jeudi 12 octobre 2017

Emmanuel Macron : une stratégie de transgression ? Le Figaro.fr commenté par Emile -Sciences-Po....






Emile Magazine

Jérôme Sainte-Marie décrypte le langage macroniste

«Illettrées», « ceux qui ne sont rien », «fainéants» : Jérôme Sainte-Marie, politologue et sondeur,  a décrypté dans une interview du Figaro le langage d'Emmanuel Macron. Il y voit l'imprégnation du discours managérial chez le président de la République, symptomatique de la formation qu'il a reçue.
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Lors d'un déplacement en Corrèze, Macron a accusé plusieurs manifestants de GM&S de «foutre le bordel» au lieu de chercher des «postes». Est-ce, selon vous, un écart de langage?

Cette phrase s'inscrit dans une suite de saillies qui peuvent dessiner (et même malgré lui) une vision du monde du chef de l'Etat. A chaque fois, on entend la parole de quelqu'un qui considère que la responsabilité d'une situation socialement difficile incombe d'abord à celui qui la subit. Si l'on ne peut s'acheter un costard, c'est que l'on ne travaille pas assez pour cela, si l'on est au chômage, c'est que l'on ne fait pas suffisamment d'efforts pour chercher un travail, etc. Les problèmes sociaux sont ainsi ramenés à une causalité individuelle. Ses partisans y verront une pensée profondément libérale. Les autres dénonceront l'indigence de ces réflexions. Il y a près de quarante ans, Raymond Barre avait étonné en suggérant aux chômeurs de créer leur entreprise. À l'inverse d'Emmanuel Macron, il ne me semble pas qu'il ait ensuite, beaucoup renouvelé l'usage de ce genre de formules.

S'agit-il d'une stratégie de la transgression?

Il y a deux hypothèses explicatives, qui ne sont pas d'ailleurs exclusives l'une de l'autre. Dans le premier cas, il s'agirait simplement de l'imprégnation du discours managérial chez Emmanuel Macron, symptomatique de la formation qu'il a reçue et des milieux qu'il a ensuite fréquentés. Nous avons là l'univers mental du jeune cadre supérieur qui ne doute pas, et ne doit surtout pas douter, qu'il doit à ses seuls mérites de diriger des salariés moins doués ou moins travailleurs, dans le poste où il est placé. A l'évidence, la transposition de cette pensée managériale dans un discours présidentiel constitue une transgression par rapport à la politesse démocratique, qui postule que chaque citoyen se vaut et est égal en droits et en dignité. Voici pour la première hypothèse, mais il en est une autre. On peut imaginer une attitude délibérée de la part du chef de l'Etat, pour exacerber la tension avec les syndicats les plus revendicatifs et les opposants les plus résolus. L'idée serait, par la brutalité de son discours, de polariser davantage la société, afin de regrouper autour de lui, par réaction aux attaques qu'il suscite, tout ce que j'appelle le «bloc élitaire», c'est à dire l'élite sociale elle-même, ceux plus nombreux qui espèrent en faire partie, et la masse plus importante encore de ceux qui lui font confiance pour défendre leurs propres intérêts.
«Dans ces expressions d’Emmanuel Macron, il y a aussi du Jacques Attali, celui qui l’avait remarqué lorsqu’il dirigeait la commission éponyme.»

Cela peut-il avoir des conséquences sur sa popularité à court et à long terme?

A court terme, on a vu qu'Emmanuel Macron pouvait profiter des tensions sociales. En septembre, dans un sondage de l'IFOP, la popularité présidentielle a rebondi de cinq points, en raison d'une soudaine remontée parmi les sympathisants de droite et du centre, ainsi que, si l'on considère la même réalité d'un point de vue sociologique, d'une plus grande bienveillance des retraités et des personnes relativement aisées. Ces gains immédiats s'accompagnent cependant d'un durcissement des opinions hostiles à l'égard d'Emmanuel Macron dans ce que l'on appellera sans idée péjorative «la France d'en bas». Il convient d'insister sur le point que le chef de l'État, par ses formules à l'emporte-pièce, ne s'est pas livré à une critique ciblée de l'assistanat, ce qui lui aurait valu l'écoute et la reconnaissance de bien des personnes de condition modeste. Ses propos généraux ont une portée qui n'est pas circonscrite à des individus ou un groupe social bien définis. C'est maladroit, pour le moins.

Y-a-t-il du Sarkozy dans Macron? 

