samedi 25 octobre 2014

Inquiétude & Certitudes - samedi 25 octobre 2014


Samedi 25 Octobre  2014 

Prier… la route, notre fille, Tal, spectacle, foule, ambiance… génération ? la nuit en silence et en « noir ». Nos symboles et nos cris, nos hantises d’amour : unisson. L’espoir n’est pas à vendre. Diriger, animer… leçon, hier soir ? chacun d’entre nous a reçu le don de la grâce comme le Christ nous l’a partagée [1]. Une brave fille… qu’est-ce que l’éclat, qu’est-ce que la scène, une scène, une foule, la foule. La conclusion des disciples retournant à Emmaüs, et nous qui avions cru … Commentaire d’actualité, ces disciples et l’écroulement de leurs rêves… Tal, notre artiste d’hier soir, le disque de notre fille, sa première chanteuse, il y a un, puis son refus d’aller au jour dit avec les places retenues depuis six mois, son mutisme et sa discrétion pendant le spectacle, sa dénégation que les affiches-posters ne soient pas autographes pour leur dédicace, puis les papiers collants au-dessus de son lit hier soir, elle dormait quand je suis venu, et ma femme récalcitrante par principe, venant au lieu que nous fassions signe à une amie de classe, se donner le prétexte : que je ne conduise pa seul… Nos contorsions pour le plaisir, pour le bonheur, pour l’accueil, pour le consentement. Si vous ne vous convertissez pas… l’affaire des Galiléens que Pilate avaient fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice…ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé… Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas… Intercession du vigneron, d’Abraham, de Moïse, du Christ-même, de l’Eglise… le sursis, la chance…  L’empathie de Tal avec sa salle… ses chansons connues par son publics, des cinq-quinze ans, écrasante majorité et de jeunes donc et de fille, son visage, l’art des mises en scène par les lumières, et le doublement cadré du visage, le naturel et le dialogue-réponse avec la salle. Le spectacle, propre de l’humanité ? Hitler, le premier sans doute à utiliser pour « l’orgonie » [2] la sono. la lumière et à pouvoir multiplier par la radio, le cinéma… mais la contagion des écrits sacrés, la délicatesse de toute invitation intérieure à la conversion, à la vocation. Les détournements de nos sensibilités, le péché, l’imprudence, les entrainements… la manière de vivre ensemble, d’aller à l’unité. Le véritable unisson, le grand consensus… politique, art, prière, l’humanité qui tente et qui ne peut… alors que… et puis… que se construise le corps du Christ. Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu… nous ne serons plus comme des enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes, eux qui emploient leur astuce à nous entrainer dans l’erreur. Avertissements et paraboles qui sont clairs, mais la transposition n’est pas la condamnation, elle est une construction, la construction dans l’amour, ville où tout ensemble fait corps. La fillette, derrière nous, pas cinq ans, un coffre... pour hurler : Tal, on t'aime, et non pas :  je t'aime.

Désolant… le président de la commission des finances, à l’Assemblée nationale (poste qui depuis Nicolas Sarkozy (un des rares bons points…à lui décerner) revient à l’opposition du moment… fait partie des soixante parlementaires en défaut vis-à-vis du fisc. Fraude à l’impôt sur la fortune qu’il ne paye plus depuis trois ans. Mouvement habituel : pas coupable, tec… erreur, distraction, bonne volonté… Cela va forcément se terminer par une démission : Woerth, Cahuzac, Thévenoud. Toujours des postes ayant une relation avec de la finance… et censés être des hauts lieux de la pédagogie et du civisme.

Hollande à 4% de cote de confiance. Autant dire que les sondages n’ont plus de sens, que l’on n’est pas même dans un registre de haine, il a tout simplement disparu des esprits, ne peut plus prétendre à aucune emprise sur l’opinion publique, ni à nous représenter. Sauf changement, conversion, etc… mon prêche depuis son avènement et selon des thèmes déclinés dès son investiture. – Chaque jour, une idée et une présence : maintenant, les horaires de musée

Rebsamen, ministre du Travail, récite le texte habituel : le chômage augmente certes, mais moins vite ou plus pour longtemps. Accord selon lui de tous les observateurs : les réformes vont porter leurs fruits, pas de date mais quand même autour de Juin 2015 : décrûe ? ou stabilisation ? et d’énumérer le pacte de responsabilité que pourtant personne n’honore depuis qu’il a été formulé, les droits « rechargeables »… ce n’est pas de la politique économique, et cette politique ne peut être que celle des entreprises, y compris celles détenues en tout ou partie par l’Etat : conquête et culture des marchés, par la satisfaction des besoins ou la création (innovation) de nouveaux besoins.

Une Iranienne, tuant son violeur ou le blessant : pendue. Nos civilisations, nos Etats, nos gouvernements se jugent là-dessus… Calais, les camps de rétention, la situation dans nos prisons.

Ebola…d’une semaine à l’autre, la victoire puis la crainte. – Même va-et-vient de l’espérance : les élections, présidentielles au Brésil (j’avais un faible pour Mme Da Silva, qui eû été la première noire et descendante donc d’esclave à exercer la présidence, la reconduction de la sortante me paraît une mauvaise chose, rappel d’un sociologue local : le régime de la presse n’a pas changé depuis le retour à une vie démocratique), législatives en Ukraine (la partition semble consommée, le Donbass ne vote que pour lui-même) et en Tunisie (on dit que ce sont les premières depuis la chute de Ben Ali, mais il y avait pourtant eu une constituante… quant au débat, il est entre les islamistes et les anciens de Ben Ali).

Traversée tout aujourd’hui de notre pays d’ouest en est. Son ampleur, son boisement, son calme, sa continuité. De Paris à Phalsbourg, de Crécy à Verdun, nos batailles et notre destin pour rester maîtres chez nous. La bataille de maintenant : notre ressort et notre mission, notre consistance avec de nombreux apports pas seulement démographiques ou ethniques, mais idéologiques. Naguère, les idéologies, les exemples, les révolutions, c’étaient nous. Ce n’était pas une ambiance soufflée du dehors. Les plus tributaires de ces idéologies et ambiances, ce sont malheureusement nos dirigeants qui n’ont de métier que de se faire élire, et d’ambition que de rester où ils sont parvenus. A tout oublier : promesses, bon sens, et devoirs fiscaux.



[1] - Paul aux Ephésiens IV 7 à 16 ; psaume CXXIII ; évangile selon saint Luc XIII 1 à 9

[2] - Wilhelm REICH, L’orgonie, psychologie de masse du fascisme

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