vendredi 17 octobre 2014

Inquiétude & Certitudes - vendredi 17 octobre 2014

Vendredi 17 Octobre 2014 Prier… je vais vous montrer qui vous devez craindre… soyez sans crainte… craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer à la géhenne… pas un seul moineau n’est indifférent à Dieu. Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. Equilibre ? non ! réalité fondamentale. Sollicitude de Dieu, active, et cependant notre liberté. Probablement, ce qui nous est révélé mais aussi ce qui se « tient » en philosophie, sollicitude et protection, veille divine sur nous a proportion-même de notre liberté. Créés vivants, nous sommes créés libres. Mais créés par amour, nous sommes protégés, suivis, appelés, guidés, inspirés. Magnifiés en puissance, potentiellement dans la vue divine, selon l’Esprit Saint, appelés à figurer Dieu dès ici-bas, à vivre à Sa ressemblance, de Sa ressemblance complètement quand nous serons dans la vie éternelle. Notre vie ici-bas est – par définition, autant qu’en réalité et révélation – contenue dans la vie éternelle. Notre participation à la divinité, à la vie divine de la même façon que Dieu fait homme a revêtu, pris notre humanité (beau rite de l’Offertoire, la goutte d’eau dans la coupe du vin). Dieu nous d’avance destinés à devenir son peuple… vous avez reçu la marque de l’Esprit Saint, et l’Esprit que Dieu avait promis, c’est la première avance qu’il a faite sur l’héritage dont nous prendrons possession, au jour de la délivrance finale, à la louange de sa gloire. La mort, la parousie, intense naissance à l’éternité, retrouvaille avec l’éternité, ressemblance achevée à Dieu. La devise ignatienne … à la louange de sa gloire. Pourquoi dans un contexte si optimiste, ces mises en garde du Christ : tout ce qui est voilé sera dévoilé… ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison, sera proclamé sur les toits… L’inutile duplicité, mortelle duplicité qui nous éloigne de la ressemblance à Dieu. Jésus le proclame et rappelle dans une ambiance physiquement saisissante et exceptionnelle, comme la foule s’était rassemblée par dizaines de milliers, au point qu’on s’écrasait. Et l’admonestation s’adresse d’abord, comme une invective, aux mauvais bergers et aux pharisiens, alors que la réalité est tout autre. Dans le Christ, vous aussi, vous avez écouté la parole de vérité, la bonne nouvelle de votre salut. Pas de discussion juridique, morale, théologique qui peut laisser l’immense auditoire indifférent. Jésus ne serait pas ainsi « couru » pendant tout son ministère « public ». Une parole de salut, tels que nous sommes, nous avons besoin de Lui, de Son salut, et que la promesse faite à Abraham et à nos pères, soit réarticulée, et surtout, surtout réalisée. Amen ! matin La démagogie, signe que le pouvoir en place ou son système extrêmement rigide, quoique fragilisé de plus en plus (la relatioon président-députés), n’ont plus de boussole. Ni aucune analyse d’ensemble tant de notre situation que de ce qu’ils veulent faire pour remédier ou de ce qu’ils voulaient faire indépendamment des urgences de notre situation. Hier, la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu, aujourd’hui l’introduction de seuils de revenus au-delà desquels se diminuent les allocations familiales. – Avantage d‘un débat, il n’est pas la solution d’un rapport de forces, ce qui est trop souvent notre conception et notre pratique, il est éclairant. Eclairant pour le citoyen sur la portée et aussi l’origine mentale sinon idéoologique des décisions à prendre, éclairant pour un pouvoir qui souhaiterait les rappels à sa cohérence native par ceux qui le soutiennent. A première vue, je n’étais pas contre ces deux mesures : pouvoir d’achat, égalité mieux assurée par des compensations, d’autant que l’économie réalsiée par cette modulation des allocations familiales selon le revenu du couple bénéficiaire permet de maintenir la « prime à la naissance » . A entendre, les critiques, je suis convery à une appréciation autrement fondée. Le consentement à l’impôt suppose qu’il soit universel, c’est sa progressivité qui compense un peu les écarts de revenu pour les personnes physiques. En exempter autant est un empêchement de la conscience civique, c’est régressif par rapport aux origines de cet impôt (Caillaux 1911) et à nos principes dits républicains, en tout cas fondateur de notre société depuis la Révolution. L’universalité des allocations familiales procède du même principe. Le contraire est un aliment de l’individualisme, principal agent de corrosion de nos sociétés, où se perd depuis vingt ou trente ans pratique et ceoncept de solidarité, en tous domaines et registres. – Démagogie, évidemment Fessenheim. Il faudrait ne fermer que si insécurité manifeste et pour l’ensemble de notre parc nucléaire que si son remplacement à coûts acceptables est vérifié, non en projections, mais physiquement. On en est bien loin. En revanche, l’identité de ce qui nous gouverne se dévoile enfin, sans exposé d’ensemble, sinon les insinuations de Janvier dernier sur le pacte de respopnsabilité. C’est du pur libéralisme avec le démantèlement de l’Etat, le refus du service public, la diminution de toute protection sociale universelle : Emmanuel Macron en serait l’inspirateur. Hollande a donc un Guaino, qui ne rédige pas mais qui met en forme soi-disant gouvernementale une pensée qu’évidemment il ne peut systématiser puisqu’lle est aux antipodes de toute proposition de gauche. C’est une droite conséquente qui nous gouverne et a enfin trouvé son masque avantageux pour elle, tuant pour la gauche.

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