mardi 13 février 2018

écologie - les vrais et les faux ? Nicolas Hulot, ministre d'Etat


wikipédia à jour au 12 février 2018

Nicolas Hulot

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Nicolas Hulot
Nicolas Hulot en 2015.
Nicolas Hulot en 2015.
Fonctions
En fonction depuis le 17 mai 2017
(8 mois et 26 jours)
Président
Gouvernement
Prédécesseur
Ségolène Royal (Environnement, Énergie et Mer)
Biographie
Date de naissance
30 avril 1955 (62 ans)
Lieu de naissance
Nationalité
Parti politique
Profession
Distinctions
Résidence
Nicolas Hulot, né le 30 avril 1955 à Lille, est un journaliste, animateur et producteur de télévision, écrivain, homme d'affaires et homme politique français.
D'abord connu du public pour son émission télévisée Ushuaïa, il s'engage dans la protection de l'environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques.
En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa, qui devient ensuite la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme. Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme étant trop consensuel, il est le coauteur du film sorti en 2009, Le Syndrome du Titanic, visant à interpeller sur l’« urgence écologique ».
Désireux que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne de l’élection présidentielle de 2007, il renonce à se présenter après avoir obtenu la signature du Pacte écologique par la plupart des principaux candidats. Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l'élection présidentielle française de 2012, il est battu par Eva Joly.
Après avoir refusé le ministère de l'Écologie proposé par les présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande1, il est nommé le 17 mai 2017 ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d'Emmanuel Macron.

Sommaire

Biographie

Famille et formation

Nicolas Jacques André Hulot est né à Lille du mariage de Philippe Hulot, chercheur d'or et créateur de jardins, et de Monique Moulun, responsable de maisons de santé2. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice3.
Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble que le cinéaste Jacques Tati, lequel s'en serait inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot dans Les Vacances de monsieur Hulot (1953)4,5.
Il est élève au lycée Saint-Jean-de-Passy dans le 16e arrondissement de Paris puis au collège Sasserno à Nice. Il suit ensuite des cours à la faculté de médecine de l'université Paris 62.
Le grand-père paternel de Monique Hulot, Georges Moulun, était un riche industriel qui tira sa fortune de la construction des premiers barrages hydroélectriques français, et qui « perdit au jeu son dernier fusil de chasse »3.
Son père, Philippe Hulot, meurt d'un cancer et laisse une famille de trois enfants alors que Nicolas a tout juste 15 ans. Cinq ans plus tard, son frère Gonzague se suicide le soir de Noël. C'est Nicolas qui découvre le corps de son frère, mais, voulant préserver sa mère, il préfère n'en parler que le lendemain matin3.
Nicolas Hulot participe au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980 en catégorie autos mais doit abandonner avant l'arrivée3.
De 1986 à 1992, Nicolas Hulot partage la vie de Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 (de 1987 à 1994) et productrice de l'émission Ushuaïa. Le 3 septembre 1993, il épouse à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) Isabelle Patissier, double championne du monde d'escalade. Le couple divorce le 9 avril 1996. Il se remarie à Viens (Vaucluse) le 5 octobre 2002 avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et ancienne conseillère municipale de Saint-Lunaire6,7. Il a au total trois enfants8.

Photographe

Nicolas Hulot souhaite gagner sa vie très vite : il est successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photo-reporter[réf. nécessaire].
De 1975 à 1979, il est engagé par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l'agence de presse Sipa2.
En 1976, il part pour le Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d'indépendance et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. En 1978, après l'enlèvement du baron Empain, il mène une surveillance, planqué pendant 46 jours dans une voiture devant son domicile, mais s'absente au moment où le baron est libéré par ses ravisseurs et manque le cliché espéré. Le 2 novembre 1979, il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu'il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade3.

Carrière dans l'audiovisuel

Nicolas Hulot commence sa carrière dans les médias à France Inter de 1978 à 19872.
Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants, Les Visiteurs du mercredi9, en 1980, avant Les Pieds au mur (1982-1983)10. Puis il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s'appelle La Poignée dans le coin.
De 1987 à 1995, il présente l'émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l'extrême, diffusée sur TF1 et co-produite avec Dominique Cantien. Il devient grâce à cette émission un familier des téléspectateurs et un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années. En 1996 et 1997, il présente Opération Okavango, puis Ushuaïa Nature de 1998 à 201211. Le 29 décembre 2011, TF1 et Nicolas Hulot annoncent la fin du contrat qui les liait12. Quatre épisodes seront cependant encore diffusés, jusqu'en avril 2012 où l’émission prend fin.
Il est l'inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF113.
Le magazine mensuel Ushuaïa Magazine voit le jour en 2006 puis disparaît le 8 juillet 201114.
Il obtient le 7 d'or de la meilleure émission de découverte, aventure et évasion pour son émission Ushuaïa Nature en 1999 et 20012 et le prix Roland-Dorgelès dans la catégorie Télévision en 2002.

