Mardi
4 Novembre 2014
Lumières
d’orage, feuillages d’automne et murs rosés, nus à la poste de mon village. Trois
chevreuils traversant notre petite route, tranquillement, à aller en bonds lents
vers l’étier. Extraits du discours de Clinton le soir de sa perte du Congrès en
1994, élection de mi-mandat. – Prier… nous sommes vivants, pas des épaves ce
qui serait pire qu’un gisant. Jamais de droit, mais le devoir qui est d’abord
inspiration grave. Notre fille voletant, colorée de vêtement, heureuse de la
journée et courant à son école… lui qui
était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être
traité à l’égal de Dieu… simul adoratur et conglorificatur… [1] Et soudain, un pharisien se décrispe, s’échappe
du moule, spontané et gagné ? En entendant parler Jésus, un des
convives lui : « Heureux celui qui participera au repas dans le
royaume de Dieu ». D’expérience de
toute vie spirituelle, ce que j’ai tant vécu et pourtant pas encore assez… dès que
Dieu se révèle en plénitude grave et joyeuse à notre âme, rien ne demeure en l’état,
il faut de suite aller bien plus profond. Jésus lui dit : « Un
homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde… je vous le
dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon dîner. »
Alors qui ? puisque nous sommes, je
suis recalé… tous nos empêchements à courir… j’ai acheté cinq paires de bœufs
et je pars les essayer… je viens de me marier, et pour cette raison je ne peux
pas venir… j’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller de voir… Mes raisons, nos raisons sont fortes,
légitimes, les biens, les outils, la famille-même… Dépêche-toi d’aller sur
les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les
estropiés, les aveugles et les boîteux… Ce que tu as ordonné, maître, est fait
et il reste de la place. Dieu voit grand.
Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les
gens, afin que ma maison soit remplie. Donc,
notre seconde chance, à défaut de répondre à l’invitation nominative… faire
partir de la troupe des pauvres. Les pauvres mangeront : ils seront
rassasiés, ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent.
début d’après-midi
Du
lamentable à gogo. Michel Sapin : tout le monde croyait que la croissance
allait revenir, et tout le monde s’est trompé. L’erreur macro-économique, notre
redressement ce n’est pas dans les courbes ni les % qu’il faut le chercher,
mais entreprise par entreprise, et pour la ressource humaine, filière pa
filière.
Elections
de mi-mandat aux Etats-Unis. Obama qui n’a déjà plus de majorité à la Chambre des représentants
devrait perdre ce qu’il a au Sénat. Son manque de « leadership » lui
est sévèrement reproché : principalement à propos de l’Etat islamique, la
reprise économique n’est pas portée à son crédit. - Ce qui me pousse à réfléchir, pour la première fois, à la durée du mandat de l'Assemblée nationale : la réduire de beaucoup, la Chambre deviendrait plus représentative et pendant un quinquennat il y aurait cette mise à l'épreuve. Autre élément de démocratie, que je ne me précisais pas : de même qu'il y a des matières qui sont par nature législative, il y en aurait qui seraient constitutionnellement référendaires.
soir
Commentaire d’un Philippe
Subrat ( ?) d’un Institut géostratégique et professeur à Paris VIII (expérience
positive que j’ai eu de cette université en y intervenant entre 2003 et 2008). Recherche
et propositions d’identification des mouvements et manifestations contre le
barrage de Sivens, Notre-Dame-des-Landes et autres : plus des idées que du
travail. Pas de réelle étude des liens possible entre un parti, qui n’est d’ailleurs
tel que par reconnaissance du PS ayant avantage à paraître en coalition et
débat que seul, mais devant donc concéder des sièges. Il est vrai qu’à
Grenoble, il n’y a pas eu concession mais défaite : ville d’exception qui
en 1961-1968 avait avec Dubedout, offert à la France une sorte de gestion publique hors
étiquettes classiques et surtout gouvernementales. Les manifestants : des
gens de conviction, mais ponctuellement pour ou contre un projet, ou ayant une
vision du monde. Les altermondialistes, et leur inauguration médiatique en 1992
à Seattle, puis aux G7 de Gênes et ensuite. Ou bien des accrochages et
fixations successifs. C’est ainsi que je pose le problème, et y vois la
recherche d’un nouveau type d’actions et d’objectifs politiques. L’universitaire
pose un autre problème, celui des "sachants" que le journaliste identifie aux
puissants et aux autorités, ce qui n’est pas le même registre pourtant. Et de
la montée des défiances contre les « sachants ». Il y a déjà la
pétition de plusieurs décennies : l’élu de terrain et Paris, ce concept de
« terrain » comme s’il y avait des anaérobies – il y en a chez les
élus, mais pas chez les citoyens, les usagers, les électeurs aux prises avec
les conditions de vie et de travail. L’ensemble devrait nous faire distinguer
deux raisons de la panne politique : la relaion gouvernants/gouvernés, ce
qui n’est pas nouveau et le processus de décision en connaissance de cause autant
qu’en participation du plus grand nombre, un des apports de ces concepts de
maintenant vingt ans, ce qui est durable, étant que tout le monde est intéressé
à tout, à un titre ou à un autre.
Réunion pour le fameux
barrage chez Ségolène Royal. Hier, il était publié que la décision était prise,
et de retrait. Ce soir, il serait question de consensus à réunir et de report
de la décision au mois de Décembre. Voilà qui est gouverner !
Un scandale Cahuzac ou
Gaymard ou de la rue du Cirque… à la
CGT : Le Paon, nouveau secrétaire général depuis un an,
se serait fait payer ses installations personnelles chez lui sur la trésorerie
du syndicat.On est passé entretemps de 160.000 à 100.000 euros, seulement, de
travaux. Sa défense est d’en être le premier étonné, d’abord pour le montant,
puis maintenant sur le fait-même et il se rabat sur le trésorier, fautif. Interrogations
de manifestants CGTistes, autour de la gare Montparnasse (maintien du service
public) : embarras, mais surtout, moi j’habite à Saint-Ouen et m’y plais,
mais lui…
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