Nicolas Sarkozy avait parfois cédé, en début de quinquennat, à des facilités en termes de comportement personnel, sans pour autant théoriser un individualisme radical. Avec Emmanuel Macron, c'est pratiquement l'inverse.
Mais dans ces expressions d'Emmanuel Macron, il y a aussi du Jacques Attali, celui qui l'avait remarqué lorsqu'il dirigeait la commission éponyme. L'ancien proche de François Mitterrand, mais aussi de Nicolas Sarkozy, avait il y a quelques années essayé de théoriser l'existence des «résignés-réclamants». En 2014, dans son livre «Devenir soi», il estimait que ces résignés-réclamants étaient malheureusement majoritaires dans nos sociétés, gens inaptes à prendre en mains leur existence et en réclamation permanente de protections supplémentaires. C'est une vision du monde, elle a sa cohérence, mais elle contient des conséquences importantes en termes d'action politique.
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Diplômé de Sciences Po Paris et d'une licence d'histoire, Jérôme Sainte-Marie a travaillé au Service d'Information du Gouvernement et à l'Institut Louis Harris. Il a ensuite dirigé BVA Opinion de 1998 à 2008 puis CSA Opinion de 2010 à 2013. Il a fondé en parallèle l'institut iSAMA en 2008. Il dirige actuellement Pollingvox, une société d'études et de conseil spécialisée dans les enjeux d'opinion, fondée en 2013. 

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Le Figaro.fr

 «Bordel», «fainéants», «illettrées» : le décryptage de Jérôme Sainte-Marie

«Bordel», «fainéants», «illettrées» : le décryptage de Jérôme Sainte-Marie

FIGAROVOX/ENTRETIEN - «Illettrées», « ceux qui ne sont rien », «fainéants» : Jérôme Sainte-Marie décrypte le langage macroniste. Il y voitl'imprégnation du discours managériale chez le président de la République, symptomatique de la formation qu'il a reçue.

Diplômé de Sciences Po Paris et d'une licence d'histoire, Jérôme Sainte-Marie a travaillé au Service d'Information du Gouvernement et à l'Institut Louis Harris. Il a ensuite dirigé BVA Opinion de 1998 à 2008 puis CSA Opinion de 2010 à 2013. Il a fondé en parallèle l'institut iSAMA en 2008. Il dirige actuellement Pollingvox, une société d'études et de conseil spécialisée dans les enjeux d'opinion, fondée en 2013. Il a publié Le nouvel ordre démocratique (éd. du Moment, 2015).