La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme

Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa15 (d'où son attribution du prix André-de-Saint-Sauveur en 1991 par l'Académie des sports, prix en faveur d'exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme (reconnue d'utilité publique en 1996) dont il est président jusqu'en juin 2017.
En février-mars 1992, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer expérimentent le dirigeable de Didier Costes avec sa dérive flottante appelée « chien de mer ». L'année suivante, en mars 1993, ils tentent la traversée de l'Atlantique depuis l'Espagne en dirigeable à pédales à propulsion électrique d'origine solaire et musculaire (pédaliers). Cette tentative échoue cependant après 1 500 km, non loin des îles du Cap-Vert16,17,18.
Depuis, les projets et les partenariats n'ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l'Oréal, TF1 auxquels s'ajoute Véolia19. TF1 possède la marque Ushuaïa dont Hulot reçoit des royalties.
Par exemple, depuis 2006, le Muséum national d'histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l'humain de la biodiversité20.
Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement[réf. nécessaire].
En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2. « Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l'avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement21. »
En janvier 2013, la fondation lance un think tank de la transition écologique22.

Engagement politique pour l'écologie

Avant 2007

Nicolas Hulot a conseillé plusieurs personnalités politiques telles que Laurent Fabius ou Jacques Chirac, dont il aurait refusé en 2002 la proposition de devenir ministre de l’Écologie. Il est à l'origine23 de l'idée d'inclure une charte de l'environnement dans la Constitution, ce qui est effectif depuis mars 200524.
Il est partisan d'une société de sobriété et cite Jean-Baptiste de Foucauld qui préconise l'« abondance frugale » : « Il ne s'agit pas de supprimer voitures et avions. Mais d'organiser la modération avant d'y être contraint. Soit l'évolution sera imposée à nous, soit on l'organisera ».
Le 29 juillet 2006, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait être candidat à l'élection présidentielle française de 2007, mais il dément : « Je ferai tout pour ne pas être candidat ». Il se rend aux universités d'été de l'UDF, des Verts et de Cap21 pour prôner aux politiques la nécessité d'agir d'urgence pour préserver notre environnement. Courant septembre, il annonce sur le site de sa Fondation qu'il présentera sa décision fin novembre.
Sa démarche vise à faire pression sur les hommes et appareils politiques, il écrit sur son site : « Il faut placer les enjeux écologiques au cœur de l’élection présidentielle ! 9 Français sur 10 estiment nécessaire de changer profondément de politique pour faire face au risque écologique, 52 % souhaitent que la protection de l’environnement soit parmi les objectifs prioritaires du futur président. À l’aube des élections, je lance un appel à la raison en espérant que les candidats de l’ensemble des partis s’emparent de ces questions et fixent des priorités. Je souhaite que les politiques placent ces enjeux au cœur de leurs programmes électoraux. La Fondation et moi-même allons mettre toute notre énergie pour convaincre les candidats en ce sens ».

Pacte écologique de 2007

Le 7 novembre 2006, il lance le Pacte écologique afin d'imposer l'écologie dans la campagne présidentielle française. Il souhaite ainsi interpeller les candidats, mobiliser les citoyens et nourrir le débat public. Son Pacte est signé par cinq candidats sur douze déclarés à la présidentielle (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Marie-George Buffet et Dominique Voynet) et 740 300 personnes (au 24 mai 2007). Deux autres candidats, qui n'ont pas signé le pacte, ont néanmoins réagi à l'initiative : Arlette Laguiller rejette la responsabilité de la situation sur le patronat et refuse en bloc les mesures proposées par Nicolas Hulot25 tandis qu'Olivier Besancenot propose des solutions alternatives, selon lui plus efficaces que celles proposées26.
Le 22 janvier 2007, au cours d'une conférence de presse au Palais de la découverte, il annonce qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle. Il déclare, au cours de cette conférence de presse relative à sa candidature, qu'il ne « supportera aucun candidat à l'élection présidentielle » laissant « l'impératif écologique au cœur de ses préoccupations ». Il déclare par ailleurs « faire confiance aux candidats à l'élection quant à leur engagement vis-à-vis du Pacte écologique ». À une question relative à son intérêt personnel pour un poste de vice-Premier ministre chargé des affaires environnementales, Nicolas Hulot déclare qu'« à ce poste nouveau, délicat, il faudrait quelqu'un qui, au-delà de ses compétences écologiques, ait une solide expérience des institutions ». Il continue à promouvoir son Pacte en rassemblant le 31 janvier ses principaux signataires et des personnes de base27.
Au cours de la campagne, Nicolas Hulot est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler l'exigence écologique. Les candidats, malgré la signature du pacte, ont relégué au second plan la question du réchauffement climatique et du développement durable28.
À la suite de l'élection, une pétition intitulée « Pacte contre Hulot » est mise en ligne sur internet par ses détracteurs29.

