samedi 14 janvier 2017

courriel à l'Elysée : de la Trump Tower à Bamako à deux mois et quelques du dépôt des candidatures à la présidence de la République


Le 14/01/2017 à 21:35, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de la présidence de la République :

Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,

selon ce qui nous vient de Bamako, le Président regrette de ne pas se représenter.

Je soutiens qu'il devait se représenter pour l'honneur, par respect des électeurs à qui il doit défense et compte-rendu d'un exercice de cinq ans dont plus personne parmi les candidats n'est solidaire, alors que sur sept candidats de la primaire en cours à gauche, quatre en ont été ministres et donc responsables, que le Premier d'entre eux songe seulement à ce qu'ils soient sexy (sic).

Je soutiens que cela reste utile au pays quand défilent comme au conseil de révision ou en préparation du brevet élémentaire - culpabilité des médias plus occupées de se faire valoir et leurs journalistes plus encore - que de proposer au pays de quoi approcher les candidats. Ce défilé est un assaut de programmes dont toute la décennie a montré que la plupart des paramètres échappent à un Etat qui se dépouille de plus en plus. Il n'est pas un examen de la France, ni une exhortation à la réflexion de tous sur ce que doit être - et n'est plus - le politique, cf. le papier des évêques en date du 14 Octobre, et que, depuis sa publication, ainsi que sa présentation par Mgr. Pontier dans le Monde daté d'alors, je vous ai tant prié d'en faire un outil pour le Président.

La France et l'Europe sont au défi. La démarche de Marine Le Pen à la Trump Tower n'a pas abouti à la photo souhaitée, elle diminue encore le poids de la championne dont je suis convaincu qu'elle ne sera sera pas au second tour. En revanche, la visite d'Arnault au président élu des Etats-Unis, le commentaire qu'en fait Pierre Gattaz, et l'ambiance créée par les Russes pour une réconciliation américano-russe (sinon américano-soviétique), forgée par un homme dont nous n'avons encore éprouvé toute la nuisance possible en tous domaines et un dictateur avéré, sont révélatrices du cynisme des uns et des autres et du manque de repères dans lequel on enfonce nos concitoyens : en cela, François Fillon, honoré du commentaire de Bachar El Assad, manque fondamentalement à ce qu'est la fonction qu'il brigue. Quant à la collusion Moscou-Washington, elle s'est toujours faite aux dépens de l'Europe. il ne faut pas être psychologue mais amnésique pour ne pas le comprendre ou le savoir.

En criant aux peuples la nécessité de la mûe européenne et de la mise en défense d'une Union rénovée pour laquelle la contribution de la Grande-Bretagne est aussi attendue que naturelle, le Président constatera le vide de tous les proposants politiques s'alignant devant nous pour le prochain scrutin. Il prendra date pour l'Histoire et qualifiera sa candidature par défaut de tout autre candidat qui soit visionnaire et qui analyse le présent et nos fautes de ces années-ci.



Observation d’un ami, diplomate français, à la tête d’un important organisme pour nos coopération :

Je ne pense pas que Fillon soit très honoré du commentaire de Bachar. Voilà ce qu’ill en a dit à la radio :

"Bachar al-Assad est un dictateur au passé sanglant, un manipulateur, je ne souhaite pas son maintien" @FrancoisFillon à @JJBourdin_RMC

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