vendredi 6 février 2015

courriel à l'Elysée - appréciation avec recul de la conférence présidentielle


Ma mission : " l'unité "... la presse relaye bien, l'UMP grogne, les radios commente que c'est une dominante.

Précédent plus qu'heureux : " la France unie ", affiche de François Mitterrand pour 1988, profil sur fond noir, ce titre en blanc.

C'est une erreur d'avoir fait un projet unique de loi (Macron) pour quelques dizaines de sujet hétéroclites, genre : loi de finances rectificative. La véracité des votes parlementaires et la qualité des débats n'est pas ainsi assurée, faute de spécialisation, et chaque corporation a à réclamer.

On continue de mettre des rustines ou du papier collant, de faire de l'hétéroclite : les postiers moniteurs d'auto-école et dames de compagnie porte-soupes chez "les petits vieux" tandis qu'un grand service public PTT aurait constitué ou reconstitué un lieu convivial dans chaque village. Et que garder un service public pour l'internet : établissement public à caractère industriel et commercial, aurait maintenu l'Etat dans le métier ce qui en cyber-guerre peut être décisif. Vingt-trente ans d'erreur en cela comme dans la non-veille de notre patrimoine industrielle et technologique, et dans l'abandon des deux piliers : planification, aménagement du territoire.

L'opinion, les médias, les politiques sont prêts au service national obligatoire garçons et filles et à des périodes de rappel militaire des réservistes à la suisse. Ne pas manquer ce moment : maintenant. Ce service c'est l'esprit de défense, c'est le brassage social, c'est la ressource humaine pour la coopération nord-sud, ce n'est pas de la formation professionnelle ni de la résorption du chômage des jeunes.

La cohérence ne doit plus être seulement dans l'exposé présidentiel, mais bien dans la restructuration d'ensemble du pays. La déréglementation est son contraire, mais les règlementations peuvent, pour la plupart, ne pas être du texte mais de l'exercice des autorités de tutelle et de la jurisprudence. De la décentralisation, de la responsabilité, mais pas la jungle, ni non plus des mises en vente qui sont de moins en moins entre nous ou entre Européens.

A Moscou, la seule monnaie d'échange, c'est notre engagement que l'Alliance atlantique ne franchisse pas le limes soviétique d'avant Septembre 1939. Et pour ne pas parler que de cela, vraiment s'entretenir sur le terrorisme daech. Donner des garanties aussi en échange du désétranglement des peuples et Etats du Caucase, quel que soit leur statut international ou pas. Nous desserrons l'étreinte sur l'Iran ce qui ne peut que plaire à la Russie. Evidemment, notre arrière-pensée - anciens géants communistes - c'est la démocratie et les droits de l'homme, tôt ou tard. Encore plus naturelle que la dictature, la liberté

A l'épreuve, l'évidence est que les institutions de l'Union européenne n'embrayent plus, sauf à pondre de la directive rue de la Loi et des résolutions pour les droits de l'homme au Parlement... ni le président du Conseil ni le ministre des Affaires étrangères, vice-président de la Commission, n'existent. La BCE est en attente de rendre son tablier et d'accepter une direction politique. D'où, refonte totale des institutions et du traité de Lisbonne. Ligne directrice : une défense indépendante des Etats-Unis, même si alliée et la démocratie directe (élection populaire du président de l'Union et prérogative d'en appeler au referendum dans les matières prévues par le futur traité, à appeler (cela fera plaisir aux Allemands) loi fondamentale européenne. Se passer de'institutions communes est à terme dangereux et ne fonde pas.

En amitié et avec mes voeux, cher ami, Monsieur le Secrétaire général.

Ensemble pour être : c'est automatique entre Français quand le danger est là... ensemble pour faire, ce doit être l'art d'entraîner les Français. Pas du catéchisme-pédagogie, pas des félicitations distribution des prix, mais le véritable exercice politique : faire que les Français fassent eux-mêmes le bouquet qu'ils veulent. Dont l'économie : production, invention. Le gouvernement : instrument du peuple.


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