2008-2011

Le 7 septembre 2008, le magazine L'Obs met Nicolas Hulot à la une et publie une grande enquête en le surnommant « l’homme qui veut sauver la Terre ».
Le 22 octobre 2008, il intervient pendant la conférence de presse de la plateforme collaborative écologiste et humaniste Colibri, fondée par Pierre Rabhi. Il déclare entre autres : «…notre vernis civilisationnel ne résistera pas longtemps à la combinaison de la crise écologique et de la pauvreté. »30
Le 13 avril 2011, il devient candidat déclaré pour l'élection présidentielle de 201231.
Depuis 2011, il soutient publiquement le chef Raoni contre le barrage de Belo Monte.

Candidature à la primaire écologiste de 2011

L'animateur déclare en mars 2011, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, être pour l'organisation d'un référendum sur le nucléaire32, puis avoir « la conviction » que la France doit « sortir du nucléaire »33.
Le 13 avril 2011, à Sevran en Seine-Saint-Denis, Nicolas Hulot se déclare candidat pour l'élection présidentielle de 201234. Nicolas Hulot accorda également un premier entretien dans le Nouvel Observateur, paru ce même jour35.
Le 14 avril 2011, invité de Bruno Duvic dans le 7/9 de France Inter36, il clarifia un certain nombre de positions : sortie du nucléaire, positionnement dans le découpage politique, démission de sa fondation, revenus/royalties intégralement affectés à des ONG, etc.
Il inscrit sa démarche dans la primaire présidentielle écologiste de 2011. Lors du premier tour, il arrive deuxième avec 40,22 %, derrière Eva Joly (49,75 %), alors que les sondages le donnaient largement gagnant. Il perd au second tour face à Eva Joly, en recueillant 41,34 % des suffrages. Eva Joly devient donc la candidate officielle d'Europe Écologie Les Verts.
Par la suite, lors de l'élection présidentielle de 2012, il déclare avoir voté pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, au premier tour, le trouvant plus pédagogue et plus performant qu'Eva Joly, en particulier sur les questions environnementales. Au second tour de l'élection, son choix s'oriente sur François Hollande37.

2012-2017

En novembre 2012, il accompagne Raoni lors de son voyage en France et rencontrera François Hollande à l'Élysée.
Le 6 décembre 2012, il est nommé « envoyé spécial pour la protection de la planète » par le président de la République, François Hollande. C'est une mission bénévole dont « les objectifs sont notamment de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte »38. Dans ce cadre, il a transmis une demande d'audience de François Hollande au pape François39.
En novembre 2013, il passe deux jours au Vatican pour y rencontrer de hauts responsables du Saint-Siège afin d’évoquer les questions d’environnement et la prochaine grande conférence qui se tiendra à Paris en 2015. Il rêve « d’un déplacement du pape consacré au changement climatique pour mettre l’humanité devant ses responsabilités et pour qu’elle voie cette réalité qui occasionne déjà des centaines de milliers de victimes par an et des millions de déplacés. »40. Il œuvre pour que François Hollande rencontre le pape François pour aborder explicitement ces sujets. Il fait partie de la délégation qui accompagne le président français lors de sa visite au Saint-Siège le 24 janvier 2014. Le Vatican confirme à cette occasion que le pape François prépare une encyclique sur l'« écologie de l'humanité »41.
Sa mission d'envoyé spécial pour la protection de la planète inclut notamment la préparation, avec la diplomatie et la société civile, de la 21e conférence sur le climat (COP21) qui se tient à Paris en décembre 201542,43. Dans le cadre de sa mission d'envoyé spécial, et dans la perspective de la Conférence de Paris, il lance le Sommet des Consciences, qui réunit le 21 juillet 2015 au Conseil économique, social et environnemental à Paris une quarantaine de personnalités morales et religieuses du monde entier pour répondre à la question « The climate, why do I care ? » et lancer ensemble un « Appel des Consciences pour le climat »44.
Le 7 octobre 2015, il lance un appel aux chefs d'État en vue de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) : « Chefs d’État, osez ! » accompagné d'une campagne de signatures qui s'appuie sur Break the Internet, une vidéo réalisée par Golden Moustache et un livre Osons !45,46,47,48.
En janvier 2016, il quitte son poste d'« envoyé spécial pour la protection de la planète »49, et n'écarte pas la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle de 2017, mais sans passer par une primaire50.
En février 2016, Nicolas Hulot refuse une nouvelle fois d'entrer au gouvernement comme ministre de l’Écologie. Il « remercie le président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder »51,1.
Le 5 juillet 2016, il déclare qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle de 2017 alors que les principales figures écologistes françaises avaient annoncé qu'elles le soutiendraient s'il se présentait, que les statuts d’une association dévolue au financement de sa campagne venaient d'être déposés en préfecture et qu'une équipe de campagne était en place depuis plusieurs mois52. Il regrette ensuite sa décision53. Au premier tour du scrutin, il vote pour le candidat PS Benoît Hamon54.

Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire

Le 17 mai 2017, Nicolas Hulot est nommé ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d'Emmanuel Macron55. Il se trouve protocolairement au troisième rang, derrière Édouard Philippe (Premier ministre) et Gérard Collomb (ministre d'État, ministre de l'Intérieur)56. Ses attributions ministérielles sont fixées par un décret57 et concernent le climat, la pollution de l'air, l'énergie et les transports (ces derniers étant délégués à Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports auprès de lui) ; elles sont identiques à celles de sa prédécesseure, Ségolène Royal, à l'exception de la politique de la pêche qui revient au ministère de l'Agriculture ; il obtient en plus « la protection et la valorisation de la nature et de la biodiversité » et la conduite des négociations européennes et internationales sur le climat58.
Sa directrice de cabinet est Michèle Pappalardo, qui avait déjà occupé ce poste dans le même ministère auprès de Michel Barnier de 1993 à 1995 ; magistrate à la Cour des comptes, elle a également été directrice de l’Ademe, poste auquel elle a collaboré avec Nicolas Hulot pour l’opération « Défi pour la Terre » en 200559. Sa cheffe de cabinet est Anne Rubinstein, qui occupait le même poste auprès d’Emmanuel Macron au ministère de l'Économie59,60.
En juillet 2017, Nicolat Hulot présente le « plan climat » du gouvernement dans lequel la France s'engage à cesser toute production énergétique à partir du charbon d'ici 2022 et arrêter la commercialisation des voitures roulant à l'essence d'ici 204061.
Toujours en juillet 2017, il autorise l'abattage de 40 loups gris dans l'année (soit quatre de plus que les années précédentes)62 pour une population estimée de 360 individus sur le territoire français63. Cette décision ne satisferait ni les éleveurs, ni les associations de protection de l’environnement64.
En 2017, il aurait joué un rôle important dans le refus du gouvernement concernant la proposition de la Commission européenne d'autoriser le glyphosate pendant dix ans65. Des écologistes lui reprochent cependant le recul de l'exécutif sur le sujet des perturbateurs endocriniens, le CETA ou encore le nucléaire. Par ailleurs, Nicolas Hulot mettrait sa démission dans la balance, dans le cas où le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait lancé66.

Distinctions

Nicolas Hulot est commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur depuis le 13 juillet 2015 sur proposition du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie67, officier de l'ordre national du Mérite et chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres2.

Une figure médiatique

Popularité

Apprécié de l'opinion publique française, il est régulièrement en tête des sondages de popularité68,69. En 2016, il est l'homme politique le plus populaire selon un sondage de l'institut Odoxa pour le Parisien, mais sans que cela se traduise en intentions de vote70.

