de dénouement rapide : l’Union européenne avait déjà commis la bêtise depuis un an ou deux de proposer l’adhésion et d’en faire la base-même des émeutes et des séparatistes selon la succession des pouvoirs en place à Kiev, l’Alliance atlantique fait la même erreur en laissant entendre que l’adhésion de l’Ukraine est dans l’air, ce qui évidemment est le casus belli pour la Russie, déjà défiée par la pose du bouclier anti-missile, il y a dix ans. Le probable dénouement va être le scenario de 1968, celui du « second coup de Prague » : un coup d’Etat militaire à Kiev spontané, en fait organisé par le KGB et les éléments séparatistes qui doivent exister dans l’armée-même censément loyale au nouveau gouvernement ukrainien. Lequel est déjà en difficulté parlementaire. – Un « expert » en stratégie d’un de nos multiples instituts, sans doute subventionnés mais par qui ? montrait ces jours-ci dans Le Monde que Poutine a toujours un coup d’avance. C’est maintenant la dizaine de coups. Le livre de Valérie Trierweiler : promis au sort de celui du Dr. Gubler, pour simple motif de vériét et aussi de curiosité populaire. Un homme de pouvoir, ne redoutant aucune révélation et dont la communication était – précisément – toujours en avance… de Gaulle, mettant en sus les rieurs de son côté. Atroces exécutions par le djihad, art encore plus consommé que celui de Ben Laden pour la mise en scène, mais surtout « géniale » et diabolique cruauté, les exécutions ne sont pas pas faites par quelque pauvre type du fin fond de l’Irak, mais par un « british », lequel ne se trahit nullement mais est au contraire sciemment authentifié en tant que rallié « occidental » au califat. En regard, tout aussi atroces, la banalité des superlatifs dans le « commentaire » de chacune de nos capitales, des réunions de crise dans les mêmes, à des milliers de kilomètres des meurtres, pour au total ne rien faire que l’habituelle tactique des super-forteresses volantes de 1944 bombardant de très haut des objectifs militaires et perfectionnant ses communiqués-bilans depuis la guerre du Kosovo, dommages collatéraux. – Sauf erreur, la France, quoique coupable de ne aps avoir veillé à la démocratie dans ses anciennes possessions au sud du Sahara, a eu le courage de mettre ses soldats aux prises physiques avec l’ennemi et sur le terrain de celui-ci.

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