Lors d'un déplacement en en Corrèze, Macron a accusé plusieurs manifestants de GM&S de «foutre le bordel» au lieu de chercher des «postes». Est-ce, selon vous, un écart de langage?
Jérôme Sainte-Marie: Cette phrase s'inscrit dans une suite de saillies qui peuvent dessiner (et même malgré lui) une vision du monde du chef de l'Etat. A chaque fois, on entend la parole de quelqu'un qui considère que la responsabilité d'une situation socialement difficile incombe d'abord à celui qui la subit. Si l'on ne peut s'acheter un costard, c'est que l'on ne travaille pas assez pour cela, si l'on est au chômage, c'est que l'on ne fait pas suffisamment d'efforts pour chercher un travail, etc. Les problèmes sociaux sont ainsi ramenés à une causalité individuelle. Ses partisans y verront une pensée profondément libérale. Les autres dénonceront l'indigence de ces réflexions. Il y près de quarante ans, Raymond Barre avait étonné en suggérant aux chômeurs de créer leur entreprise. A l'inverse d'Emmanuel Macron, il ne me semble pas qu'il ait ensuite, beaucoup renouvelé l'usage de ce genre de formules.
S'agit-il d'une stratégie de la transgression?
Il y a deux hypothèses explicatives, qui ne sont pas d'ailleurs exclusives l'une de l'autre. Dans le premier cas, il s'agirait simplement de l'imprégnation du discours managériale chez Emmanuel Macron, symptomatique de la formation qu'il a reçue et des milieux qu'il a ensuite fréquentés. Nous avons là l'univers mental du jeune cadre supérieur qui ne doute pas, et ne doit surtout pas douter, qu'il doit à ses seuls mérites de diriger des salariés moins doués ou moins travailleurs, dans le poste où il est placé. A l'évidence, la transposition de cette pensée managériale dans un discours présidentiel constitue une transgression par rapport à la politesse démocratique, qui postule que chaque citoyen se vaut est égal en droits et en dignité. Voici pour la première hypothèse, mais il en est une autre. On peut imaginer une attitude délibérée de la part du chef de l'Etat, pour exacerber la tension avec les syndicats les plus revendicatifs et les opposants les plus résolus. L'idée serait, par la brutalité de son discours, de polariser davantage la société, afin de regrouper autour de lui, par réaction aux attaques qu'il suscite, tout ce que j'appelle le «bloc élitaire», c'est à dire l'élite sociale elle-même, ceux plus nombreux qui espèrent en faire partie, et la masse plus importante encore de ceux qui lui font confiance pour défendre leurs propres intérêts.
Dans ces expressions d'Emmanuel Macron, il y a aussi du Jacques Attali, celui qui l'avait remarqué lorsqu'il dirigeait la commission éponyme.
Cela peut-il avoir des conséquences sur sa popularité à court et à long terme?
A court terme, on a vu qu'Emmanuel Macron pouvait profiter des tensions sociales. En septembre, dans un sondage de l'IFOP, la popularité présidentielle a rebondi de cinq points, en raison d'une soudaine remontée parmi les sympathisants de droite et du centre, ainsi que, si l'on considère la même réalité d'un point de vue sociologique, d'une plus grande bienveillance des retraités et des personnes relativement aisées. Ces gains immédiats s'accompagnent cependant d'un durcissement des opinions hostiles à l'égard d'Emmanuel Macron dans ce que l'on appellera sans idée péjorative «la France d'en bas». Il convient d'insister sur le point que le chef de l'Etat, par ses formules à l'emporte-pièce, ne s'est pas livré à une critique ciblée de l'assistanat, ce qui lui aurait valu l'écoute et la reconnaissance de bien des personnes de condition modeste. Ses propos généraux ont une portée qui n'est pas circonscrite à des individus ou un groupe social bien définis. C'est maladroit, pour le moins.
Y-a-t-il du Sarkozy dans Macron?
Nicolas Sarkozy avait parfois cédé, en début de quinquennat, à des facilités en termes de comportement personnel, sans pour autant théoriser un individualisme radical. Avec Emmanuel Macron, c'est pratiquement l'inverse.
Mais dans ces expressions d'Emmanuel Macron, il y a aussi du Jacques Attali, celui qui l'avait remarqué lorsqu'il dirigeait la commission éponyme. L'ancien proche de François Mitterrand, mais aussi de Nicolas Sarkozy, avait il y a quelques années essayé de théoriser l'existence des «résignés-réclamants». En 2014, dans son livre «Devenir soi», il estimait que ces résignés-réclamants étaient malheureusement majoritaires dans nos sociétés, gens inaptes à prendre en mains leur existence et en réclamation permanente de protections supplémentaires. C'est une vision du monde, elle a sa cohérence, mais elle contient des conséquences importantes en termes d'action politique.