Pensée

Hervé Kempf, pour Le Monde, souligne que son film Le Syndrome du Titanic sorti en octobre 2009 pourrait faire de Nicolas Hulot une figure qui « dérange » si ce dernier accepte de cesser d'être « gentil » et commence à critiquer les « égoïsmes de classe », ceux de l'oligarchie qui cherche à « maintenir ses intérêts et ses privilèges »71.
Pour Le Monde, c'est un tournant dans sa carrière, l'écolo devenant radical, plus social :
« Les accents sont tiers-mondistes, anticapitalistes, décroissants » risquant de le rendre moins consensuel, ce à quoi Hulot répond : « Ce n'est pas moi qui me suis radicalisé, c'est la situation [...] Je me suis d'abord beaucoup penché sur la dimension écologique, je n'ignorais pas la dimension humaine, mais j'ai pris conscience, il y a deux ou trois ans, avec les crises qui se sont succédé, que tout était imbriqué72. »
L'échec du film affecte beaucoup Nicolas Hulot qui se dit « perdu » à devoir continuer à lutter pour exposer des évidences incontestées au public et aux élites, dans un combat qui lui a beaucoup coûté ces 20 dernières années face à l'inertie. Il considère déroutant de devoir continuer d'expliquer que la décroissance est inévitable suite à l'épuisement de certaines ressources, et précise que le capitalisme s'il est débridé dans un monde physiquement limité, et inégalitaire dans un monde interconnecté va au désastre, « à cause de la nature et de la nature humaine », la nature arrivant au point de rupture et les nations et les individus se battant pour les ressources73.

Critiques

Pacte écologique

Thierry Jaccaud, de L'Écologiste, analyse en 2007 les propositions du pacte écologique de Nicolas Hulot qu'il trouve trop restreintes et appelle l'animateur de télévision à aller plus loin que ce soit sur les OGM, le nucléaire, l'agriculture biologique ou la mondialisation74.

Médiatisation et financements

En 2007, Nicolas Hulot fait l'objet de critiques de Vincent Cheynet, membre du courant décroissant, qui le considère comme un homme surmédiatisé, acceptant des fonds de la part de grandes entreprises considérées comme polluantes tel qu'EDF, Vinci ou L'Oréal75. L'hebdomadaire Marianne souligne également cette contradiction en septembre 2009 – qu'il qualifie de « relations incestueuses avec le CAC 40 » – entre son discours anti-capitaliste et le généreux soutien dont il bénéficie de la part de multinationales pour produire ses émissions et documentaires76[réf. incomplète]. Un rapport parlementaire de 2011 note également l’ambiguïté de Nicolas Hulot et sa fondation au niveau des financements notant qu'« EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire [...] Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l'énergie nucléaire ? ». Nicolas Hulot rétorque qu'il va chercher l'argent « là où il est » pour « créer des passerelles plutôt que des fossés » avec les entreprises même les plus polluantes. Il réfute avoir changé la fin du Syndrome du Titanic sous la pression des sponsors et la FNH mentionne que « la position de Nicolas Hulot dans le Pacte écologique sur le nucléaire - en particulier sur l'EPR - est très loin du copier-coller de celle d'EDF »77.

Claude Allègre

Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, mettant en doute l'origine humaine du réchauffement climatique, le critique violemment en 2009, le traitant d'« imbécile » qui « envoie les gens rouler à vélo et lui, fait ses affaires en hélicoptère »78,79. Rappelant que les changements climatiques occasionnent « 300.000 morts par an »80, Hulot rétorque que l'opposition d'Allègre au consensus de milliers de scientifiques sur le sujet font que « l'injure et le mensonge ne remplacent pas la vérité scientifique »81. Dans L'imposture climatique, Allègre affirme être « effrayé par sa méconnaissance de simples données de base scientifiques et par son inculture littéraire et historique »82.

Polémiques

Patrimoine

Le patrimoine de Nicolas Hulot, en tant que ministre du gouvernement Édouard Philippe, a été rendu public par un rapport de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en décembre 2017. Il compte parmi les millionnaires de ce gouvernement, en seconde position derrière Muriel Pénicaud, avec un patrimoine évalué à plus de 7,2 millions d'euros, qui se décompose comme suit : plus de 2,9 millions d'euros de biens immobiliers, 3,1 millions d'euros pour sa société Éole qui « encaisse ses droits d'auteur et les royalties des produits dérivés Ushuaïa », et 1,17 million d'euros pour ses « contrats d'assurance vie, instruments financiers, comptes courants et produits d’épargne »83.
En outre, comme le relève France TV Info, Nicolas Hulot déclare posséder neuf véhicules à moteur, dont un bateau, un scooter électrique, une moto et six voitures, qui ne rentrent pas toutes dans la catégorie des véhicules propres. Cela pour un total de 105 000 euros, dont 83 000 euros pour les seules voitures84. Pour se défendre face à la polémique que suscitent ces révélations, Nicolas Hulot affirme au Journal du Dimanche qu'il « roule en électrique 95 % de son temps », en BMW électrique en Bretagne et en scooter électrique à Paris85,86.