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140 commentaires
  • AvatarAbonné
BFR
Nous savons grâce au Spiegel que "la jalousie française " est un obstacle sur la voie du paradis macronien!
Le 14/10/2017 à 14:19
  • Avatar
Tout cela marque avant tout un mépris que l'on trouvait également chez d'autres énarques qui n'étaient pas passé par le bizutage de l'élection. Macron a été élu par accident, face à un Fillon autodétruit et une Marine en plein naufrage, il apprendra beaucoup de son renvoi à ses chers études.
Le 12/10/2017 à 14:26
  • AvatarAbonné
La grossièreté langagière du Petit Prince me choque parce qu'il est notre Président . Par ailleurs sa dureté envers les illettrées , envers "ceux qui ne sont rien", envers les "kouassa kouassa" etc etc , c'est un autre aspect de son intéressante personnalité ...Etant jeune il a transgressé ( pas tout seul) un tabou important , le résultat est là , il se croit tout permis .
Le 10/10/2017 à 14:57
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Sarkozy était petit en taille, mais lui il est petit tout court.
Le 10/10/2017 à 13:23
  • AvatarAbonné
Petit glossaire antinomique d’un concept attalien (J Sainte-Marie / 6 oct 17) :
- Les « intégrés-voyageants »
- Les « allumés-professants »
- Les « diplômés-possédants »
- Les « protégés-dominants »
- Les « avancés-indécents »
- Les « éclairés-ignorants »
- Les « installés-hilarants »
- Les « réclamés-fatigants »
- Les « détachés-palpitants »
- Les « inspirés-globe-trottants »
Cette liste demande à être enrichie ; certains intéressés méritent une sous-catégorie plus personnalisée.
On s’interrogera sur la qualité grammaticale du participe employé substantivement.
On pourra aussi discuter de savoir si les « résignés-réclamants » chers à M Attali ne forment pas une minorité parmi les "résignés-simplex", ceux qui essayent de vivre dignement sans rien demander et qui n'attendent plus grand chose de l'élite-hélicoptère.
Le 09/10/2017 à 14:59
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franchement,sarkozyste et plutot attachée à la non hypocrisie de langage,aimant justement que le president manifeste un peu d'agacement avec des mots qu'on emploie souvent,je me fiche du bordel!par contre,la CSG n’emmerde ! c'est clair? en termes bruts mais sincères ces choses là sont dites !
Le 09/10/2017 à 09:31
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C'est quand même un peu bordelass sur les bords.
Le 08/10/2017 à 23:07
  • AvatarAbonné
On ira jusqu'à prêter toutes les bonnes intentions possibles à ce jeune président : il veut, dit-il ou fait-il dire, réparer la France, la redresser ; le problème est qu'il ne s'agit pas d'une simple operation de mécanique, ni de mettre les français en maison de
redressement; le ressort essentiel de l'action présidentielle ,celui qui permettra ou non le succès d'une telle aventure, est l'adhésion, de la population, qu'elle soit explicite ou implicite ; et là, Macron ne fait rien pour rassembler, bien au contraire.
La question est donc , vouloir rassembler à tout prix est-ce une condition indispensable au progrès du pays , ou au contraire un frein qu'il faut desserrer? Si Macron tente les deux à la fois, il perdra en lisibilité et en efficacité ; comme ses prédécesseurs.
Le 08/10/2017 à 10:33
  • AvatarAbonné
On lit souvent ici des critiques virulentes du capitalisme, devenu un gros mot. C est vrai que le communisme a montré les merveilleux résultats qu' il pouvait produire. Le dernier bastion étant la Corée du Nord dont on sait combien la vie y est merveilleuse. C est un pays où les gens se partagent effectivement le bien commun, le bien commun étant la misère pour tous. Les dirigeants politiques(non élus par le peuple) ont quant à eux amassé des fortunes pendant que leur peuple crève de faim. Préfèrons au mot capitalisme le mot d économie libérale. Celle dans laquelle nous vivons n est pas parfaite mais elle protège beaucoup d entre nous. Elle donne sa chance à ceux qui veulent s en donner la peine. Elle donne la parole à tous. Macaron a raison de parler de bordel et de fainéants. Ce sont des mots qui reflètent -pas toute- mais une certaine partie de la vérité. Le travail étant devenu un gros mot, beaucoup rêvent de gagner beaucoup d argent sans trop travailler. Avoir un maximum en faisant le minimum, voilà l objectif de pas mal de gens. Le travail, le mérite sont des notions dépassées. On veut du fun mais aussi de l argent. Je suis atterrée de voir la façon dont beaucoup de gens imaginent leur vie de travail: pas trop d heures mais un bon salaire. Résultat de décennies passées à dénigrer l effort et le travail. Du loisir, On veut du loisir, du temps libre. Mais bien vivre en meme temps. Mais ça, ça n existe pas.
Le 08/10/2017 à 09:58
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a lire tous les commentaires on croirait vraiment que le président n'a rien fait que c'est un fainéant mais la place de président est réservé avec tous les fainéants qui sont en France vous auriez tous être président et faire de grande chose
Le 08/10/2017 à 09:41
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Girocami et Pierre , vous avez trop raison .
Disons même que nos "monarques " de gauche et "trop diplômés " sont allés au plus simple et n'ont ni innové ni apporté la moindre idée .
Pourquoi faire compliqué.....?
Le 08/10/2017 à 09:33
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Des vérités tout simplement !