Accusation d'agression sexuelle

En février 2018, le magazine l'Ebdo révèle que le 16 juillet 2008, une plainte pour viol a été portée par une jeune femme — Pascale Mitterrand, la petite-fille du président François Mitterrand selon Le Point et Le Parisien87,88 — contre Nicolas Hulot pour des faits remontant à 1997. Après cette plainte, Nicolas Hulot a été entendu, en 2008, par les enquêteurs de la Brigade des recherches de Saint-Malo. La procureure de la République de Saint-Malo déclare qu'il est « apparu que les deux protagonistes avaient une version contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle précitée ». Après avoir été interrogé, Nicolas Hulot reçoit, en 2008, une lettre du parquet indiquant : « Les faits dénoncés, qui en tout état de cause n'apparaissaient pas établis, font l'objet ce jour d'un classement sans suite en raison de la prescription intervenue ». La plaignante a en effet sciemment choisi d'attendre la prescription pour se rendre à la gendarmerie : « Je n’ai pas voulu déposer plainte. Mon but n’était pas de le faire juger, mais de le mettre devant sa conscience », leur a-t-elle confié89,90,91.

Publications

  • Tabarly : 45 ans de défi, Pac, Paris, 1976
  • Ces enfants qui souffrent, Pac, Paris, 1978
  • Chasseurs de Pôles, Albin Michel, Paris, 1989
  • Les Chemins de traverse, JC Lattès, Paris, 1989 ; Pocket, Paris, 1990
  • États d'âme, JC Lattès, Paris, 1991 ; LGF, Paris, 1992
  • Questions de nature, Plon, Paris, 1995 ; Pocket, Paris, 1996
  • À mes risques et plaisirs, Plon, Paris, 1998 ; Pocket, Paris, 2000
  • Pour que la Terre reste humaine, Seuil, Paris, 1999 ; Seuil, coll. Points, Paris, 2001
  • Ushuaïa nature : paradis du bout du monde, Michel Lafon, Paris, 2000
  • Planète nature, Michel Lafon, Paris, 2002
  • Ushuaïa nature. Vol. 2, Voyages au cœur de l'extrême, Michel Lafon, Paris, 2003
  • Le Syndrome du Titanic, Calmann-Lévy, Paris, 2004 ; LGF, Paris, 2004
  • Écologuide de A à Z : pour les juniors, Le cherche midi, Paris, 2004
  • Ushuaïa : le grand album, Michel Lafon, Paris, 2004
  • La Terre en partage : éloge de la biodiversité, La Martinière, Paris, 2005
  • Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie (avec Pierre Rabhi), Calmann-Lévy, Paris, 2005 (ISBN 978-2-7021-3589-1)
  • Pour un pacte écologique, Calmann-Lévy, Paris, 2006 (ISBN 978-2-7021-3742-0)
  • Le Syndrome du Titanic 2, Calmann-Lévy, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7021-3960-8)
  • Parcs nationaux en France, avec Patrick Desgraupes et Michel Fonovich, Aubanel, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7006-0672-0)
  • Nos années Ushuaïa - 25 ans d'émerveillement, Éditions du Toucan, Paris, 2012 (ISBN 978-2-8100-0511-6)
  • Plus haut que mes rêves, Calmann-Lévy, Paris, 2013 (ISBN 978-2-7021-4398-8)
  • Osons ! Plaidoyer d'un homme libre, Les liens qui libèrent, 2015 (ISBN 979-1020903198)
  • Mon écologuide de A à Z, Paris, 2015

Film

Notes et références

  1. a et b « Nicolas Hulot ne sera pas ministre ! » [archive], sur lepoint.fr, 4 février 2016 (consulté le 5 février 2016).
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  5. Nicolas Hulot se réclame de cette parenté : « Mon grand-père était l'architecte de l'immeuble dans lequel habitait Jacques Tati. Chaque fois qu'il y avait un problème, la gardienne lui disait : « Il faut appeler Monsieur Hulot ! » Cela revenait comme un leitmotiv. Il semble que mon grand-père avait une silhouette particulière, qui a frappé Tati. Aussi, lorsqu'il a créé son célèbre personnage, il s'est souvenu du nom et a demandé l'autorisation de l'utiliser. » L'Express du 7 février 2005 [archive].
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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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