Le 08/10/2017 à 08:59
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Cela fait 40 ans que la France est dirigée par des incapables et cela continue de plus belle. Nous voyons aujourd’hui, les résultats de la destruction systématique de notre pays par la gauche et l’extrême gauche. La France est devenu un désert industriel, le petit commerce est en voie de disparition, tout comme l’agriculture, la restauration est malade car le nouveau logiciel de contrôle imposé par le fisc terminera de ruiner cette profession. La seule chose que nos politiciens de pacotille ont réussi à faire à merveille, c’est d’embaucher des millions de fonctionnaires en trop afin d’embellir les statistiques du chômage et de créer des emplois d’avenir fictifs pour la même raison. Cerise sur le gâteau, la France se retrouve endetté comme aucun autre pays européen et nous dépendons totalement des monarchies du Golf Persique qui financent nos fins de mois difficiles. Voila la stricte vérité, mais chut, il ne faut rien dire.
Le 08/10/2017 à 08:58
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Le décryptage est simple, les français ont élu un géant de la politique, un homme extraordinaire qui va faire de vraies merveilles dans notre pays, alors réjouissez-vous notre sauveur est arrivé.
Le 08/10/2017 à 08:38
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Jacques Attali est quand même polytechnicien , un vrai bosseur donc, en tout cas quand il a fait ces études plutôt brillantes et difficiles .
Est ce le cas de Macron qui avec deux parents médecins spécialistes , n'a pas crevé des plafonds en matière d'études mais semble s'être laissé porté par son milieu plutôt privilégié?
Pour ma part , je ne le pense pas
Le 08/10/2017 à 08:29
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Un président par défaut qui doit son élection à " l"affaire Fillon" et à la piètre prestation de Marine le Pen .
Un président de plus, après Hollande , pour qui le costume est trop grand .
Un président qui n'a pas compris que son role est de rassembler les Français et pas de les diviser en méprisant une catégorie de la population .
Nous n'avons pas besoin d'un président qui se fait de la " com" en montant à bord d'un SNLE en se se faisant hélitreuillé , ou qui parade à bord d'un command-car , et qui sabre le budget de la défense .
Il demande aux ouvrier de GM&S de prendre un boulot à deux heures de route de leur domicile , la Creuse un désert industriel où la vente de leur maison se fera peut être dans 10 ans et à quel prix ?
Une vue simpliste , mais on connait la géographie de notre président ,qui a fait de la Guyane une ile , et sa vision de l'histoire de France , lui pour qui , la colonisation était un crime contre l'humanité .......
Le 08/10/2017 à 07:13
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aucune importance du discours et des mots L URGENCE est de réduire le chômage de continuer rapidement les reformes que les français attendent unifications des retraites ,diminution drastique des fonctionnaires ,du nombre des élus ministres ,sénateurs et locaux ainsi que de leurs salaires et avantages sans oublier les dépenses du couple MACRON alors les mots ,les opérations COM on sans FOU
Le 08/10/2017 à 06:16
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Clairement je n'ai pas lu l'ensemble de l'article, les petites phrases d'un type qui n'a jamais travaillé de sa vie ne m'intéressent guère. Par contre ce que j'aimerais que les français comprennent, c'est qu'on "quand je dis on, ce sont les populations européennes dans leur ensemble, voire la population du globe", on se rende compte de l'enfer où ces classes dirigeantes, achetées pour la plupart nous mèneront si on ne réagit pas très rapidement (par une révolution dans un pays majeur du capitalisme). Je vais passer pour un extrémiste sans doute, mais il faut que vous sachiez que le capital, dans toute l'Histoire de l'Humanité, n'a jamais été si concentré, que le seul moyen pour les classes qui possédaient autant de capitaux morts, pour s'en débarrasser, n'ont jamais eu d'autre moyen que la guerre. Depuis les années 50, nos guerres, sans qu'elles soient mondiales, ont été la cause de millions de morts. Maintenant, pour sauver le capitalisme il va falloir aller bien plus loin, tellement l'accumulation est énorme. Warren Buffet a dit que 500 millions de chinois en moins serait bénéfique pour le capitalisme.... rien que ça. Et très honnêtement, ce qui pointe vraiment le bout de son nez, c'est vraiment une 3° guerre mondiale. Si vous ne la sentez pas venir, c'est que vraiment vous vous boucher le nez. Tous les indices y sont. Il y a d'autres solutions, auxquelles il devient urgent de penser. Il est plus que temps d'arrêter nos disputes stériles, pensez-y.
Le 08/10/2017 à 05:56
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Que les journalistes ou les "diplômés de Sciences-po" fassent plutôt un boulot sur le fond des idées, plutôt que de passer leur temps à commenter les mots "chocs" de la prétendue actualité du moment...
Le 08/10/2017 à 04:28
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Ce brave spécialiste (un de plus) ferait mieux d'y voir la réaction d'une personne qui mesure et n'ignore rien de la crasse dans la quelle se trouve notre pays actuellement
Le 08/10/2017 à 00:03

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